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 Christmas brings miracles... Or not ! ~ Robyn TERMINÉ

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Julian W. Argent

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MessageSujet: Christmas brings miracles... Or not ! ~ Robyn TERMINÉ   Christmas brings miracles... Or not ! ~ Robyn  TERMINÉ EmptyDim 14 Déc - 16:32

Christmas brings miracles... Or not

- Il n'est pire trahison que de trahir l'être aimé

14 décembre 2014

Robyn & Julian

RP TERMINÉ
météo et heure du rp : La nuit est tombée, il n'y a pas de vent, mais quelques flocons tombent.

résumé du rp : Julian. La soeur de Robyn l'a contactée sur facebook, lui donnant rendez-vous aux illuminations. Mais hélas, ce dernier est loin de se douter que c'est un traquenard et qu'il va se retrouver face à son ex, elle aussi piégée. Malgré le froid, ça risque de chauffer ! Quoi de plus normal quand votre petite amie, rompt avec un message vocal et s'efface en même temps de votre vie.
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MessageSujet: Re: Christmas brings miracles... Or not ! ~ Robyn TERMINÉ   Christmas brings miracles... Or not ! ~ Robyn  TERMINÉ EmptyDim 14 Déc - 18:18

Christmas brings miracles... Or not !

ft. Robyn et Julian


« Mieux vaut être amant sans être aimé qu'amant aimé, puis trahi. »
J'aurais aimé prétendre à l'amour des contes de fée, vous savez celui qui ne fait office d'aucune trahison. Celui qui se continu sur cette simple et belle phrase "Ils furent heureux et eurent beaucoup d'enfant". Je ne demandais pas forcement une famille, je demandais juste fidélité, complicité et communication. Je n'ai pas eu la fidélité, elle m'avait trompé. Pas avec un autre ou une autre. Bien que ça encore je l'ignorais à l'heure actuelle. Elle m'avait trompé, dupé, et c'était envolé. Donc ses états de fidélité n'était plus. La complicité ? Je la remettais en cause depuis son départ soudain avec un simple message vocal. Si nous étions si complice que cela, jamais l'idée de partir lui serait venue en tête. Communication..... Considériez vous un simple message vocal, disant je pars, mais je t'aime hein, mais je pars et je te donne plus de nouvelle comme étant suffisant ? Moi, non Et voici comment en quelques minutes, Robyn avait su tout faire basculer. Pour la première fois depuis que nous étions passé du stade amis, à amants, j'avais eu un regret. J'avais eu confiance en elle, je m'étais livré, sans aucune protection. J'en étais ressortir plus que écorché. Robyn avait été mon miracle, Robyn avait été ma déchéance.

Londres, quartier de Mayfair. Je me retrouvais au milieux de quelques rares cartons que j'avais achevé de déballer mais surtout j'achevais de monter des meubles en kit. Observant mon nouveau lieu de vie. J'avais la vue que je souhaitais. En haut d'une grand tour, immense baie vitrée donnant sur les lumières de la ville. Cuisine ouverte sur salon. Décoration chaleureuse, avec un coin dessin. Pourtant j'avais encore du mal à me dire qu'ici, c'était mon nouveau chez moi. Nouveau pays, nouvel appart', nouvelle vie. Un soupir s'échappait de mes lèvres. Et merde, si je me dépêchais pas, j'allais être grave en retard. Accélérant le rythme, je me retrouvais le nez dehors après une douche rapide. Veste, écharpe et bonnet alors que peu à peu la ville se recouvrait d'un manteau blanc. Cette ambiance instaurait une certaine nostalgie. La nostalgie des derniers noëls passés avec mon oncle et bien sur mon ancienne petite amie. En réalité, j'étais en avance, maudis décallage horaire.

Tranquillement j'avais flâné, le regard un peu rêveur. Détaillant les choses d'un point de vu artistique. J'aimais voir les enfants coller leurs nez aux vitres des magasins où des décorations, maquettes ou autres vous plongeait de suite en enfance. J'aimais l'odeur qui s'échappais de certaines échoppes. Si bien que j'avais craqué pour un gobelet de chocolat chaud à la cannelle que mes doigts serraient pour y puiser un peu de chaleur. Gravant ces événements dans mes pensées, je me promis d'esquisser en rentrant mes découvertes. Il m'arrivait souvent de moduler mes esquisses selon ma mémoire et ma propre perception des choses. Souvent j'encourageais mes élèves à faire de même. L'imagination était l'oxygène de l'artiste. Enfin j'allais tenter de dessiner, même ceci j'avais faillis y perdre gout lorsqu'elle s'était enfuie loin de moi. Ma muse n'était plus, le Julian qu'elle avait connu, non plus.

Je décidais de faire demi tour n'osant guère m'aventurer trop loin, ne connaissant pas autant cette ville que la capitale de la France. J'aurais le temps d'explorer plus temps, lorsque je n'aurais guère d'obligations temporelles. Demain peut-être bien, maintenant que le plus important avait été fais administrativement. Soufflant du la boisson brûlante et cacaoté, j'en pris une gorgée. Guettant qu'une personne puisse venir m'accoster. J'ignorais le physique de la jeune femme, outre qu'elle devait un peu ressembler à la rousse qui était mienne - enfin je le croyais-. Le stress était donc moins palpable que si ça avait été celle qui c'était enfuie, mais je ne pouvais m’empêcher de stresser un peu. Des mois que j'attendais des explications. Non pas pour lui pardonner, mais moi même pour pouvoir avancer. Mon combat s'achèverais ici ce soir, fin du deuil de notre ancienne relation. Plus de nous, juste un moi.

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Robyn V. Powell

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MessageSujet: Re: Christmas brings miracles... Or not ! ~ Robyn TERMINÉ   Christmas brings miracles... Or not ! ~ Robyn  TERMINÉ EmptyDim 14 Déc - 22:08



« Cause you're not where you belong. Inside my arms. »


Je vérifiais une dernière fois que j'avais bien refermé la galerie. Il serait dommage qu'on se fasse cambrioler, même si les œuvres actuelles n'étaient pas cotées, elles demeuraient importantes pour son propriétaire et il était de notre responsabilité qu'elles soient en sécurité. Tout était en ordre, je pouvais désormais partir. La journée avait été longue, on avait eu pas mal de visiteurs et ça m'avait permit de garder l'esprit occupé. Mon cerveau était envailli d'idées et de réflexions, d'angoisses. Je pensais au travail, à Elias que j'avais rencontré il y a peine un mois, à ma sœur qui agissait bizarrement ces derniers temps ou encore… Julian. Je pensais à lui. C'était normal à cette époque de l'année. Il y a six mois j'avais fuis l'homme que j'aimais, cherchant à le protéger et ne plus perturber son existence alors que six autres mois auparavant, je vivais la plus passionnée des histoires d'amour. Je me souvenais de ce jour de l'an où pour la première fois nos lèvres s'étaient touchées, pour ne plus jamais se quitter. L'année avait été scindée entre le bonheur le plus complet et la souffrance la plus dévastatrice. C'était de ma faute, j'en étais parfaitement consciente. Mais dans cet acte égoïste, j'avais voulu le protéger. Si j'avais fui c'était pour lui permettre d'avoir une vie meilleure, d'obtenir tout ce qu'il voulait tant il le méritait. Il était ce qu'il y avait eu de mieux dans ma vie mais aussi de pire. Et même si je regrettais ma décision, je ne pouvais plus rien y faire maintenant. J'étais ici et lui là bas, j'avais coupé littéralement les ponts avec lui sans donner d'adresses où me joindre. Nous nous connaissions depuis six ans, mais je lui avais que très peu parler de ma vie à Londres. Il ne saurait donc pas où me chercher, à compter qu'il le fasse. Aucune trace de lui depuis cet été. En même temps, pourquoi aurait-il envie de me revoir après ma fuite sans prévenir ? J'inspirais un bon coup, me concentrant sur un sujet moins douloureux. Je remontais mon écharpe jusque sur mon nez. L'hiver débutait tout juste à Londres mais j'étais de nature frileuse. Les premiers flocons tombaient et me confortait dans le fait de porter un pantalon aujourd'hui et des chaussures plates. Il manquait plus que je me casse la figure.

Je sortis mon téléphone de mon sac alors que je me dirigeais vers Mayfair. Je composais un message destiné à ma sœur. « Je sors du boulot, j'arrive dans 5-10 minutes xoxo » Elle m'avait donné rendez-vous ce soir à Mayfair pour aller voir les illuminations et faire quelques courses de Noël. Bien que nous vivions ensemble, nos deux emplois nous empêchaient de vraiment passer du temps ensemble. Ma sœur m'avait manqué pendant ces six années et je tentais de rattraper le temps perdu. Elle savait pertinemment que Londres à Noël m'avait manqué et que re-découvrir les illuminations me plairait. J'aimais cette période. Je redevenais une petite fille devant ces lumières et cette odeur sucrée, cette effervescence de Noël. Arrivée au lieu de rendez-vous, je baissais légèrement mon gant pour regarder l'heure. Ma sœur n'était pas très ponctuelle alors j'avais encore un peu de temps. Enveloppée dans un long manteau noir et épais, une écharpe et un bonnet blanc immaculé, mes boucles rousses et mes lèvres rouges rubis ressortaient. J'étais de nature très coquette et l'hiver ne m’empêchait pas de l'être, bien au contraire. Je faisais toujours à ce que mes tenues soient élégantes mais aussi pratique et ce soir je ne risquais pas de tomber malade. J'avançais entre les diverses échoppes, laissant mon regard traîner sur les marchandises, souriant de temps en temps aux commerçants. Quinze minutes de retard, elle savait pourtant que je détestais attendre. « Bouge tes fesses et ramène toi, sinon ce soir tu mangeras du surgelé.» tapais-je du bout des doigts. Cette fois-ci la réponse fut automatique. « Baby girl, ne t'énerves pas mais je ne vais pas venir. Il fallait que tu viennes sur Mayfair et j'étais le prétexte.» Je restais bloqué sur l'écran. Je ne comprenais pas où elle voulait en venir, et elle savait pertinemment que je détestais les devinettes. Légèrement agacée, je décidais de l'appeler. « C'est quoi cette histoire ? Qu'est-ce que tu fous ? » « Robyn, calme toi. Il n'y a rien de grave je t'assures. Alors maintenant je te laisse et on en parle plus tard.» Et elle raccrocha. Automatiquement je rappelais mais elle dévia les appels. Je commençais légèrement à paniquer. Qu'est-ce qu'elle pouvait bien me réserver ?

