Hazel E. Underwood + AGE : 24 ans + AGE : 31 + RUMEURS : 147 + LIVRES STERLING : 104 + DATE D'INSCRIPTION : 20/10/2014
| Sujet: HAZEL (+) Dans la vie, le prince charmant se tire avec la mauvaise princesse. Ven 21 Nov - 12:51 | |
| | hazel earth underwood « dans la vie, le prince charmant se tire avec la mauvaise princesse. »
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house of lies « Well she lives in a fairy tale somewhere too far for us to find. Forgotten the taste and smell of a world that she's left behind » ― Paramore
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Hazel E. Underwood + AGE : 24 ans + AGE : 31 + RUMEURS : 147 + LIVRES STERLING : 104 + DATE D'INSCRIPTION : 20/10/2014
| Sujet: Re: HAZEL (+) Dans la vie, le prince charmant se tire avec la mauvaise princesse. Ven 21 Nov - 12:52 | |
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last hope The more I try to push it I realise, gonna let go of control. ― Paramore
Elle se rappelle encore lorsqu’elle était enfant et qu’elle courrait partout avec sa petite sœur derrière elle. Elle se souvient quand elle avait rencontré ce petit garçon venu d’ailleurs et qu’elle avait tout de suite apprécié. Elle se remémore encore à quel point elle était insouciante et combien elle se fichait de ce que les autres enfants pouvaient bien penser d’elle. Elle avait encore en mémoire de ce qu’un garçon avait fait à sa petite sœur parce que ses parents avaient dit du mal de la famille d’Hazel. Elle lui avait donné un coup de pied dans le genou en lui disant qu’il ferait bien mieux de ne plus jamais embêter sa sœur sinon elle finirait par lui faire la même chose mais sur son visage. Elle avait toujours été quelqu’un de déterminée, de fière mais surtout, elle ne s’est jamais laissé faire allant même jusqu’à devenir une peste pour éloigner les autres. Elle n’a jamais eu peur de dire ce qu’elle pensait aux gens qui l’approchaient de trop près pour la blesser elle ou sa sœur. Ils ne savaient pas à qui ils avaient affaire. Ne jamais contrarier un Underwood, c’était la grande devise de leur famille.
Son père était un grand homme d’affaires à Londres. Un homme respecté par son activité mais aussi parce qu’il avait su se faire respecter et s’imposer comme un homme influent, de pouvoir. Sa mère, elle, avait toujours été quelqu’un de charismatique, à qui on ne cherche pas d’embrouilles sans s’attendre à des représailles. Hazel et Feather avait toutes deux hérité de leurs personnalités et parfois, ça ne donnait pas un bon mélange. Têtue, individualiste, parfois égoïste et surtout, Hazel n’a jamais eu peur d’écraser quelqu’un pour parvenir à ses fins. Il faut dire que ce n’est pas son père qui la poussait à ne pas le faire. Bien au contraire. Il a toujours dit à ses filles « Il faut parfois écraser ce qu’on appelle le petit peuple pour devenir plus puissant et plus influent qu’on ne l’est déjà. » L’anglaise n’a jamais réellement apprécié les dires de son père, pourtant, elle n’a jamais voulu le décevoir alors, elle appliquait en essayant de ne pas trop faire de dégâts autour d’elle. Elliot lui a toujours reproché de trop vouloir plaire à son père, d’attirer ses faveurs. Elle lui a toujours dit qu’elle n’arrivait pas à faire autrement. C’était un besoin pour elle, rien de plus.
Elliot… Cet homme qu’elle aimera toujours. Elle avait eu un coup de foudre amical pour lui dès leur plus jeune âge. Il était arrivé de Finlande et ne parlait pas vraiment l’anglais. Ça n’avait pas arrêté la jeune Hazel qui faisait souvent la conversation pour deux le temps qu’il apprenne la même langue qu’elle. Au fil du temps, ils étaient devenus inséparables et qu’importe que le père d’Hazel n’apprécie pas le jeune homme, elle ne s’arrêta jamais de le fréquenter. Il était devenu essentiel à sa vie et elle ne pourrait jamais le laisser partir. Pourtant, elle l’avait fait une fois, et elle le regrettait. Lorsqu’il a rencontré Caitlin, son ex-femme aujourd’hui. Elle avait réussi à les séparer, à les éloigner. Ils s’étaient souvent disputés à son sujet, la brune n’ayant jamais apprécié l’intruse. Comment apprécier quelqu’un qui se joue de son meilleur ami ouvertement ? Impossible. C’était au-dessus de ses forces. Même lorsqu’elle avait accepté de faire des efforts pour voir son meilleur ami, elle ne faisait preuve que d’hypocrisie et de courtoisie feinte pour leurrer le jeune homme. Elle ne l’avait jamais sentie et aujourd’hui, elle se rendait compte à quel point elle avait eu raison à son sujet. Hazel s’en voulait énormément de ne pas avoir su protéger Elliot. S’il souffrait tellement maintenant, c’est parce qu’il n’avait pas su l’écouter mais surtout, parce qu’elle n’était pas parvenue à se faire entendre. Elle connaissait la gente féminine et elle la détestait la plupart du temps.
La seule femme avec qui elle s’est toujours entendue, c’est Feather. Sa sœur. Sa cadette de deux ans. Elles ont toujours eu une relation fusionnelle. Ce genre de relations où l’amour est tellement fort que les deux personnes seraient capables de faire n’importe quoi pour protéger l’autre. Hazel a toujours tout fait pour protéger sa sœur, la garder loin des horreurs que la vie nous réserve. Pourtant, elle avait échoué il y a peu et elle s’en voulait. Elle s’en voulait de ne pas avoir été là pour elle, de ne pas avoir été avec elle et ainsi lui éviter cette épreuve difficile. Aujourd’hui, sa sœur était porté disparue et elle ne savait pas si elle était toujours en vie ou si elle n’était plus de ce monde. Elle faisait de nombreux cauchemars où elle voyait des policiers frapper à sa porte pour lui annoncer qu’ils ont retrouvé le corps de sa petite sœur. Elle ne perd pas espoir et elle espère qu’un jour, ils finiront par la retrouver. Il le fallait. Elle ne pouvait pas se marier sans sa sœur non ?
Le mariage. Elle n’en revenait pas de s’être fiancée à vingt-quatre ans et encore moins avec lui. Cet homme. Le meilleur ami d’Elliot. Adam. Elle avait toujours dit qu’il était bel homme, qu’il avait tout pour plaire. Son plus gros défaut ? Son amour pour les femmes qu’il semblait avoir mis de côté par amour pour Hazel. Mais pour combien de temps ? Elle ne savait pas vraiment si elle faisait le bon choix en ayant accepté de se fiancer avec Adam. Elle l’aimait, ça c’était une certitude. Ce dont elle n’était pas sûre c’est qu’ils soient heureux et épanouis lorsqu’ils auront dit oui devant le prêtre. Elle voyait tellement ses parents se déchirer qu’elle n’osait pas accepter qu’il puisse lui arriver la même chose. Comment être sûre de faire le bon choix ? Comment être persuadée que c’est le bon ? Elle ne pouvait pas en parler à la seule personne qui la comprendrait et qui l’éclairerait parce qu’elle n’était plus là. Et la seule autre personne n’était pas en état émotionnellement pour le faire. Alors, elle avance à l’aveuglette, espérant avoir des réponses.
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