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 les contraires s'attirent, c'est physiquement prouvé { feat robyn

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A. Elias Blackwell

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MessageSujet: les contraires s'attirent, c'est physiquement prouvé { feat robyn   les contraires s'attirent, c'est physiquement prouvé { feat robyn EmptyMar 25 Nov - 22:25

les contraires s'attirent, c'est physiquement prouvé.


Novembre 2014

Robyn & Elias

rp en cours/fini
météo et heure du rp : Dans l'après-midi, probablement une fraiche journée d'automne londonien.

résumé du rp : première rencontre entre deux jeunes gens que tout oppose, si ce n'est leur attrait indéniable pour l'art. Le choc des cultures promet d'être explosif..


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A. Elias Blackwell

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MessageSujet: Re: les contraires s'attirent, c'est physiquement prouvé { feat robyn   les contraires s'attirent, c'est physiquement prouvé { feat robyn EmptyMar 25 Nov - 22:49



   
   Robyn & Elias
   les contraires s'attirent, c'est physiquement prouvé.

O
ù est-ce qu'un mannequin, dj, dépendant sur les bords, et rebelle à temps plein passe justement son temps libre ? Dans n'importe quel endroit qui peut lui permettre de cotoyer des gens avec un minimum de matière grise dans le crane, matière grise qui leur serviraient à s'ouvrir au monde et non à se fermer dans des bouquins. Je n'ai aucune admiration face aux scientifiques de renoms, ni aucune jalousie face aux prix Nobel. Ces personnes méritent nos remerciements, car sans eux nous vivrions encore à la bougie, mais ils me méritent le respect et l'admiration que s'ils ont étaient assez malins pour s'ouvrir au monde.Au vrai monde. A ce qui nous touche tous, ce que nous avons vraiment besoin de comprendre. Enfin bon, je ne vais pas entamer un débat solitaire sur l'art ( totalement ironique pour une étudiante en médecine non ? xD ) mai toujours est-il que je me trouve aujourd'hui même à l'inauguration de la nouvelle exposition du White Cube, intitulé la folie des hauteurs.

Je vous passe la partie rébarbative, pour ne pas utiliser un autre mot, qui consiste à remercier, féliciter, applaudir chacun des artistes avant même d'avoir jeter un oeil à leurs oeuvres. Quel ramassis d'hypocrisie je vous jure. Mais bon, par chance celà se passe assez vite et je me retrouve à déambuler dans les allées, entre les peintures, photos, sculptures ou objets contemporains dont la signification reste encore abstraite à mes yeux. Une en particulier retient mon attention. Une exposition consacrée à un photographe qui s'est mis en tête de capturer le monde de la façon dont les fourmis le perçoivent. C'est bien sur dit avec plus de poésies et de réfléxion mais l'idée est là : nous montrer par une dizaine de photos à quel point nos devons nous remettre en question face au monde, monde par rapport auquel nous ne vallons pas plus qu'une colonie de fourmis. Je reste ainsi plusieurs secondes, voir même minutes je pense, à détailler cette collection quand je sens un regard sur moi. Vous savez ce sixième sens que l'on développe bizarremment quand une paire d'yeux nous fixe. Je ne tarde pas à remarquer que ce regard vient une jeune fille à mes cotes, une jeune fille rousse, visiblement très réservée à en juger par la rapidité qu'elle a mis à détourner le regard après s'être senti prise au piège. Avec tout le naturel que l'on me connait, je lui lance, l'air joueur et amical " Je me trompe si je dis que ce n'était pas le monde des minimoys que tu fixais il y a quelques secondes ? " Je l'interpelle sans plus de délicatesse, avec un naturel et un je-m'en-foutisme qui me colle à la peau. Ce qu'elle peut penser ? En quoi est-ce que celà m'atteint ? Si seulement le monde arrêtait de se torturer l'esprit avec des commodités inutiles.  
WILDBIRD
 
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Robyn V. Powell

Robyn V. Powell
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MessageSujet: Re: les contraires s'attirent, c'est physiquement prouvé { feat robyn   les contraires s'attirent, c'est physiquement prouvé { feat robyn EmptyMer 26 Nov - 16:22