Je tenais mon téléphone fermement tout en regardant autour de moi si je parvenais à la distinguer dans la foule. Elle ou un visage connu. Je ne comprenais pas du tout ce qu'elle avait pu manigancer, et rester dans l'inconnu me dérangeait. Je détestais les surprises et elle le savait bien. Personne autour de moi ne semblait être dans la confiance. Les gens allaient et venaient sans se préoccuper de moi. Balayant la rue, mon regard se posa sur une paire de yeux noisettes. Des yeux que je ne connaissais que trop bien. Des yeux que j'étais loin d'imaginer recroiser un jour. Il me fallu bien cinq minutes ou plus pour bouger. Je sentis mon coeur se serrer, la respiration me manquer. J'étais incapable de prononcer le moindre mot alors que lui aussi me fixait, de l'autre côté de la route. Lorsque je le vis faire un pas en avant, je sortis de ma torpeur. D'un demi-tour rapide, je cherchais à m'éloigner de lui. Je ne pouvais pas lui faire face, pas comme ça, pas maintenant. Je fendais la foule sans savoir où j'allais, mais en sachant ce qui allait se passer si il parvenait à me rattraper.


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MessageSujet: Re: Christmas brings miracles... Or not ! ~ Robyn TERMINÉ   Christmas brings miracles... Or not ! ~ Robyn  TERMINÉ EmptyLun 15 Déc - 14:14

Christmas brings miracles... Or not !

ft. Robyn et Julian


« Mieux vaut être amant sans être aimé qu'amant aimé, puis trahi. »
Noël, on dit que ce jour si particulier est accomplisseur de miracles. Peut-être qu'après tout les gens tendent à tellement espérer, à se focaliser sur les choses positives, leur vision s'en voit indéniablement plus positive. Ou alors peut-être que les miracles existent vraiment. Qu'en savais-je, je n'étais qu'un simple être humain qui avait sa propre opinion sur le sujet et certainement pas la science infuse. Et aussi rêveur que je l'étais je m'accordais à dire que l'on pouvait aisément trouver un peu de magie dans ce monde au détour d'une rue par exemple ou au travers un simple sourire. Les doigts crispés sur cette tasse en caron, j'apprécias toute la saveur de cette boisson chocolatée. Premier noël loin de mes amis, de mon oncle, cette année pas de lait de poule. Néanmoins je pourrais m'efforcer de décorer un peu ce nouvel appartement car malgré tout je n'échappais pas à ces traditions si chères à mon cœur. Traditionaliste dans l'âme. Portant mon regard dans une vitrine d'animalerie, j'eux un regard tendre vers les enfants émerveillés. Un petit compagnon ne serait pas de refus pour moi même. Lorsque je sursautais légèrement sous le vibreur de mon cellulaire me tirant un petit rire de ma propre stupidité. Décrochant d'une main. T'es en retard. Ce n'était pas qu'un simple reproche, c'était une constation. Dans ma voix on pouvait sentir qu'un sourire était dessiné sur mes lèvres, comme amusé. Etrange, il y avait ce genre de personne avait qui dès le premier contact vous saviez que, ce ou plutôt cette inconnue dans notre cas, le feeling passerait à merveille. Étrange quand on voyait la totale disparition de sa cadette et donc son ressenti à mon égard.

OK, je suis désolée ne t'énerve pas tu veux. A chaque noël ses miracles, joyeux noël en avance. Tes explications tu les auras, mais pas de moi. M'en veux, tu te souviens petit lutin de papa noël, bon courage mon grand ! Déconcerté je portais le téléphone à mon regard. Elle venait de me raccrocher au nez, ceci me fis hausser un sourcil. Qu'entendait celle qui venait de me poser un lapin par "Tes explications tu les auras mais pas de moi" ? Quelqu'un d'autre allait donc me rejoindre. Toujours perplexe je glissais mon cellulaire dans ma poche, un soupire laissant échapper un nuage de ma bouche. Voici maintenant que je devais mener l'enquête. Glissant mon gobelet vide dans une poubelle me retournant à tout hasard je me figeais. J'avais bien trop peur de comprendre maintenant qui se devait de me donner des explications. Qu'est-ce qu'ils avaient mit dans cette maudite boisson chaude ? C'était une vraie tempête qui faisait rage en moi. Quiconque me connaissait assez bien pouvait prétendre que je n'étais pas le genre d'homme à s'emporter aisément sauf lorsque certaines limites étaient dépassés. Néanmoins j'étais de nature pour le moins spontanée. Là moi même il me fallut un certain temps ou un temps certain pour me débloquer et faire un pas en avant qui changeait toute la donne. ROBYN ! Des gens se retournaient intrigués alors qu'à mon tour je fendais la foule, hors de question qu'elle soit de nouveau lâche !

Avec aisance je jouais des coudes. En même temps j'avais vécu des années à Paris. J'avais connu ses métros aux heures de pointes, les piétons dans les rues et avait donc adoptés des réflexes en conséquences. De plus à cet instant j'étais motivé, elle me Devait réellement quelques mots à ce propos. Je lui en voulais, je lui ne voulais plus qu'à n'importe qui ! Mon cœur en était opprimé mais j'étais satisfait, aujourd'hui je ne lâcherais pas l'affaire. Gagnant du terrain, les gens me laissaient passer à cause de ma silhouette plus imposante que la mienne : Tu fuis encore ! Tu me dois des explications, bon sang assume ton geste POWELL ! Ceci aussi signifiait que j'étais très en colère, nommer quelqu'un par son nom c'était une chose que je me refusais à faire en temps ordinaires mais la situation était unique en son genre. J'étais pas fou, la rousse devait m'entendre. Et bien quoi tu as plus de courage quand c'est une boite vocal, que devant ton ex petit ami. Les mots étaient crachés avec amertume. Je choppais sa manche par son coude in extremis. Allait elle se dégager ou non, là résidait toute la question existentielle de cette soirée.

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MessageSujet: Re: Christmas brings miracles... Or not ! ~ Robyn TERMINÉ   Christmas brings miracles... Or not ! ~ Robyn  TERMINÉ EmptyLun 15 Déc - 18:58



« Cause you're not where you belong. Inside my arms. »



J'avais l'impression d'avoir un colibri coincé dans la poitrine. Les battements de mon coeur étaient erratiques, m’empêchant de respirer correctement. Je pouvais entendre ces battements frénétiques résonner dans ma tête. Qu'est-ce qu'il faisait là ? Pourquoi était-il là ? Je n'étais absolument pas prête à le revoir. Je ne voulais pas l'affronter. Je me forçais à avancer alors que je n'avais qu'une envie, m'effondrer et pleurer. Pleurer encore et encore. Je pensais avoir épuiser toutes mes larmes mais je sentais qu'il y en avait d'autres. « ROBYN ! » Sa voix, bien qu'on soit au milieu de la foule, me parvient aussi clairement que si il était à côté de moi. C'est sa voix qui m'arracha mon premier sanglot. Les larmes me brûlèrent la peau mais je continuais d'avancer. C'était de plus en plus difficile étant donné le monde, j'avais l'impression d'être un poisson à contre courant. Je n'osais même pas me retourner. Croiser son regard une foi de plus aurait raison de moi. Devant Julian, j'avais toujours été faible. Quand je plongeais mon regard dans le sien, j'oubliais tout. Je ne vivais qu'à travers son regard, son sourire. Je ne pouvais supporter l'idée qu'il n'y ait plus aucun amour dans ses iris. « Tu fuis encore ! Tu me dois des explications, bon sang assume ton geste POWELL ! » Mon nom de famille. Il utilisait mon nom de famille. Si ça, ça n'était pas une marque de haine… Sans m'en rendre compte, je ralentissais. C'était à peine si je poussais les gens pour passer, les larmes débordaient de mes yeux désormais. Les inconnus autour de moi marchaient mais je savais qu'ils me fixaient. Après tout ça devait être un sacré spectacle. Une femme qui s’entêtait à traverser une foule, le visage en larme et un homme à ses trousses hurlant son prénom. Je portais la main à mon visage pour effacer mes larmes, essayant de camoufler ses traces honteuses. J'avais tellement honte d'être si sensible. Pendant ces six mois je m'étais forcée à l'oublier, à effacer cela de ma mémoire et aller de l'avant. J'étais presque arriver à redevenir moi-même et voilà qu'il remettait tout en cause. Il détruisait mes maigres efforts pour l'oublier. Je voyais la rue menant à la galerie, j'essayais de me convaincre qu'en quelques pas je pourrais y être, me mettre à l'abri. Je voulais fuir loin de lui et de tout ce qu'il réveillait en moi. « Et bien quoi tu as plus de courage quand c'est une boite vocal, que devant ton ex petit ami. » Sa voix me parvient plus proche que je ne l'aurais pensé. De nouveau je sentis mon coeur s'emballer. Et je fus tiré en arrière.

Sa main s'était enroulé autour de mon bras et comme au ralentis, j'avais sentis chacun de ses doigts à travers mes vêtements. J'en eu presque le souffle coupé, comprenant automatiquement de qui il pouvait s'agir. Je n'opposais aucune résistance. En même temps qu'est-ce que je pouvais faire face à lui ? Mon corps pivota pour se retrouver face à lui, et de suite je baissais le regard. Je ne pouvais pas croiser le sien. Non, je ne pouvais pas. Je me mordais la lèvre pour ne pas pleurer devant lui. Il ne devait pas voir ça. Je fermais les yeux. Je me revoyais ces mois auparavant où j'attendais dans ce taxi, devant notre café. Il y était assis, m'attendant patiemment et ignorant complètement que j'allais briser son cœur et le mien avec quelques minutes plus tard. Je savais que je prenais la décision la plus difficile de ma vie et que j'allais la regretter mais c'était obligé. Je devais le laisser. Pendant ces six mois je m'étais leurrée. Je n'allais pas l'oublier comme ça du jour au lendemain. Pas après ces mois d'amour. Sa main toujours autour de mon bras me maintenant dans la réalité. Il était face à moi, il voulait des explications. Mais est-ce que j'en avais ? Pas vraiment… Enfin, je ne savais plus. Je ne savais plus pourquoi j'avais fui celui qui resterait l'amour de ma vie. La tête toujours baissée, j'ouvrais doucement les yeux. Je ne voyais que ses chaussures et rien que cela suffisait à me soulever le coeur une fois de plus. J'étais incapable de remonter plus haut. Sa prise sur mon bras se fit plus forte et je compris qu'il attendait sûrement que je m'exprime. Mais dire quoi ? Qu'est-ce qu'on dit à quelqu'un qu'on a largué par répondeur ? « Pardonne moi...» murmurais-je. Les mots sortirent et je savais qu'ils ne répareraient rien. Ils allaient même empirer les choses.


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MessageSujet: Re: Christmas brings miracles... Or not ! ~ Robyn TERMINÉ   Christmas brings miracles... Or not ! ~ Robyn  TERMINÉ EmptyLun 15 Déc - 20:32

Christmas brings miracles... Or not !

ft. Robyn et Julian


« Mieux vaut être amant sans être aimé qu'amant aimé, puis trahi. »
Le coeur au bord des lèvres, cette expression ne prenait jamais autant de sens qu'à présent. Pour mon cas on n'aurait guère put comparé ceci à un simple colibri. Non, ça en était presque douloureux à en mourir. Vous savez cet instant où votre coeur se serre dans votre poitrine et menace de sortir de votre thorax. Ce fameux jour, il y avait de cela six mois exactement j'avais cru qu'on me l'avait arraché. Que j'avais eu une plaie béante à la l'endroit où il se situait avant. Ce soir j'avais que pour regret de bel et bien le sentir battre en fixant la jeune artiste rousse. D'autant plus quand Robyn fuyait mon regard inquisiteur alors que son aura transpirait le mal être. Elle ne savait pas ce que s'était que d'attendre une personne des jours durant, tous les jours à sa porte d'appartement espérant que se soit elle en vain jusqu'à tout simplement baisser les bras, jusqu'à perdre tout simplement espoir. L'espoir était une chose que j'affectionnais autrefois, tout comme les relations sérieuses faisaient parties de mes principes. Son départ avait brisé ceci, son départ m'avais brisé et contraint à faire le deuil de notre relation, seul, sans aucunes nouvelles. Tout cela pour ne récolter que deux mots en guise d'explication : Pardonne moi.

Mes sourcils se fronçaient encore davantage si c'était possible bien entendu et ma poigne se relâchait, laissant mon bras retomber contre mon corps. Je n'aimais pas la personne que je voyais face à moi. Ce n'était qu'une pure inconnue. Clairement la Robyn que j'avais connue détestait faire du mal aux autres. Elle aurait soutenue mon regard et n'aurais pas agis égoïstement. Je me reculais d'un pas, la détaillant d'un regard froid : Je me suis trompé de personne.Vous n'êtes pas la personne que j'ai connue. La Robyn que j'ai connue. Celle que je croyais vraie, celle que je croyais amoureuse et qui m'a fais tant de promesses. Non vous vous êtes une personne qui semble tendre à croire que deux mots suffiront à réparer un coeur. Suffiront à effacer le deuil d'une relation. L'absence de réponse, à se demander où j'avais merdé. Tout en osant même pas me regarder dans les yeux, tout en essayant de me fuir en me croisant dans une rue. Je veux certainement pas connaitre la femme que vous êtes. Je suppose que je peux dire définitivement dire adieu à celle qui était ma compagne La rancoeur était présente, je ne pouvais être doux, pas après ça. Pas après de telels réactions qui continuaient d'enfoncer un peu plus le poignard que j'avais dans le coeur.

Un rire jaune s'échappait de mes lèvres : Et dire que je tendais à vouloir vivre ce moment, je suis vraiment trop con. Cette fois je me parlais à moi même. J'avais dû mal moi même en m'en remettre. C'était comme constater que notre lien était définitivement rompu. Peut-être n'aurais-je jamais dû me lancer ce fameux réveillon il y avait de cela presque une année. J'avais pris le temps de bien faire les choses, j'avais fais le premier pas, une chose ho combien innovante. Je m'étais exposé malgré mon passé. Malgré tout bon courage dans votre vie, mais non rien est pardonné enfin vous devriez pouvoir vivre avec ça sur votre conscience ! Le ton était acide, pas de bol pour sa soeur son conte de fée de noël n'aurait pas lui, alors que je faisais volte-face prêt à repartir.

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MessageSujet: Re: Christmas brings miracles... Or not ! ~ Robyn TERMINÉ   Christmas brings miracles... Or not ! ~ Robyn  TERMINÉ EmptyLun 15 Déc - 23:36



« Cause you're not where you belong. Inside my arms. »



J'attendis, le visage rivé sur le sol, comme un condamné attend la sentence. J'attendais le coup final, celui me mettrait définitivement à genoux. J'étais au bord de la rupture émotionnelle et je ne savais pas par quel miracle je tenais encore. Sûrement le fait que j'évitais son regard. Sa poigne sur mon bras faiblit pour finalement libérer mon bras, le sien retombant mollement le long de son corps. Quelques minutes passèrent de nouveau dans un silence glacial et je ne parlais pas de la météo autour de nous. « Je me suis trompé de personne.Vous n'êtes pas la personne que j'ai connue. La Robyn que j'ai connue. Celle que je croyais vraie, celle que je croyais amoureuse et qui m'a fais tant de promesses. » Ce vouvoiement me fit froid dans le dos. En quelques phrases il venait de mettre plus de distance entre nous que j'avais pu le faire avec un océan. « Non vous vous êtes une personne qui semble tendre à croire que deux mots suffiront à réparer un coeur. Suffiront à effacer le deuil d'une relation. L'absence de réponse, à se demander où j'avais merdé. Tout en osant même pas me regarder dans les yeux, tout en essayant de me fuir en me croisant dans une rue. » Merdé, oh oui j'avais merdé. Mais je l'avais fais pour lui. Je lui avais rendu sa liberté sans qu'il n'ait besoin de la demander. Je ne voulais pas le priver de quoi que ce soit. Il était tellement brillant, il méritait beaucoup mieux. Et aujourd'hui j'avais été choqué de le revoir. Je ne m'étais pas préparée à cela d'où ma fuite. Le voir ne faisait que raviver la souffrance que j'endurais depuis Juillet, celle que je refusais de voir. « Je veux certainement pas connaitre la femme que vous êtes. Je suppose que je peux dire définitivement dire adieu à celle qui était ma compagne. » Cette façon de s'exprimer, ce charme à la française c'est ce qui m'avait charmé en plus de ses yeux magnifiques et de son sourire radieux. J'étais tombée amoureuse de lui la première fois que j'avais croisé son regard et tout s'était accéléré au fil des années. Sa voix me ramenait sur terre. Elle était dure, acide. Jamais il ne s'était adressé à moi de cette façon. Julian n'avait été que tendresse et douceur, j'assimilais sa voix à un des chocolats chauds dont il se gavait. Sucré, chaud, fondant. Et là j'avais plus l'impression de me prendre une gifle.

Il ria. Un rire sec, dédaigneux. Il me fit sursauter. « Et dire que je tendais à vouloir vivre ce moment, je suis vraiment trop con. » C'est à ce moment là que je relevais la tête. Il voulait vivre ce moment, celui où on se reverrait. Il espérait qu'on se revoit. En même temps, j'avais disparu du jour au lendemain. C'était normal qu'il souhaite me voir, que je lui donne des explications sur ma fuite. Après ce que j'avais fais, il serait incapable de m'aimer de nouveau. Je bloquais ma lèvre entre mes dents, mordant la chair jusqu'au sang, refoulant les larmes qui menaçaient de me submerger de nouveau. « Malgré tout bon courage dans votre vie, mais non rien est pardonné enfin vous devriez pouvoir vivre avec ça sur votre conscience !  » Ses mots m'atteignirent de plein fouet. Rien n'est pardonné. Rien n'est pardonné. Il était normal qu'il ne me pardonne pas, je le savais mais l'admettre était plus difficile. Je n'avais jamais fais face à la situation, j'étais partie sans l'affronter parce que je savais que je n'y arriverais pas. Je compris qu'il allait partir et sans réfléchir j'attrapais son bras. Je me figeais, consciente de mon geste alors que son regard naviguait entre ma main et mon visage. Je ne saurais dire si il était surprit ou en colère. J'avais perdu l'habitude de déchiffrer les émotions de son visage. « Attends je...» M'excuse ? Souffre depuis des mois ? Pense à toi tout les jours ? M'attendais pas à te revoir ? Des phrases j'en avais mille à dire mais aucune ne voulait sortir. Je restais quelques secondes à la fixer, la bouche ouverte alors qu'il était en train de perdre patience. « Je...Je suis désolée. » Trouve autre chose Robyn. « D'être partie comme ça. Je...Je m'en veux, vraiment. » Je ne sais pas ce que je pouvais dire pour lui faire comprendre que dans sa souffrance, j'avais voulu lui en épargner une plus grande. « Ce n'était pas la meilleure façon de faire mais...mais j'aurais été incapable de le te dire en face. J'avais une bonne raison de le faire et...et..» Les sanglots me prirent par surprise. Je devais avoir l'air tellement stupide. Je m'essuyais rapidement le visage avec ma manche, essayant de récupérer un peu de dignité au passage. « Et je voulais nous éviter une rupture difficile. Je préférais être brève, quitte à ce que tu me détestes et que tu puisses passer à autre chose plus facilement. » Des mensonges. Je ne voulais pas qu'il passe à autre chose, qu'il m’oublie mais avant toute chose je souhaitais qu'il ait la vie qu'il méritait. Julian était promit à une vie merveilleuse, à une réussite artistique grandiose. Son talent n'attendait que la bonne occasion pour exploser et je restais, je le privais de tout cela.