❝Dessine moi comme une de tes françaises❞
Elias & Robyn
Je naviguais de personne en personne, souriant et offrant à mon aide à qui le désirait. Dire que j'étais stressée était un euphémisme. J'étais littéralement en train de me liquéfier de l'intérieur. Nous étions un jeudi soir et c'était le premier vernissage de la galerie auquel j'avais participé. J'avais fais du bon boulot, de l’excellent boulot même mais je ne pouvais m’empêcher d'éprouver cette pointe de stresse à l'idée que quelque chose n'aille pas, qu'un invité ne soit pas satisfait ou que sais-je encore. Je voulais que tout soit parfait. Et j'avais mis le paquet. Depuis Septembre que je travaillais dessus, j'avais passé énormément d'heure à prévoir avec l'artiste – dans le cas présent le photographe – l'emplacement de chaque œuvre, l'éclairage, le cartel d'explication. Je m'étais également occupé de la communication, me basant sur le carnet d'adresse de mon patron et avais convié le plus de monde possible. Même si l'exposition n'était pas digne de Robert Doisneau, j'étais convaincue qu'un public pouvait être intéressé par des photos en macro. La Folie des Hauteurs , ou comment les fourmis percevaient notre monde. Des photos moyen format sur des paysages taille géante, des déchets gigantesques ou encore d'autres insectes monstrueux. Définitivement pas mon genre ces dernières. Il fallait espérer que des achats se fassent. La nature c'était tendance non ?

J'avais revêtue un simple chemisier blanc, une jupe taille haute grise anthracite et de hauts escarpins rouges. J'étais petite de nature et ce soir il fallait que je me fasse voir. J'étais persuadée que White Cube avait du potentiel et pouvait devenir une des meilleures galeries de Londres. Après tout j'avais été engagé pour cela. Je me lançais à corps perdu dans le travail, consciente que j'avais de la chance d'avoir obtenu un poste dans le domaine que je souhaitais et ce à la sortie de mes études. Mes études. Des flash de Paris me revinrent en mémoire, et automatiquement mon cœur se serra. C'est fou comment cette vile pouvait à la fois représenter le meilleure comme le pire de ma vie. J'inspirais un bon coup, chassant les mauvaises pensées. Ce n'était surtout pas le moment de craquer. Je relevais la tête et me déplaçais de nouveau parmi les convives. Mon regard tomba sur un jeune homme. Je le voyais de dos, plutôt grand et musclé. J'avançais timidement dans sa direction jusqu'à me retrouver à ses côtés. Il était concentré sur une photos et je pouvais aisément le détailler. Un visage masculin, des traits fins mais tranchants, un joli port de tête. Mes vieux instincts d'observation de modèle vivant revinrent en force. Cela faisait un moment que je n'avais plus dessiné, ça me manquait. D'un coup il se tourna vers moi et ma seule réaction fut de détourner le regard. Bravo Robyn. «Je me trompe si je dis que ce n'était pas le monde des minimoys que tu fixais il y a quelques secondes ?  » Je sentis mes joues s’enflammer. Je n'avais jamais été d'une grande discrétion et cela se vérifiait encore une fois. Ne voulant pas paraître impolie, je lui offrais un sourire timide en me tournant vers lui. « Désolée... J'ai tendance à déconnecter par moment.» Je n'allais quand même pas lui dire que je venais de l'imaginer à moitié nu devant mon carnet de dessin. « L'exposition te plait ?» Tentative de diversion enclenchée. Je sentais que ce garçon n'allait pas abandonner facilement et qu'il allait se moquer de moi.



© Pando
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A. Elias Blackwell

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MessageSujet: Re: les contraires s'attirent, c'est physiquement prouvé { feat robyn   les contraires s'attirent, c'est physiquement prouvé { feat robyn EmptySam 29 Nov - 21:12



   
   Robyn & Elias
   les contraires s'attirent, c'est physiquement prouvé.

I
l ne faut pas plus de quelques secondes aux joues de ma très chère interlocutrice pour virer au rouge, symptôme de la jeune femme timide que je trouve assez amusant. Distrayant. Mignon peut-être. Toujours est-il que je lui rétorque un sourire en coin accompagné d'un acquiescement de la tête. Vous savez ce genre d'acquiescement surjoué qui signifie je ne te crois absolument pas mais je vais faire tout comme pour te faire plaisir. Un élan de prétention qui m'envahit et qui me pousse à ne pas la croire quand elle m'affirme qu'elle était juste déconnectée de la réalité, dans ses rêves ? Pas du tout. J'ai confiance en ce que je suis mais je ne suis pas prétentieux pour autant. Je ne suis juste pas idiot et j'ai bien remarqué son regard insistant et ses joues rouges qui ne peuvent pas être le fruit du hasard. Mais c'est tellement amusant de la voir se justifier que je préfère la laisser continuer encore un peu. Mais elle change rapidement et intelligemment de sujets en me demandant si j'aime l'exposition. Elle a l'air de travailler ici vu la tenue qu'elle porte et surtout vu son petit badge à l'enseigne de la galerie. Non, je ne suis pas si perspicace que ça, je sais juste lire les badges.. Toujours est-il qu'elle pense se sortir de sa gêne ainsi mais c'était très mal connaitre mon coté taquin et joueur. Je peux tout aussi bien être taquin, avenant et sociable que méfiant et distant mais disons qu'avec les jolies rousses c'est la première partie qui prime. " Ouais ! J'trouve le sujet innovant pour une fois ! Il m'intéresse beaucoup plus que toi apparemment.. Pas très professionnel hein ! " lançais je avec un petit clin d'oeil à la jeune femme qui ne savait déjà plus où se mettre. " Je pense pouvoir garder le silence sur cette faute professionnelle digne du licenciement si tu me dis ce qui t'as captivé comme ça " Car justement, malgré mon métier de mannequin, je n'ai pas la prétention de me considérer comme irrésistible ou captivant. Bien sur, je tourne tout ça avec humour pour lui faire comprendre que je n'ai en aucune cas l'idée de me la mettre à dos, mais au contraire, de divertir un peu nos deux après midi qui malgré cette exposition pour le moins intéressante, risquait d'être longue. Je la regarde alors, pas vraiment décidé à détacher mon regard du sien. Autant la perturber jusqu'au bout non ? C'est le moment que choisit un serveur pour m'accoster et me demander si je veux boire un verre, du cidre surement. J'accepte volontiers le verre et le lève face à la jolie rousse, lui lançant par la même occasion " Je t'en propose pas, faudrait pas aggraver ton cas ! "  
WILDBIRD
 
MessageSujet: Re: les contraires s'attirent, c'est physiquement prouvé { feat robyn   les contraires s'attirent, c'est physiquement prouvé { feat robyn EmptySam 29 Nov - 23:44



❝Dessine moi comme une de tes françaises❞
Elias & Robyn

Le regard qu'il me lança m'indiquait clairement qu'il savait ce que je fixais – qui je fixais pour être exacte – et qu'il ne lâcherait pas le morceau. Ses yeux se baladèrent sur moi, des pieds à la tête avant de se fixer sur mon badge. Bon maintenant il savait que je travaillais là, est-ce que ça l’empêcherait de m'embêter ? Je ne crois pas. « Ouais ! J'trouve le sujet innovant pour une fois ! Il m'intéresse beaucoup plus que toi apparemment.. Pas très professionnel hein ! » Si j'avais pu sourire au début de sa phrase, ravie qu'on apprécie l'artiste, je déchantais en écoutant la fin. J'avais raison en pensant qu'il se moquerait de moi. Je croisais les bras, le fixant sans aucune gène cette fois. « ...» « Je pense pouvoir garder le silence sur cette faute professionnelle digne du licenciement si tu me dis ce qui t'as captivé comme ça  » Il m'avait coupé la parole. « Je ne risque pas de me faire virer étant donné que j'ai tout fais sur cette expo. Andrew ne prendrait pas le risque de se séparer de moi. » On pouvait percevoir la fierté dans ma voix mais j'étais sincère. J'avais énormément travaillé sur cette expo et Andrew le savait parfaitement. Ce n'était pas pour rien que la propriétaire d'une autre galerie m'avait proposé un poste. J'étais douée pour ce métier et on commençait à le savoir.
Ce que je dis ne semble pas l'impressionner plus que ça. Il me semblait de plus en plus arrogant, comme si rien ne pouvait l'impressionner. Avait-il vu tellement de choses que tout lui paraissait banal, ordinaire ? Il laissa glisser mon commentaire, se concentrant sur le serveur qui lui proposa un verre. Le verre en main, il le leva dans ma direction avec toujours ce sourire aux lèvres. « Je t'en propose pas, faudrait pas aggraver ton cas !  » Je fis claquer ma langue. J'attrapais un verre sur le plateau du serveur, le faisant tinter contre le sien. « Au prix où nous les payons, j'ai bien le droit d'en boire. Mais je te remercie pour ta considération.» Je buvais une gorgée en le fixant droit dans les yeux. Je montrais rarement autant d’aplomb. J'étais quelqu'un d'assez timide d'ordinaire mais il m'avait poussé et j'avais répondu. Sur mon territoire professionnel, j'étais aussi féroce qu'une lionne.

J'esquivais toujours le sujet de pourquoi je l'avais fixé. Je n'avais pas envie de lui donner une raison supplémentaire de se moquer, même si au final il n'y avait pas matière à rire. Il y avait des visages comme ça, qui donnaient envie de dessiner et je me demandais comment il réagirait si je lui en parlais. Mes précédents modèles étaient soit des amis, soit des passants français et pour ceux-ci c'était d'autant plus facile de les aborder, l'art faisant partie de leur culture. « Si tu souhaites te plaindre à mon patron, il faudrait que je connaisse au moins le nom de mon accusateur. » dis-je en offrant un sourire en coin. Eh oui, moi aussi, je peux titiller. Et je dois avouer que j'étais curieuse d'en savoir plus pour ce beau garçon. Je n'étais pas aveugle non plus.