« Je..» Décidément les mots n'étaient pas mon fort ce soir. Pourtant j'y avais pensé à cette rencontre. J'avais imaginé mille fois le jour où je le reverrais, ce que je pourrais lui dire et ce soir ne ressemblait à aucun de mes scénarios. Je lâchais son bras, consciente que le toucher ne m'aiderait pas dans mes propos. « Je ne voulais pas te faire de mal, pas volontairement. » Je scrutais son regard, cherchant à savoir si il me croyait ou non. Je pourrais tout à fait comprendre qu'il ne veuille pas le faire. Des mots n'allaient pas effacer les six derniers mois, les questions sans réponses, les sentiments. Je savais qu'il m'aimait autant que je l'aimais et mon départ avait du le blesser. Mais je n'aurais pas pu rester. Être avec moi l'aurait empêché d'accomplir ses rêves. Il avait fallu d'une fois pour que je comprenne que j'étais un obstacle et qu'il valait mieux que je disparaisse avant qu'on ne puisse plus rien faire. J'avais de nouveau baissé le regard, quittant ses yeux pour fixer son torse caché sous son manteau.


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MessageSujet: Re: Christmas brings miracles... Or not ! ~ Robyn TERMINÉ   Christmas brings miracles... Or not ! ~ Robyn  TERMINÉ EmptyMar 16 Déc - 17:51

Christmas brings miracles... Or not !

ft. Robyn et Julian


« Mieux vaut être amant sans être aimé qu'amant aimé, puis trahi. »
Je n’étais pas le genre d’homme au quotidien qui usait de grossièreté et pourtant dieu seul savait qu’à Paris avec son environnement stressant, les gens pouvaient se laisser emportés par leurs émotions avec aisance. Il avait fallut que je me retrouve face à mon ex compagne pour échapper à ce principe ci, et à un autre : Soit toujours doux avec une femme. J’étais de nature respectueuse. Je le devais à ma mère qui s’était toujours appliquée à m’enseigner à tenir les portes, porter les choses lourdes, des choses qui me paraissaient être naturelles à mes yeux. Pourtant là je dérapais, je me laissais envahir par quelques émotions négatives. Une fois lorsque j’avais demandé à celle qui m’avais élevée pourquoi elle demeurait avec son mari malgré quelques disputes à mon égard, elle m’avait alors répondu : « Julian, le contraire de l’amour, ce n’est guère la haine, c’est indifférence, A mes yeux haïr quelqu’un c’est l’aimer d’une manière différence. On ne se laisse pas blesser par une personne à laquelle on ne tient guère. Elle avait eu raison, celle qui m’avais le plus blessé se tenait face à moi. C’était la personne que j’avais le plus aimé, mais aujourd’hui qu’en était-il ? Je tressaillais sous son contact, sous le fait que la rouquine osait me retenir par le bras. Reprenait-elle enfin ses esprits à mon égard ? Mes sourcils se fronçaient j’oscillais entre différents sentiments que je ne parvenais moi même pas à identifier. J’étais un volcan qui menaçait de rentrer en éruption à tout moment. C’était un autre Julian qu’elle découvrait. Lorsqu’un jour en sa présence on m’avait demandé pourquoi je ne me mettais presque j’avais en colère j’avais répondu : Je me met en colère que lorsqu’on me pousse à bout, comme tous je suis humain. Juste nous avons tous notre ligne rouge. Ce soir Robyn était ma ligne rouge. Bien que jamais je ne lèverais la main, ma seule arme en cette nuit de neige était : Mes mots.


Je m’en voudrais certainement en rentrant seul dans mon appartement, qui savait, mais j’aurais au moins crevé l’abcès. « Attends je...»  Attend tu quoi ? Tu regrettes ? Tu aimerais revenir en arrière ? Tu aimerais tout effacé ? L’un comme l’autre nous savions que c’était guère possible. Les blessures, les fêlures ne pouvaient guère s’envoler d’un claquement de doigt. « Je...Je suis désolée. »  Là je perdais patience, présenter des excuses, mon ex n’avait-elle donc que cela en bouche ? J’allais la couper dans son élan lorsque enfin une phrase différente émergeait de ses lèvres torturées. « D'être partie comme ça. Je...Je m'en veux, vraiment. »  Des phrases bancales, pourtant l’artiste était de nature intellect et savait manier les mots avec dextérité. J’étais tombé sous son charme pour cette raison, mais là je ne la reconnaissait réellement pas. Je supposais que je n’étais guère un monstre, même si j’avais revêtu un masque de neutralité et de froideur, les sanglots m’atteignaient. Néanmoins l’objectif était bien trop important. Par le passé, lorsque nous formions un nous, je me serais certainement précipité pour la prendre dans mes bras, afin de lui offrir une étreinte avec l’objectif de la faire rire et l’emmener quelques part lui changer les idées. Mais pour le moment ce rôle de m’incombait plus. « Et je voulais nous éviter une rupture difficile. Je préférais être brève, quitte à ce que tu me détestes et que tu puisses passer à autre chose plus facilement. »  La rupture n’avait été que aisée pour Robyn. Enfin la demoiselle osait mettre pareil mot dessus ce qui ternit davantage mon visage me faisant à peine prendre consciences des autres phrases qui défilaient. « Je ne voulais pas te faire de mal, pas volontairement. »  clôturait à merveille un discours qui ne m’avais guère aidé, bien au contraire.


Le silence semblait être notre meilleur allié ce soir, je pesais pas mes mots, je restais juste sans voix et ce n’était guère positif avant de me reprendre. Pas de rupture difficile ? Mais ouvre les yeux ! Regarde moi. J’ai quitté Paris parce que je n’en pouvais plus de vivre dans cette ville où j’avais l’impression d’avoir des souvenirs à chaque coin de rue avec toi. J’ai mis des semaines à réaliser que oui c’était définitif, tu rompais en fuyant ! Comment crois-tu que je me sentais ? Quelle estime de moi même crois-tu que j’avais ?! Je ME suis détesté avant de pouvoir te haïr ! J’ai refais cette demi année ensemble en me demandais que ce MOI j’avais fais pour que tu partes. Je dû prendre une inspiration et même en pause me retournant un instant pour inspirer profondément. Ce n‘était guère le moment que je perde le contrôle sur moi même. Tu oses me dire que tu avais une bonne raison de le faire, arrête de te mentir à toi même Powell. Si c’était le cas tu m’aurais fais part de cette raison. Pour toi j’étais prêt à beaucoup. La veille encore je te l’avais dis. Je suis pas un monstre, j’aurais compris. Oui ça aurait été difficile de te laisser partir, mais je l’aurais fais par amour pour toi ! Et tout deux nous aurions put nous reconstruire. A la place regarde nous ! Je me suis rendu que tu n’avais absolument pas confiance en moi en réalité. Un homme passait et nous observais intrigué, un froncement de sourcil suffisait à vite le faire partir et me permis de reprendre : Encore aujourd’hui je me dis qu’il y en un autre. Que cela expliquerait tout. Mais qu’est-ce que j’ai le droit d’y redire. Je suis plus personne personne et ce depuis six mois. Si tu voulais qu’on en reste au simple stade de l’amitié, Tu aurais du me le dire dès le début, un râteau j’aurais toléré. Ton geste beaucoup moins. Tu diras merci à ta sœur, à défaut que ça ai arrangé les choses et d’avoir des explications construites, je me dis que j’ai peut-être pas tant à m’en vouloir que cela. Amuses toi bien dans ta nouvelle vie anglaise.

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Robyn V. Powell

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MessageSujet: Re: Christmas brings miracles... Or not ! ~ Robyn TERMINÉ   Christmas brings miracles... Or not ! ~ Robyn  TERMINÉ EmptyMer 17 Déc - 19:51



« Cause you're not where you belong. Inside my arms. »



J'avais rêvé de ce moment des centaines de fois. J'avais imaginé pouvoir m'excuser, lui faire comprendre pourquoi j'étais partie comme cela, que j'avais voulu le protéger. J'avais imaginé qu'il me comprenne, pas forcément qu'il me pardonne. Mais je n'avais pas imaginé qu'il puisse ne pas me croire. J'avais tenté de m'expliquer mais son visage s'était fermé au fur et à mesure. Je sentais mon coeur se serrer à l'idée qu'il puisse avoir une mauvaise image de moi. Enfin, ça , c'était sûrement déjà fait.   « Pas de rupture difficile ? Mais ouvre les yeux ! Regarde moi. J’ai quitté Paris parce que je n’en pouvais plus de vivre dans cette ville où j’avais l’impression d’avoir des souvenirs à chaque coin de rue avec toi.» Je réprimais un sanglot. Cet argument je pouvais totalement le comprendre. C'était exactement ce que j'avais voulu éviter mais même à Londres il continuait de m'accompagner dans les cadeaux qu'il m'avait fait, dans les photos de mon téléphone, dans ma façon de dessiner. Tout et rien me rappelait sa présence. Ou plutôt son absence.   « J’ai mis des semaines à réaliser que oui c’était définitif, tu rompais en fuyant ! Comment crois-tu que je me sentais ? Quelle estime de moi même crois-tu que j’avais ?! Je ME suis détesté avant de pouvoir te haïr ! J’ai refais cette demi année ensemble en me demandais que ce MOI j’avais fais pour que tu partes.  » Culpabilité 1, Robyn 0. Je me sentais tellement coupable à ce moment présent. Je connaissais ma souffrance mais j'étais loin de mesurer la sienne. J'avais espéré qu'il ne m'en veuille pas à ce point, qu'il passe à autre chose. Mais à ces mots je comprenais que ce n'était pas le cas. Il se détourna un instant, reprenant sa respiration et ce geste me surprit. Je l'avais toujours connu calme et le voir s'énerver à cause de moi me faisait mal.   « Je.. » «Tu oses me dire que tu avais une bonne raison de le faire, arrête de te mentir à toi même Powell. Si c’était le cas tu m’aurais fais part de cette raison. » Je me figeais. Ses mots me ramenèrent six mois en arrière, début Juillet, au moment où j'avais pris conscience que notre relation était à un tournant important. Il y avait une décision à prendre et ma peur m'avait fait la prendre seule. Julian était plus âgé que moi, peut-être que nos attentes n'étaient pas les mêmes. À ce moment là, je refusais qu'on puisse se déchirer et qu'on en vienne à sacrifier nos rêves. «Pour toi j’étais prêt à beaucoup. La veille encore je te l’avais dis. Je suis pas un monstre, j’aurais compris. Oui ça aurait été difficile de te laisser partir, mais je l’aurais fais par amour pour toi ! Et tout deux nous aurions put nous reconstruire. A la place regarde nous ! Je me suis rendu compte que tu n’avais absolument pas confiance en moi en réalité.  » De nouveau les larmes roulèrent sur mes joues. Bien sur que si j'avais confiance en lui. J'aurais pu remettre ma vie entre ses mains sans avoir peur. C'est en moi que je n'avais pas confiance et sur les conséquences que ça pourrait avoir sur lui.