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A. Elias Blackwell

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MessageSujet: Re: les contraires s'attirent, c'est physiquement prouvé { feat robyn   les contraires s'attirent, c'est physiquement prouvé { feat robyn EmptyDim 30 Nov - 21:42



   
   Robyn & Elias
   les contraires s'attirent, c'est physiquement prouvé.

M
'étai-je trompé sur la jeune femme qui se trouve face à moi ou fait-elle juste un excès de zèle pour concurrencer avec ma décontraction apparente ? En effet, je pensais être tombé sur une femme discrète, tirée à quatre épingles, pas prétentieuse pour un sous et je me retrouve avec une petite rousse au regard aguerri, sure d'elle qui me déclare avec un ton digne des starlettes de séries télé qu'elle n'a aucun risque de se faire virer car le patron a trop besoin d'elle. Dis donc, changement radical. Ma présence lui donne des ailes après simplement quelques mots ? J'ai d'autant plus hâte de découvrir la suite de la soirée. Mais n'allez pas croire que son petit haussement de ton m'impressionne, bien au contraire. Si elle est capable de répartie, je n'ai plus aucune crainte à avoir concernant la mienne. En effet, les gens peu surs d'eux et trop discrets peuvent prrendre la répartie comme du sarcasme pur et dur, ce que cela n'est pas. Je prends alors un air sérieux pour lui répondre " Je vois... " Je laisse quelques secondes de silence, même si mon visage exprime clairement que je n'ai pas fini de déballer ma pensée. Silence qui a pour seul but de la faire réfléchir. " Je me suis toujours demandé comme vous arriviez toutes à tenir sur des tâlons pareils avec des chevilles si surdimensionné. Si vous avez mal, c'est à cause de la largeur et pas de la hauteur en fait ? " Ca c'est dit. Avec un sérieux indétronable en  plus. Je feints très bien l'homme sérieux alors que je ne le suis absolument pas.

Elle ne tarde pas à montrer une fois de plus son petit caractère en prenant elle aussi un verre avec la bonne excuse qu'elle les paye donc elle les boit. Ca se tient, je l'avoue. Je laisse échapper un petit rire amusé tout en répondant, l'air malicieux " T'essayes de me faire croire que vous ne finissez pas les bouteilles avec le fameux Andrew après les inaugurations ? A un autre s'il te plait, pas à moi ! " En tout cas c'est exactement ce quue je ferai si j'étais à leur place, et c'est peut-être même ce que je prévois de faire ce soir en sympathisant avec cette jeune femme Pourquoi pas après tout ? On est jeune, on profite, et personnellement je n'ai strictement rien à perdre à profiter ainsi de la vie. Je lui lance cette petite remarque, mon sourire toujours affiché sur les lèvres alors que son regard ne lache plus le mien. La timidité du début lui passe bien vite apparemment. C'est comme si elle me défiait du regard, si elle essayait de lire mes pensées à travers mes yeux, comme si elle essayait de me mettre mal à l'aise comme j'ai pu le faire avec elle ou de me faire craquer. Oui j'ai encore pas mal de doutes sur ces intentions, mais dans tous les as, je sais qu'elle a quelque chose en tête. Elle ne me donnerait pas ainsi l'impression d'avoir envie de me dévorer sinon. " Manière très habile et très original de faire connaissance, j'aime beaucoup ! T'es aussi originale dans toutes les situations ? " répondis je avec un regard ampli de sous entendu quand elle me demande mon prénom. J'aime tester les limites des gens, tout simplement parce que j'aime jouer avec les miennes. Malgré tout, je lui donne quand même une réponse qui devrait un peu plus la satisfaire " Sinon je m'appelle Elias ! Et toi ? Vu que ton cher patron n'a pas trouvé malin de mettre le prénom sur ces badges. Tu devrais lui soumettre l'idée vu que tu as tant d'influence sur lui... " J'aime bien cette jeune fille, sans arrière pensée aucune, pour le moment du moins. Je marche toujours au feeling et je dois avouer qu'il passe étonnement bien , moi qui peux me montrer de nature un peu sauvage au premier abord.   " Tu prévois de te terrer ici toute la nuit fêter l'inauguration de cette expo ou une petite virée ailleurs te tenterait bien ? Tu aurais du coup le temps de m'expliquer plus en détails ce qui t'as tant obnubiler tout à l'heure.  " Façon détournée de l'inviter à sortir tout en lui rappelant le début de notre discussion. Elle ne s'en sortira pas ainsi.  
WILDBIRD
 
MessageSujet: Re: les contraires s'attirent, c'est physiquement prouvé { feat robyn   les contraires s'attirent, c'est physiquement prouvé { feat robyn EmptyDim 30 Nov - 23:20