Il s'arrêta de parler, se tournant vers un passant qui nous fixait. Un regard de sa part et l'homme s'en alla. Julian pouvait être impressionnant quand il le désirait mais jamais je n'avais eu peur de lui. « Encore aujourd’hui je me dis qu’il y en un autre. Que cela expliquerait tout. Mais qu’est-ce que j’ai le droit d’y redire. Je suis plus personne et ce depuis six mois. Si tu voulais qu’on en reste au simple stade de l’amitié, Tu aurais du me le dire dès le début, un râteau j’aurais toléré. Ton geste beaucoup moins. » Je baissais le regard, honteuse. C'est vrai que de son point de vue mon geste était d'une lâcheté sans nom. À sa place, j'aurais réagi de façon similaire. « Tu diras merci à ta sœur, à défaut que ça ai arrangé les choses et d’avoir des explications construites, je me dis que j’ai peut-être pas tant à m’en vouloir que cela. Amuses toi bien dans ta nouvelle vie anglaise. »
Au moment où il prononça le mot sœur, je tiquais et relevais la tête. « Ma sœur ? Pourquoi tu parles de ma sœur ?» Je me souvenais lui en avoir vaguement parlé mais sans plus. Elle n'était venu que très peu de fois à Paris et pendant les périodes où Julian n'était pas là. Elle me tenait compagnie pendant qu'il partait voir sa famille ou des amis. Il ne l'avait jamais rencontré. « Je ne vois pas trop le rapport mais bref...» Je passais mes mains sur mon visage, essuyant mes larmes et sûrement les traces de mascara au passage. « Julian, j'ai toujours eu confiance en toi, depuis le premier jour. J'ai encore confiance en toi aujourd'hui mais en moi non. Il n'y a personne d'autre, mon départ n'a même rien à voir avec une quelconque personne. Juste moi.» Je glissais mes mains dans les poches de mon manteau. « Je conçois que mon geste était égoïste, je n'y ai pas pensé sur le moment, j'ai...j'ai paniqué. Je crois..» murmurais-je. « Ne crois pas que la rupture fut facile pour moi. C'était déchirant. J'ai voulu revenir plusieurs fois, tout t'expliquer mais à chaque fois je me rappelais comment j'étais partie. Et rien ne pourrait effacer ça. Tu me parles d'amitié, mais tu sais aussi bien qu'on aurait pas pu être que des amis...» En disant cela, je fixais son regard. J'essayais de voir si je pouvais encore sauver mon image à ses yeux. Quand je l'avais rencontré j'étais cette petite anglaise qui débarquait sans rien connaître de la France. Sous ses yeux j'avais grandis, évolué, j'avais appris à l'aimer. J'étais convaincue que j'étais devenue une bonne personne en grande partie grâce à lui, et j'étais tellement attachée à lui que je n'aurais pu rester son amie. « Ma nouvelle vie anglaise ? Elle est nouvelle oui mais elle n'est pas merveilleuse… Julian, ne crois pas que tout va bien. Je ne m’apitoie pas sur mon sort car je sais très bien que je t'ai fais énormément de mal. Je n'attends pas que tu me pardonnes, juste que tu me comprennes..» Il serait difficile pour lui de me comprendre en ne connaissant pas la vérité mais je ne savais pas si j'étais prête à lui dire. Je ne savais pas comment il pourrait le prendre. Ce n'était pas un sujet facile à aborder avec lui ou qui que ce soit. Personne n'était au courant. J'avais gardé cela pour moi, enterrant ce secret au fond de moi.


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MessageSujet: Re: Christmas brings miracles... Or not ! ~ Robyn TERMINÉ   Christmas brings miracles... Or not ! ~ Robyn  TERMINÉ EmptyJeu 18 Déc - 11:17

Christmas brings miracles... Or not !

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« Mieux vaut être amant sans être aimé qu'amant aimé, puis trahi. »
Je la fixais, j'écoutais, malgré ma colère j'étais au moins capable d'une telle chose. Des explications j'en souhaitais depuis le début alors je pouvais bien au moins prendre mon mal en patience. Néanmoins revoir Robyn c'était comme s'asseoir dans un immense cinéma, seul, ou l'on passera le film d'une vie ensemble. Douloureux. Six mois, rien par rapport au six années d'attente avant que l'on se décide à franchir un cap ho combien important. Pourtant j'avais cru que pendant cette demi année, les choses se déroulaient à merveille, la phrase "l'amour rend aveugle" avait-elle donc prit dans son sens dans notre cas ? Malgré la haine, ou plus exactement le fait que j'étais blessé, l'espoir dans un sens subsistait toujours. Je m'en voulais à moi même d'une telle faiblesse, je m'étais promis de me durcir suite à cette chute ho combien douloureuse. Néanmoins j'étais un homme avec un coeur, voir les larmes demeurait tout de même une chose qui m'insupportais. Je me faisais force, poings crispés, mes propres ongles s'enfonçant dans ma chair pour rendre physique ma douleur psychologique. « Ma sœur ? Pourquoi tu parles de ma sœur ?». Haussement de sourcils -Au moins je les fronçais pas !- j'avais connu mon ancienne rouquine plus vif d'esprit que ça habituellement. N'avait-elle pas comprit que son aînée était à l'origine de cette rencontre qui n'était en rien fortuite à la différence de notre première ? Je passais outre. Malgré tout je ne souhaitais pas mettre dans la mouise cette dernière qui n'avait voulu que bien faire. De plus fallait pas se leurrer. Nous n'étions pas dans un film où les deux héros se seraient regardés et pardonnés sans un mot avant de se jeter dans les bras l'un de l'autre. C'était la réalité et nous la subissions.

« Julian, j'ai toujours eu confiance en toi, depuis le premier jour. J'ai encore confiance en toi aujourd'hui mais en moi non. Il n'y a personne d'autre, mon départ n'a même rien à voir avec une quelconque personne. Juste moi.» Finalement j'aurais sûrement préféré qu'il y ai un autre homme ou même une femme parce que techniquement l'artiste m'avouais de but en blanc qu'elle était parti à cause d'elle même. Cela signifiait forcement que quelque chose clochait. On ne quittait pas un foyer où on s'épanouissait à moi d'être masochiste. J'accusais de nouveau le coup mes sourcils revenant à la normale mais mon regard se ternissant.  « Je conçois que mon geste était égoïste, je n'y ai pas pensé sur le moment, j'ai...j'ai paniqué. Je crois...Ne crois pas que la rupture fut facile pour moi. C'était déchirant. J'ai voulu revenir plusieurs fois, tout t'expliquer mais à chaque fois je me rappelais comment j'étais partie. Et rien ne pourrait effacer ça. Tu me parles d'amitié, mais tu sais aussi bien qu'on aurait pas pu être que des amis...». Comment mon interlocutrice pouvait elle associer panique avec le fait qu'elle voulait à la suite de cela revenir. Dans le fond j'avais tapé juste, notre relation n'avait pas su lui convenir. Elle avait brisé le deal, je lui avais dis que j'exigeais juste deux choses. Fidélité, lui disant que ça je doutais qu'elle le brise et la communication. Bim, échec et mat ou touché coulé. « Ma nouvelle vie anglaise ? Elle est nouvelle oui mais elle n'est pas merveilleuse… Julian, ne crois pas que tout va bien. Je ne m’apitoie pas sur mon sort car je sais très bien que je t'ai fais énormément de mal. Je n'attends pas que tu me pardonnes, juste que tu me comprennes..» Comment comprendre une demoiselle qui vous fuyait ? Impossible.

Je secouais la tête avec un léger rire, mais ce n'était guère de l'humour cela prouvait que j'étais juste poussé à bout, c'était là la pure vérité. Et en une phrase je m'efforçais de démolir toutes ses justifications : Confiance en moi ? Si c'était le cas tu serais venue me voir, tu m'aurais dis : Julian, j'ai peur parce que.... Je ne sais même pas pour quelle raison tu étais effrayée. Rends toi compte ! NOUS aurions put trouver une solution, ENSEMBLE. Tu demandes de me comprendre, mais j'ai l'impression de connaitre le quart de l'histoire et encore. Pour avoir des justifications on a dû se croiser, comptais-tu un jour me dire pourquoi ? Comptais-tu au moins écrire une lettre et me l'envoyer ? Moi j'en ai pas l'impression. Je pris une profonde inspiration. Tu dis toi même que nous n'aurions pas pu rester qu'au stade de l'amitié. Seulement tu t'ai enfuie donc je pense que tu ne trouvais pas matière à te satisfaire dans notre relation. Personnellement j'avais trouvé l'équilibre. J'ai sans doute ma part de tord, j'ai rien vu, j'ai été bien con à ce propos. J'attendais juste que tu me dises si un truc clochait et je l'aurais changé. Enfin peut-être que je me reposais trop sur mes acquis. Ma voix semblait moins puissante, comme si j'étais juste las. Notre discussion menait-elle quelque part ? Je l'ignorais. Je peux faire expédier le reste de tes affaires si tu le souhaites, je ne te dérangerais pas dans ta reconstruction. Ta soeur passe par elle, elle m'enverra un message elle a mon numéro et mon facebook. Ne lui en veux pas, elle pensait bien faire en nous confrontant, moi même j'ignorais ses plans. Elle voulait juste me rencontrer et comprendre.