❝Dessine moi comme une de tes françaises❞
Elias & Robyn

Je sentais qu'avec cet inconnu il valait mieux se montrer sur de soi ou il ne manquerait pas de trouver le point faible. Je ne percevais pas de méchanceté de sa part, juste un plaisir à titiller son entourage. C'était peut-être sa beauté qui le poussait à agir ainsi. Il devait en être parfaitement conscient et en jouer. Je devais avouer que sur moi il pouvait toujours essayer, et que ça avait peut-être une chance de marcher. Je continuais de le fixer, cherchant à le percer à jour. Mon sourire suffisant sur les lèvres lui prouvait que j'étais quelqu'un de déterminé et qu'il avait éveillé mon intérêt autre que physique. Il était resté étonnamment silencieux après que j'ai exposé mon importance au sein de la galerie. « Je me suis toujours demandé comme vous arriviez toutes à tenir sur des tâlons pareils avec des chevilles si surdimensionné. Si vous avez mal, c'est à cause de la largeur et pas de la hauteur en fait ? » Je restée sur le cul. Faussement choquée je le fixais. Pas du tout vexée par sa remarque je me contentais de lâcher un petit rire. « Je te rassure, mes chevilles sont parfaites santé et si je porte des talons, c'est justement pour prouver à des hommes comme toi que je peux très bien m'élever par moi-même. »

Le coup du verre eu l'air de le marquer. Il ne s'attendait pas à ce que je montre autant d’aplomb. Je n'étais pas ainsi d'ordinaire mais il m'avait lancé. C'était plutôt agréable d'avoir quelqu'un avec du répondant face à soi. Je sentais qu'un jeu du plus fort s'installait peu à peu entre nous. Lorsqu'il insinua que mon patron et moi finissions les bouteilles je claquais de nouveau de la langue. Je n'allais pas répliquer car je ne pouvais pas réfuter son hypothèse. Andrew et moi décompressions comme cela. Un fond de bouteille en rangeant la galerie, en se moquant de quelques invités un peu trop m'as-tu vu mais rien de plus entre nous. Il était uniquement mon patron.
Ma manière de connaître son nom le fit rire. Je l'avais formulé ainsi pour continuer notre petit-jeu mais d'un point de vue extérieur, ça pourrait presque passer pour de la drague. Et ça avait l'air aussi de le travailler. Est-ce que mon visage était celui d'une petite chose fragile ? « Manière très habile et très original de faire connaissance, j'aime beaucoup ! T'es aussi originale dans toutes les situations ?  » J'hausse un sourcil. « T'aurais envie de me voir dans d'autres situations ?» Il me cherche, il me trouve. « Sinon je m'appelle Elias ! Et toi ? Vu que ton cher patron n'a pas trouvé malin de mettre le prénom sur ces badges. Tu devrais lui soumettre l'idée vu que tu as tant d'influence sur lui... » Elias. Ouais, ça lui va bien. Je termine mon verre et le temps à un serveur qui s'en empare avant de disparaître rapidement, comprenant mon regard. « Tu dois bien être un des rares qui ne connaît pas mon nom, ce qui explique que je n'ai pas besoin de badge.» dis-je d'une voix suffisante. « Robyn. Et épargne moi les blagues douteuses, on me les a toutes faîtes. » Mon prénom sucitait toujours des réactions. Et pendant quelques temps j'avais voulu changer et prendre le second, Victoria, qui me paraissait plus raisonnable. Puis j'avais accepté. Il m'avait aidé à apprécier ce côté original, cette particularité qui m'était propre. Robyn, c'était moi, ça me correspondait et je n'avais plus envie de changer qui j'étais. « Tu prévois de te terrer ici toute la nuit fêter l'inauguration de cette expo ou une petite virée ailleurs te tenterait bien ? Tu aurais du coup le temps de m'expliquer plus en détails ce qui t'as tant obnubiler tout à l'heure .» Il n'avait pas perdu de vue son objectif. Je pensais m'en être sortis mais non. Mais je notais l'invitation détournée. Il basculait dans la drague.

« Tenterais-tu de me faire quitter mon lieu de travail pour suivre un parfait inconnu ?» demandais-je en penchant la tête légèrement sur le côté. Je devais avouer que l'offre était tentante. « Et pourquoi ça t’intéresses tant de savoir ce que j'ai pu regarder tout à l'heure ? » Je fis deux pas dans sa direction, le fixant. « T'as envie de savoir si c'est toi que je regardais ? » SI je disais la vérité sur un ton moqueur, il ne penserait pas que c'est vraiment lui que je fixais. Même si j'appréciais notre petit jeu, qu'il sache que je le trouvais assez beau pour être modèle ne ferait que booster son égo, et de ce côté là, il semblait être assez bien fourni. « Plains toi, je t’empêche d'avoir le coeur brisé. Quant à une hypothétique sortie, j’attends de savoir ce que tu voudrais faire de moi.» Le moment où je pris conscience de la tournure de ma phrase, je sentis mes joues rougir. Qu'est-ce que je venais de dire ?


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MessageSujet: Re: les contraires s'attirent, c'est physiquement prouvé { feat robyn   les contraires s'attirent, c'est physiquement prouvé { feat robyn EmptyLun 1 Déc - 21:01



   
   Robyn & Elias
   les contraires s'attirent, c'est physiquement prouvé.

" T
'élever par toi-même..grâce à des tâlons.. Belle marque d'indépendance féministe en effet , pas du tout matérialiste ! " répondis-je avec humour à la jolie blonde. En effet, il y a mieux pour défendre les intérêts de la femme que de prôner le fait qu'elles arrivent à être grandes grâce à une paire de chaussures. Elle qui pensait me rabattre mon claqué.. Loupé !  Et je peux vous assurer qu'elle n'est pas au bout de ses déceptions si son seul but est de me faire taire. Quoi que. Il y a bien une méthode mais pour cela il faut occuper ma langue à d'autres activités que la parole. Défi lancé. D'autant plus que notre petit de répartie ne cesse de continuer quand après m'avoir demander mon prénom, elle sur-enchérit ma réponse en demandant si j'ai envie de la voir dans d'autres situations. Dans le contexte, avec mon regard précédemment malicieux et on air joueuse, je peux vous assurer que nos pensées n'ont rien de catholiques à ce moment précis. Ne me laissant pas démonter par son excès d'aplomb, je rétorque " C'est une proposition ? Parce que si c'est le cas, je ne suis pas un homme facile mademoiselle ! " Tu parles. Comme si j'avais des scrupules à ce niveau là. Attention, n'allez pas croire que je ramène une fille tous les soirs, c'est terriblement loin d'être le cas. Entre le mannequinat et la boite de nuit ce ne sont pas les occasions qui manquent mais le sexe d'une nui n'est pas mon principal objectif. Ainsi, si une fille me plait, si le feeling passe, si je sens que je peux passer une vraie bonne soirée avec elle, je ne laisse pas passer l'occasion mais je ne saute pas sur tout ce qui bouge dans le seul but de tirer mon coup. Mais étant donné que Robyn, vu que c'est ainsi qu'elle s'appelle, fait plutot partie de la première catégorie, ma théorie ne vaut absolument rien aujourd'hui.

Sa façon de se présenter me fait d'ailleurs sourire, comme un peu tout ce qu'elle dit. C'est un paradoxe à elle toute seule cette jolie rousse, un paradoxe que je rêve d'élucider. Sa manière de tout prendre par dessus l'épaule, comme moi, alors qu'on faut elle bout de timidité. Ses joues rosies ne peuvent pas mentir. " Ah mince.. Robin des bois et Batman ont déja frappé ? Laisses moi un peu de temps, j'essayerai d'innover ! " Femme qui rit, à moitié dans ton lit non ? Je n'ai jamais eu de mal à atirer la deuxième partie, il suffit donc de la faire rire. Mode humoriste d'un soir activé. Quoi ? Mon but est de l'avoir dans mon lit ? Non... Ca serait contredire ce que j'ai dit un peu plus haut voyons... Notre petite discussion continue, intéressons nous plutot à ça qu'à ce que je pense. Alors que j'ai tenté le tout pour le tout en lui demandant de me suivre après le boulot, elle semble vraiment considérer la question tout en se rapprochant de moi. Son regard a changé, il n'est plus le même, n'est plus aussi timide, elle semble prendre de l'assurance au fur et à mesure de nos paroles, au fur et à mesure de mes mots qui s'intéressent à elle. " Ah non du tout. Je SAIS que tu me regardais. Mais vu que je n'ai pas des chevilles aussi développées que les tiennes, je veux savoir pourquoi tu me regardais. " Comment avoir l'air prétentieux en début de phrase et tout à fait en manque de confiance en fin de phrase. Effectivement, depuis le début j'ai bien compris qu'elle me fixait mais c'était tellement insistant, il doit bien y avoir une raison. Et puis au mieux, c'était juste parce que je l'ai faite craquer e c'est tout bénéf' pour moi. Mais elle continue de plus belle les sous-entendus, volontairement ou non mais je peux assurer qu'ils sont instinctifs, ce qui me fait d''autant plus sourire. Je plonge mon regard dans le sien après avoir à mon tour posé mon verre vide et me rapproche d'elle, ne laissant plus qu'un petit pas entre nous. Allez savoir lequel de nous le fera, symboliquement. Nous sommes comme dans une bulle, une bulle enfermée par nos regards alors que nous ne nous connaissons pas et qu'elle est censée travailler. " Précisément ? J'en ai pas encore la moindre idée, mais comptes sur moi pour être imaginatif. " répondis je sans décoller mon regard malicieux et joueur du sien. Je reprends assez vite la parole " Alors ? Avec ce prénom d'aventurière, ne me dis pas que t'as peur de me suivre quand même. Tu perdrais en crédibilité, Robyn. " Et sans vraiment attendre de réponses, je fais quelques pas en passant derrière elle pour rejoindre la toile suivante. Je sais qu'elle va me suivre. J'espère q'elle va me suivre, ok.
WILDBIRD
 