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Robyn V. Powell

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MessageSujet: Re: Christmas brings miracles... Or not ! ~ Robyn TERMINÉ   Christmas brings miracles... Or not ! ~ Robyn  TERMINÉ EmptySam 20 Déc - 0:48



« Cause you're not where you belong. Inside my arms. »



Plus le temps passait, plus je me sentais mal à l'aise. Julian n'était visiblement pas près à me pardonner, et je ne pouvais même pas lui en vouloir. Je me détestais tellement pour l'avoir fais souffrir. Je le voyais sur son visage, je l'entendais dans sa voix. C'était une chose que je ne me pardonnerais sûrement jamais. Et si j'étais incapable de le faire, pourquoi le ferait-il ? Il lâcha un rire mais je savais qu'il était faux. Il essayait de garder la tête haute mais je savais que ça le touchait. Et qu'il m'en voulait, bien plus que je pouvais l'imaginer. « Confiance en moi ? Si c'était le cas tu serais venue me voir, tu m'aurais dis : Julian, j'ai peur parce que.... Je ne sais même pas pour quelle raison tu étais effrayée. Rends toi compte ! NOUS aurions pu trouver une solution, ENSEMBLE. » À chaque accentuation de mot, mon estomac se nouait un peu plus. « Tu demandes de me comprendre, mais j'ai l'impression de connaître le quart de l'histoire et encore. Pour avoir des justifications on a dû se croiser, comptais-tu un jour me dire pourquoi ? Comptais-tu au moins écrire une lettre et me l'envoyer ? Moi j'en ai pas l'impression. » J'étais incapable de répondre à cela. Je n'étais pas quelqu'un de lâche mais la situation m'avait clairement dépassé. Du haut de mes vingt quatre ans, j'avais eu l'impression d'en avoir dix de moins, d'être complètement perdue. J'avais complètement paniqué, ne savant pas comment agir et à qui parler. J'avais peur, j'avais honte. J'avais l'impression que c'était un cauchemar et que j'allais me réveiller mais non. Et dans toute cette histoire, j'avais imaginé que fuir pouvait régler la situation. « Tu dis toi même que nous n'aurions pas pu rester qu'au stade de l'amitié. Seulement tu t'ai enfuie donc je pense que tu ne trouvais pas matière à te satisfaire dans notre relation. Personnellement j'avais trouvé l'équilibre. J'ai sans doute ma part de tord, j'ai rien vu, j'ai été bien con à ce propos. J'attendais juste que tu me dises si un truc clochait et je l'aurais changé. Enfin peut-être que je me reposais trop sur mes acquis. » J'ouvrais la bouche, cherchant à dire quelque chose mais je compris qu'il n'en avait pas finit. Je n'osais pas répondre de peur d'aggraver la situation. Bien sur qu'il me satisfaisait. Il était tout ce dont j'avais pu rêver. Comment pouvait-il penser cela ? Est-ce que j'avais pu lui faire penser qu'il ne me suffisait pas ? C'était tout à fait le contraire. Il me comblait sur tout les plans, je ne pouvais rien exiger de plus de sa part. Je n'avais rien exigé mais j'avais eu tellement peur de lui imposer quelque chose. « Je peux faire expédier le reste de tes affaires si tu le souhaites, je ne te dérangerais pas dans ta reconstruction. » Je me figeais, comme paralysée. M'expédier mes affaires ? En avais-je oublier chez lui ? Sûrement. Me les rendre, ça rendait la rupture tellement réelle, tellement douloureuse. Il me sortait de sa vie comme je l'avais fais. Est-ce que c'était cette douleur qu'il avait ressenti ? «Ta sœur, passe par elle, elle m'enverra un message elle a mon numéro et mon facebook. Ne lui en veux pas, elle pensait bien faire en nous confrontant, moi même j'ignorais ses plans. Elle voulait juste me rencontrer et comprendre. » Je refoulais la colère que j'éprouvais pour ma sœur. Même si ses intentions n'étaient pas mauvaises, elle s'était introduis dans ma vie privée par je ne sais quel moyen et je détestais cela. Je ne voulais pas qu'on fouille mon passé. Et encore moins qu'on s’intéresse à Julian.

L'épisode de ma sœur m'avait quelque peu réveillé, poussant mes émotions hors de mon coeur. Julian se tenait devant moi, il attendait des explications, du moins il les avait attendu. « Tu me suffisais.» Ma voix était presque un murmure. Il me regarda, m’incitant silencieusement à continuer. « Tu me suffisais, sur tout les plans. Tu me rendais heureuse. Avec toi j'avais l'impression d'avoir le monde à portée de bras, comme si je pouvais avoir ce que je voulais et ce que je voulais je l'avais déjà, toi. » C'était comme ne plus avoir de filtre. Tout ce que je gardais sur le coeur depuis des mois sortait, se déversait sans que je le contrôle. « Je suis consciente de ce que j'ai perdu. Quand je t'ai quitté, j'ai laissé une partie de mon coeur avec toi. J'ai arrêté de vivre pour commencer à survivre. J'aurais voulu avoir moins peur de te parler. Te dire que ça n'allait pas, que j'avais besoin de toi mais..» L'air semblait me manquer. J'avais du mal à respirer correctement et à parler en même temps. C'était presque faire comme une crise d'angoisse. « C'était les conséquences qui m'effrayaient. Je ne voulais pas que tu te sentes obligé de quoi que ce soit, que tu renonces à tes rêves à cause de moi. Parce que ça, je me le serais jamais pardonné. » Mes phrases n'avaient sûrement aucun sens pour lui. Il devait se dire que je cherchais des excuses. Dans un sens oui, mais j'essayais surtout de lui faire comprendre que je n'étais pas partie de gaieté de coeur. « Julian, la raison de mon départ c'est que… J'ai cru être enceinte.» Je n'osais même plus le regarder. Nous n'avions jamais parlé enfant ou d'un quelconque engagement. En même temps, nous sortions depuis le début de l'année, un bébé n'était pas du tout au programme. Nous n'étions que depuis peu en couple, nous ne vivions même pas officiellement ensemble. Comment j'aurais pu lui imposer cela ? Julian commençait à faire des expos et un enfant n'aurait été qu'un obstacle à sa carrière. Et je ne voulais pas être celle qui le priverait de cela.


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MessageSujet: Re: Christmas brings miracles... Or not ! ~ Robyn TERMINÉ   Christmas brings miracles... Or not ! ~ Robyn  TERMINÉ EmptySam 20 Déc - 20:46

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« Mieux vaut être amant sans être aimé qu'amant aimé, puis trahi. »
Il y a cet instant, ce premier regard, la première rencontre. On dit toujours que le premier avis sur une personne, la première intuition, sera importante pour la suite d'une relation. Personnellement je m'en souviens comme si c'était hier et pourtant cela remonte bien plus que cela. Effarant comme le temps aime se jouer de nous en fonction des situations. Un cours, alors que je posais nu pour aider un camarade et avoir un billet. Un regard et des rougeurs. Cette élève timide n'osant me détailler et pourtant qui me fascinait de part son expression concentrée. Son expression d'artiste comme j'ai aimé la surnommer, grand dieu que j'avais aimé taquiner Robyn avec ceci. Je me souviens que je n'avais presque pas détaché mon regard de cette inconnue qui semblait différente. Aujourd'hui je maintiens encore cette version. Se fut celle pour qui j'ai osé faire le premier pas, ne vous fiez pas aux apparences je ne suis guère un homme sur de soi bien au contraire. J'ai pris le risque de tout détruire par nécessité d'avoir plus qu'une simple amitié. Elle fut ma muse, celle qui m'a encore fait prendre davantage gout à l'art or je pensais ceci impossible. La personne qui avait su me faire croire que l'amour était possible malgré l'exemple désastreux offert par mes parents. Mon ex petite amie m'avais donné des aile, m'avais fait frôlé les étoiles imaginez-vous combien la chute fut brusque et douloureuse. Aujourd'hui j'aurais eu besoin d'elle pour mon secret mais à l'heure actuelle j'étais seul esseulé et le coeur brisé face à ma destiné. J'avais le pouvoir de tout changer, le choix de pardonner ou de continuer.

J'écoutais, analysais et intégrais. J'étais un homme de temps, le genre d'individu qui avait besoin de temps pour peser le pour et le contre, avait le besoin de comprendre et d'analyser. Fait qui tranchait avec mon art, le seul instant de lâcher prise qui m'obligeait à être "spontané". Et là on pouvait dire que ma réaction fut en rien calculée. D'abord voyons celles avant la bombe lâchée par ma chère et tendre partenaire voulez vous. « Tu me suffisais, sur tout les plans. Tu me rendais heureuse. Avec toi j'avais l'impression d'avoir le monde à portée de bras, comme si je pouvais avoir ce que je voulais et ce que je voulais je l'avais déjà, toi. » Premier impact, qui me laissais assez perplexe et détruisant une bonne partie de mes théories pour le moins foireuses au final. Ce n'était pas une menteuse, malgré sa fuite je restais persuadé que Robyn disait la vérité. « Je suis consciente de ce que j'ai perdu. Quand je t'ai quitté, j'ai laissé une partie de mon coeur avec toi. J'ai arrêté de vivre pour commencer à survivre. J'aurais voulu avoir moins peur de te parler. Te dire que ça n'allait pas, que j'avais besoin de toi mais... C'était les conséquences qui m'effrayaient. Je ne voulais pas que tu te sentes obligé de quoi que ce soit, que tu renonces à tes rêves à cause de moi. Parce que ça, je me le serais jamais pardonné. » Là j'étais complètement perdu, clairement il y avait quelque chose qu'elle me disait pas. La véritable raison de son départ. La rousse semblait bouleversée, moi même j'étais perturbé alors que peu à peu mon masque d'impassibilité de fracturait et sous la dernière annonce il volait définitivement me faisant chanceler.