MessageSujet: Re: les contraires s'attirent, c'est physiquement prouvé { feat robyn   les contraires s'attirent, c'est physiquement prouvé { feat robyn EmptyMar 2 Déc - 15:42



❝Dessine moi comme une de tes françaises❞
Elias & Robyn

Je pris conscience que ma réponse sur mes talons le fit plus rire qu'autre chose. Ce n'était pas exactement le résultat que j'attendais et quand les mots féminisme et matérialiste franchirent ses lèvres, je ne fis que rouler des yeux. Se lancer sur ce débat ne ferait que perdre du temps inutilement. Je m'habillais comme je le souhaitais, cela résultait de mon propre choix, point barre.
Elias semblait avoir du répondant, ce qui le rendait difficile à faire taire. Mais je ne refusais jamais un défi. Lorsque je sous entendais qu'il souhaitait me voir dans d'autres situations, il se plaça sur la même longueur d'onde que moi, le rentre-dedans. Je vis son regard se faire malicieux. « C'est une proposition ? Parce que si c'est le cas, je ne suis pas un homme facile mademoiselle !  » Je lui offrais un sourire, haussant un sourcil. Je ne dirais pas qu'il est un homme facile, mais je ne l'imaginais pas opposer beaucoup de résistance. « Tu ne dois pas être difficile à convaincre pour autant.» Je savais que cette phrase allait sûrement lui donner des idées. Et quelque part, ça ne me dérangeait pas.
Mon prénom semble l'amuser. C'est vrai que ce n'est pas commun et encore moins pour une fille. Ou alors c'est ma nouvelle attitude qui l'amuse. Quand je le fixais quelques instants plus tôt et qu'il m'a prise au dépourvu, je me montrais timide. Et voilà que je lui faisais des sous-entendu. Un vrai yoyo. Mais il avait éveillé ma curiosité, et soyons franc, il était une parfaite distraction dans ce vernissage. « Ah mince.. Robin des bois et Batman ont déjà frappé ? Laisses moi un peu de temps, j'essayerai d'innover ! » «T'as intérêt à être à la hauteur, je suis quelqu'un d'exigeant. » lui dis-je sur un ton de défis. Il avait l'air d'aimer ça les défis.

La tension entre nous sembla augmenter d'un cran. Je n'entendais plus tellement les gens autour de moi alors que je me concentrais sur lui. J'essayais surtout de contrôler mes paroles et de ne plus sortir de connerie. Il était le premier homme à qui je m’intéressais depuis mon départ de Paris. Mon regard change, il s'en rend compte. « Ah non du tout. Je SAIS que tu me regardais. Mais vu que je n'ai pas des chevilles aussi développées que les tiennes, je veux savoir pourquoi tu me regardais. » Il a cette manie de toujours paraître arrogant à la fin de ces phrases. Est-ce qu'il est capable de se montrer sérieux une fois ? Il se débarrasse de son verre sans cesser de me fixer, c'en est presque gênant. Lorsqu'il se rapproche lui aussi, ne laissant qu'un infime espace entre nous, je comprends que ses intentions sont sérieuses. Je suis censée travailler, être professionnelle mais je suis là à discuter avec un inconnu, à flirter avec lui plus précisément. C'est loin d'être mon attitude habituelle. Je lui demande ce qu'il compte faire de moi si j'accepte de quitter le vernissage « Précisément ? J'en ai pas encore la moindre idée, mais comptes sur moi pour être imaginatif. » « Est-ce une promesse ? » demandais-je à mi-voix. Une promesse de quoi. Qu'est-ce que je voulais exactement ? Aucune idée. Je crois que j'avais surtout envie de séduire et d'être séduite, d'oublier le passé et d'aller de l'avant. Je commençais une nouvelle vie à Londres et je voulais m'amuser. « Alors ? Avec ce prénom d'aventurière, ne me dis pas que t'as peur de me suivre quand même. Tu perdrais en crédibilité, Robyn.  » dit-il avant de s'éloigner. Je le suivais du regard sans rien dire, planté comme une conne devant cette photo.