« Julian, la raison de mon départ c'est que… J'ai cru être enceinte.» Mes yeux s'étaient écarquillés et j'avais expiré avec violence l'air présent dans mes poumons en oubliant d'inspirer de nouveau alors que j'avais l'impression de me prendre un coup direct dans l'estomac. Mon cerveau avait dû mal à intégrer, non, c'était moi et moi seul qui refusait d'admettre que c'était la cause de son absence depuis une demi année. Impossible... Non... C'était murmuré, comme une évocation pour moi et moi seul. Pour prendre conscience que je ne rêvais pas. La colère montait davantage, un mécanisme de défense comme lorsque j'étais face autrefois à mon père. Et tu pensais m'en parler quand ! Bon sang, Robyn, on parle d'un enfant là ! Tu es partie à cause du fait que tu aurais pu être enceinte, tu pensais que j'allais l'abandonner ?! Vous abandonnez ?! Cette fois se fut la poubelle qui subissait mon courroux d'un coup judicieusement placé alors que je faisais quelques pas pour retrouver une pointe de calme, il me fallut au moins plusieurs minutes. Mon interlocutrice savait que le sujet famille était sensible en vu de mon passé, cependant elle ignorait qu'un nouveau facteur rentrait en compte à ce propos. Donne moi des explications plus poussées, je veux tout savoir de A à Z. J'avais énoncé cela sans même la regarder. Lever la main sur elle ? Jamais, mais j'avais besoin de marcher, cela évacuais le cumul non seulement de cette révélation mais de ces six mois d'absence. Une vrai bombe. Je faisais jouer la main qui avait frappé dans la poubelle, j'aurais probablement une ecchymose, un peu de sang coulait mais j'avais d'autres chats à fouetter en ce moment même.

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Robyn V. Powell

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MessageSujet: Re: Christmas brings miracles... Or not ! ~ Robyn TERMINÉ   Christmas brings miracles... Or not ! ~ Robyn  TERMINÉ EmptyLun 22 Déc - 0:47



« Cause you're not where you belong. Inside my arms. »



C'était sûrement le conversation la plus gênante et humiliante de ma vie. Je ne contrôlais absolument rien. J'étais dehors, en pleine rue, face à mon ex-petit-ami que j'avais quitté six mois plus tôt sans explication. Je venais de lui révéler la raison de mon départ, raison que j'avais gardé pour moi et uniquement pour moi. Les yeux baissés, je n'osais pas relever la tête. Je l'entendis souffler, et puis sa voix, ou plutôt un murmure. « Impossible... Non... » Je le connaissais suffisamment bien pour savoir que ça n'annonçait rien de bon. « Et tu pensais m'en parler quand ! Bon sang, Robyn, on parle d'un enfant là ! Tu es partie à cause du fait que tu aurais pu être enceinte, tu pensais que j'allais l'abandonner ?! Vous abandonnez ?! » J'avais sursauté en entendant le ton de sa voix transpirant de colère mais je reculais dans un pas quand je le vis s'en prendre à la poubelle. Il n'était pas violent, mais je pouvais comprendre que ce que je venais de lui dire pouvait le perturber. Avoir un enfant. Ce n'était pas un sujet facile à aborder, et encore moins pour lui. Je savais que Julian avait quelque soucis avec sa famille et en particulier avec son père, et je comprenais que ma nouvelle le perturbait. Il restait à distance, ne me regardant même pas. Je pouvais voir sa main saigner quelque peu mais je savais que si je m'approchais, il me repousserait. « Donne moi des explications plus poussées, je veux tout savoir de A à Z.  » Sa voix était froide, distante. Je me sentais mal à l'aise. Je ne voulais pas que cela se passe comme ça, qu'il l'apprenne comme ça. Ce n'était pas un sujet qu'on abordait n'importe comment et si je voulais qu'il comprenne mon départ, l'apprendre dans une rue n'aiderait pas. Quelques minutes passèrent sans que je ne parle. Je cherchais mes mots, les bons, ceux qui pourrait lui faire comprendre que je n'avais voulu que son bien.

« C'est début juillet que j'ai cru que...enfin tu sais. Ca faisait quelques jours que je ne me sentais pas bien,que j'avais des vertiges mais je pensais pas que c'était ça. Et puis je me suis dis que y avait peut-être une chance que ça le soit. Et à ce moment là, pendant que j'attendais le résultat, j'ai commencé à réfléchir à tout ce que ça changerait si c'était positif.» Les trois minutes les plus angoissantes de ma vie. « Je n'avais pas peur que tu m'abandonnes, que tu me laisses seule avec le bébé. Non, ça je savais que tu serais là, c'est ce dont j'avais peur. » J'essayais de ne pas pleurer de nouveau. J'inspirais et expirais profondément. « Si j'avais été vraiment enceinte, ça aurait tout bouleversé. Comment j'aurais fais pour trouver un travail ? J'avais fini mes études mais pas ma vie. J'aurais du m'arrêter avant même d'avoir commencer. » Tout le monde savait à quel point il était difficile de trouver un emploi juste après ses études et encore pire dans mon domaine. Mais il n'y avait pas que ça qui jouait. « Et puis, il y avait toi… Comment aurais-tu pris la chose ? On en avait jamais parlé, on ne s'était pas projeté aussi loin. On ne vivait même pas ensemble alors élever un enfant.. C'était surréaliste. Et puis, je ne voulais pas t'imposer quoique ce soit..» Il fallait que je fasse attention à mes mots. « T'avais tellement de choses de prévus, je ne te reproche rien hein, j'étais même ravie que tout fonctionne pour toi. J'ai toujours reconnu ton talent et je t'aurais soutenu dans tout tes projets mais je ne voulais pas te priver de quoique ce soit. Un enfant, c'est des responsabilités mais surtout du temps et je ne voulais pas te l prendre. Je me voyais déjà gâcher ta vie, t’empêcher d'aller au bout de ce que tu voulais faire. Je ne pensais qu'à ça pendant ces trois minutes, et quand j'ai vu que c'était négatif, j'ai compris que je pouvais t'offrir une seconde chance. Je ne pouvais pas gâcher ta vie.» C'était égoïste dans un sens, mais le but ne l'était pas. J'avais fais ce test et le résultat m'avait fait l'effet d'une décharge. J'aurais pu être enceinte, mais je ne l'étais pas. C'était un rappel à la vie et aux changements que ça pouvait impliquer. Je m'étais donc résolu à croire ce test, à le voir comme un avertissement. Je ne pouvais pas être enceinte, pas maintenant. « Sur le moment j'ai cru que c'était mieux ainsi. Si je t'en avais parlé, tu te serais sentis responsable. Tu m'aurais sûrement dis que tes projets n'étaient pas aussi importants que ça mais ce n'est pas ce que je pense. Je ne veux pas être un boulet, je ne voulais pas être ton boulet.»

Est-ce que ça suffirait ? Aucune idée. Je ne pouvais pas l’empêcher de me détester, et peut-être que c'était même mieux comme ça. Je ne savais pas ce que ma sœur avait bien pu lui dire ou faire pour qu'il vienne ici, mais jamais je n'aurais voulu qu'il le sache ainsi. Voir qu'il le sache tout court. « Je ne savais pas comment aborder la question.. J'avais tellement honte de ne pas avoir fais attention, d'avoir tout risqué. Je voulais pas que tu me prennes pour une fille débile, une du genre à te faire un enfant dans le dos. » Je le regardais enfin, cherchant son visage pour y déceler une réaction. Je ne savais pas trop ce que je voulais qu'il me dise. À ce stade là, j'étais complètement perdue. Il était resté silencieux tout le temps que je parlais. J'osais faire un pas puis deux dans sa direction, attrapant son bras, celui où il venait d'éclater sa main. « Julian ?… » murmurais-je, croisant enfin son regard.


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MessageSujet: Re: Christmas brings miracles... Or not ! ~ Robyn TERMINÉ   Christmas brings miracles... Or not ! ~ Robyn  TERMINÉ EmptyJeu 25 Déc - 20:35

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« Mieux vaut être amant sans être aimé qu'amant aimé, puis trahi. »
J' avais juste l'impression de voguer dans une dimension parallèle, ou vous savez ce genre de réalité alternative, oui parce que franchement je ne voyais pas ce qui pouvait justifier ou excuser un tel comportement. Bon sang j'avais réellement besoin d'un bon verre, un truc fort. Je n'étais pas homme à fuir les problèmes, encore moins à travers un quelconque nectar alcoolisé mais là s'en était juste trop pour moi. Certainement qu'en rentrant je me prendrais une bouteille, direction mon canapé devant un quelconque feuilleton télévisé de Noël, téléphone éteint et point.« C'est début juillet que j'ai cru que...enfin tu sais. Ça faisait quelques jours que je ne me sentais pas bien,que j'avais des vertiges mais je pensais pas que c'était ça. Et puis je me suis dis que y avait peut-être une chance que ça le soit. Et à ce moment là, pendant que j'attendais le résultat, j'ai commencé à réfléchir à tout ce que ça changerait si c'était positif. Je n'avais pas peur que tu m'abandonnes, que tu me laisses seule avec le bébé. Non, ça je savais que tu serais là, c'est ce dont j'avais peur. » Ces paroles eurent le don de me rendre perplexe, alors que je fronçais les sourcils. Beaucoup se plaignait que leur compagnon ou compagne déserte lors d'une telle annonce et moi on m'avait mit sur le côté parce que au contraire je m'en serais réjouis mais qu'est ce que c'était que ce bordel ?! « Si j'avais été vraiment enceinte, ça aurait tout bouleversé. Comment j'aurais fais pour trouver un travail ? J'avais fini mes études mais pas ma vie. J'aurais du m'arrêter avant même d'avoir commencer.  Et puis, il y avait toi… Comment aurais-tu pris la chose ? On en avait jamais parlé, on ne s'était pas projeté aussi loin. On ne vivait même pas ensemble alors élever un enfant.. C'était surréaliste. Et puis, je ne voulais pas t'imposer quoique ce soit...T'avais tellement de choses de prévus, je ne te reproche rien hein, j'étais même ravie que tout fonctionne pour toi. J'ai toujours reconnu ton talent et je t'aurais soutenu dans tout tes projets mais je ne voulais pas te priver de quoique ce soit. Un enfant, c'est des responsabilités mais surtout du temps et je ne voulais pas te le prendre. Je me voyais déjà gâcher ta vie, t’empêcher d'aller au bout de ce que tu voulais faire. Je ne pensais qu'à ça pendant ces trois minutes, et quand j'ai vu que c'était négatif, j'ai compris que je pouvais t'offrir une seconde chance. Je ne pouvais pas gâcher ta vie.» Chaotique, oui je ne pouvais pas mieux résumé mon ressenti à ses propos. C'était juste.... Blessant. Oui ses mots me blessaient encore davantage. Plus exactement les raisons de son départ. Le reste je ne l'entendais qu'à demi, j'avais semble-il capté le plus important était c'était suffisant. le sang battant à mes tempes. Je captais les mots responsable et captait la notion de projet.

C'était confus, j'étais foutrement confus. Etre père.... Je pensais que la rousse avait compris. Compris que toujours j'agirais en conséquence d'une famille, à défaut d'en avoir une unie, j'aurais souhaité en créé une. Etre présent, paternaliste, être tout ce que lui n'avait su être. A la place de cela, Robyn avait choisis pour moi, me plaçant un peu de même nature qu'un arriviste. Relevant le regard se ne fut pas de la colère, pour la première fois on pouvait entrevoir mes blessures, les fêlures que je traînais depuis son absence détachant mon bras de sa poigne. Ma voix était un murmure : Je vais me réveiller, c'est un cauchemar. Ou alors j'ai eu un accident, je suis dans un coma profond. C'est pas possible. J'étais à bout, désespéré. Je craquais complètement, la bonne humeur que je traînais habituellement, ou du moins en apparence était bien loin. Qu'est-ce que j'ai fais pour mériter cela ? Bon sang, mais qu'est-ce que j'ai fais... Cela ne s'adressait à personne c'était des pensées murmurées. Mes yeux ne fixant aucuns points réellement, sous le choc certainement. Mon regard rencontrait celui de mon ex et je lui demandais, dénué de toute colère mais la voix brisée. Regarde moi, j'ai l'air heureux. regarde moi, j'ai l'air de m'épanouir à travers le que que tu as fais pour moi ? Non Robyn. Tu savais.... Tu savais que privilégier ma carrière était une chose à laquelle je me refusais, parce que c'était donner raison à mon géniteur, à celui que je ne surnommerais même pas papa. Je secouais la tête terrifié : Nous étions deux, tu aurais dû m'en parler. Jamais je ne t'aurais mis de couteau sous la gorge. A la place de cela tu as fuis... Si tu m'avais demandé du temps j'aurais compris, mais là je suis pas apte à te comprendre, pas pour le moment. C'est trop, même pour moi. Tu prétend m'aimer, mais aimer ce n'est pas ceci. C'est laisser libre choix à l'autre tout en lui faisant comprendre qu'on sera toujours là pour l'épauler. Le laisser faire des erreurs pour ensuite réconforter sans juger. Tu m'as ôté mon libre arbitre. Tu m'as tout enlevé. Je ne peins plus, ou c'est juste des esquisses et j'abandonne toutes créations depuis ton départ. Je fermais un peu les yeux et laissais échappé : Je l'aurais aimé, j'en aurais pris soin. j'aurais peins encore davantage inspiré. Je ne demandais pas être reconnu, juste à être heureux et je l'aurais été ainsi. A la maison pendant que toi tu aurais travaillé dehors, je l'aurais accepté mais ça, ça je sais pas si je le pourrais. A regret je réouvrais les yeux silencieux, mes mains s'étant glissée dans mes poches par instinct de protection. Mon nez s'étant glissé dans l'écharpe autour de mon cou, ma silhouette voûtée.

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Robyn V. Powell

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MessageSujet: Re: Christmas brings miracles... Or not ! ~ Robyn TERMINÉ   Christmas brings miracles... Or not ! ~ Robyn  TERMINÉ EmptyVen 26 Déc - 18:48



« Cause you're not where you belong. Inside my arms. »



Il se dégagea de ma main avec une vivacité qui me fit reculer. J'avais esperé l'apaiser mais j'obtenais tout le contraire. « Je vais me réveiller, c'est un cauchemar. Ou alors j'ai eu un accident, je suis dans un coma profond. C'est pas possible. » Je ne pouvais pas dire que j'étais déçue vu que j'avais créer cette situation, mais je ne pensais pas qu'il continuerait à réagir ainsi. Je commençais à me dire que j'aurais du tout garder pour moi, ne rien dire. « Qu'est-ce que j'ai fais pour mériter cela ? Bon sang, mais qu'est-ce que j'ai fais... » Je sentais la peine dans sa voix, le désespoir même. Ma culpabilité me revenait en pleine figure alors que son regard croisait le mien. Je me mordais la lèvre ne constant à quel point il était blessé. Je détestais blesser autrui mais lui encore plus. « Regarde moi, j'ai l'air heureux. regarde moi, j'ai l'air de m'épanouir à travers le choix que que tu as fais pour moi ? Non Robyn. Tu savais.... Tu savais que privilégier ma carrière était une chose à laquelle je me refusais, parce que c'était donner raison à mon géniteur, à celui que je ne surnommerais même pas papa. » Je voulais détourner les yeux mais j'en étais incapable. «  Nous étions deux, tu aurais dû m'en parler. Jamais je ne t'aurais mis de couteau sous la gorge. A la place de cela tu as fuis... Si tu m'avais demandé du temps j'aurais compris, mais là je suis pas apte à te comprendre, pas pour le moment. C'est trop, même pour moi. Tu prétend m'aimer, mais aimer ce n'est pas ceci. C'est laisser libre choix à l'autre tout en lui faisant comprendre qu'on sera toujours là pour l'épauler. Le laisser faire des erreurs pour ensuite réconforter sans juger. Tu m'as ôté mon libre arbitre. Tu m'as tout enlevé. Je ne peins plus, ou c'est juste des esquisses et j'abandonne toutes créations depuis ton départ.  » Je fus choqué. Je ne pensais pas que cela l'avait affecté à ce point. J'avais voulu le protéger et je m'étais trompée. À aucun moment je n'avais douté de lui, je prenais conscience que j'avais uniquement douté de moi. J'avais été confronté à une situation d'adulte et je n'en étais pas encore une. Ses yeux se fermèrent. « Je l'aurais aimé, j'en aurais pris soin. j'aurais peins encore davantage inspiré. Je ne demandais pas être reconnu, juste à être heureux et je l'aurais été ainsi. A la maison pendant que toi tu aurais travaillé dehors, je l'aurais accepté mais ça, ça je sais pas si je le pourrais. » Sa voix s'était brisé sur les derniers mots, et les restes de mon coeur avec. J'avais commis une énorme erreur en fuyant. J'avais voulu faire bien et je n'avais causé que le mal. Les quelques secondes pendant lesquelles il avait fermé les yeux me parurent énormément longues. Julian finit par ouvrir de nouveau les yeux, les mains enfoncés dans ses poches et le visage à moitié caché dans son écharpe.

Je restais silencieuse, cherchant mes mots. Quels mots pouvaient apaiser un homme blessé ? Quels mots pouvaient calmer sa peine ? Je ne savais plus quoi dire. « Je...Je ne sais pas quoi dire. Je suis désolée, je te jure que je pensais bien faire et je réalise que j'ai fais tout le contraire.. Jamais je n'ai voulu te blesser à ce point. » dis-je du bout des lèvres. Je combattais les larmes qui menaçaient de couler de nouveau. Du bout des doigts je retirais une boucle de mon visage. « Je n'aurais jamais du t'en parler, cela a aggravé la situation. Je préférais que tu me détestes pour t'avoir quitté, maintenant tu me détestes pour t'avoir privé d'une vie dont j'étais la seule à avoir peur. Je comprends maintenant que j'ai paniqué parce que je ne m'attendais pas à être confronter à une telle situation. Je ne pensais pas que ça m'arriverait maintenant et..» Et là je craquais. Les larmes eurent le dessus. « Tout ce que je peux dire n'arrangera rien. Rien ne pourra effacer les six derniers mois. Je suis..Je suis désolée, vraiment. Je t'ai aimé, et ce depuis le premier jour. Jamais je n'aurais imaginé partager la vie d'un homme tel que toi et je pensais encore moins te blesser comme je l'ai fais. Je m'en veux terriblement, je le comprends maintenant mais c'est trop tard.» Du bout des doigts je chassais les larmes de mon visage, du moins j'essayais. Autour de nous les passants s'arrêtaient parfois, trouvant curieux cet homme et cette femme qui se disputait depuis vingt bonnes minutes, voir plus. Il fallait que je parte. J'allais encore fuir mais je ne pouvais plus me montrer face à lui. Tout les souvenirs remontaient à la surface, mais la peine prenait le dessus. Julian était à Londres. Moi aussi. Nous risquions de nous recroiser, est-ce que je serais capable de supporter cela ? Et si il refaisait sa vie ? Est-ce que j'arriverais à le voir avec une autre ? À cette idée, mon coeur se serra. Instinctivement je posais ma main sur ma poitrine, comme si l'air me manquait. Non. J'en serais incapable. « Je..Je pense que je devrais partir.. Il n'y a plus rien à dire ou faire, j'ai totalement merdé et je le sais maintenant. Je nous ai fais du mal à tous les deux, j'ai voulu bien faire mais j'ai tout raté. Je ne peux m'en prendre qu'à moi. » J'avais murmuré la dernière phrase. Dans cette histoire j'étais la seule responsable. « J'espère que tu..tu » Je déglutissais. « Tu réussiras ici à Londres ou à Paris, ou n'importe où. Et que tu pourras me pardonner et passer à autre chose, à être heureux avec quelqu'un d'autre.» concluais-je, les larmes roulant sur mes joues, ravageant le masque d'insensibilité que je m'efforçais de porter. Je ne pouvais pas me montrer plus égoïste encore et l’empêcher d'être heureux. Julian était l'homme parfait et il méritait d'être heureux, mais pas avec moi. Je le fixais dans les yeux, imprimant son visage une dernière fois avant de faire demi-tour. Je savais que j'allais – une fois de plus – regretter mon comportement, mais qu'est-ce que je pouvais faire de plus ?


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Christmas brings miracles... Or not ! ~ Robyn TERMINÉ

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