Je reste bien une minute ou deux les yeux fixés sur la photo sans vraiment la regarder. Il m'a, de nouveau, prise de cours. Je comprends à cet instant qu'un jeu s'est installé entre nous. Nos deux caractères s'opposent et c'est ce qui rend la chose plaisante. Malgré que j'ai envie de le suivre, je ne le fais pas dans l'immédiat. Ça lui ferait trop plaisir. Je réajuste mon badge, souris à quelques invités en espérant qu'ils n'ont pas vu que je flirtais avec l'un d'entre eux. Andrew est en grande conversation, dos à moi, donc il n'a rien du voir . Un serveur passe et j'engloutis un verre d'un coup, laissant une empreinte de rouge à lèvres carmin sur le verre. J'inspire un bon coup et me redresse, bombant la poitrine avant de me diriger vers Elias. « Aventure est mon deuxième prénom. » lui soufflais-je à l'oreille, enfin presque. Même avec mes talons il restait grand. « La question est de savoir, si toi, t'as assez de courage pour la tenter. » dis-je avant de me placer face à lui. Les bras croisés sur la poitrine, appuyant légèrement pour faire ressortir mon décolleté. Bah quoi ? Y a pas de mal à se faire du bien non ? Je lui offre mon sourire en coin avant de le quitter, traversant la foule pour atteindre le bureau au fond de la galerie. Je laisse volontairement la porte entre-ouverte. Seule à l'intérieur, je m'autorise à respirer profondément. Est-ce que je viens de draguer ouvertement un inconnu sur mon lieu de travail ? Oui. Est-ce qu'il va me rejoindre ? Probablement. Est-ce que j'ai vraiment envie de cela ? Aucune idée. Et dire que tout cela avait commencé de façon tout à fait innocente, juste parce que mon côté artiste avait reprit le dessus. Quelle évolution.


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MessageSujet: Re: les contraires s'attirent, c'est physiquement prouvé { feat robyn   les contraires s'attirent, c'est physiquement prouvé { feat robyn EmptyMar 2 Déc - 21:19



   
   Robyn & Elias
   les contraires s'attirent, c'est physiquement prouvé.

J
e ne sais rien de cette jeune femme que je cotoie depuis quelques minutes seulement et pourtant je me sens proche d'elle, comme si quelque chose nous reliait, comme si nous avions quelque chose de fort en commun alors que de prime abord nous ne vivons pas dans le même monde. Elle avec ses hommes en costard et sa galerie d'art, moi et mes mannequins dénudées. Deux mondes qui s'opposent. Peut-être pas tant que ça en fait. Je ne la connais pas et pourtant j'ai l'impression de la voir déjà évoluer sous mes yeux, de la voir changer face à moi, de la voir passer de la jeune femme timide qu''elle veut bien montrer aux inconnus à la jeune femme libérée  et taquine qu'elle est en réalité, aufond d'elle et qu'elle cache au monde entier. Est-ce que je me sens privilégié ? Tout à fait. J'ai eu de la chance de tomber sur elle ce soir, ou plutot que son regard me tombe dessus. " Tu penses avoir les atouts pour ça ? " Evidemment qu'elle les a, évidemment qu'elle va me dire qu'elle les a, mais pense-t-elle vraiment les avoir ? Avec le femmes il faut toujours se méfier. J'ai appris à le comprendre avec le temps.  Les choses s'accélèrent quand je fais ce petit pas qui fait passer notre histoire de la fiction à la réalité, des sous entendus auxréelles propositions. La séduction c'est marrant, le flirt c'est excitant mais les actes sont exquis. La chercher j'adore ça, la trouver encore plus. C'est pourquoi je lui propose sans détour de me suivre, où le vent nous portera et lui montrer mon imagination. Elle a très bien compris ce que celà pouvait signifier et ne se démonte pas pour autant. J'aime ça. Mon regard ne décroche pas le sien quand j'ouvre la bouche pour lui répondre " C'en est une et je suis un homme de parole. " Autrement dit, elle peut compter sur moi pour lui faire passer une bonne soirée, quoi qu'il se passe.

C'est à que le jeu prend un nouveau tournant, une fois de plus. On pourrait avoir l'impression de brûler les étapes, d'accélèrer le temps, mais ce n'est pas le cas. Du moins, pas pour moi. Je vis toujours comme ça, à deux cents à l'heure, sans me poser de questions, sans penser aux conséquences. Fais, vis, et après tu réfléchiras. Suis ton coeur, ta tête sera forcément d'accord. Et tant d'autres proverbes que je me plaisais à citer en fin de mes rédactions au lycée pour faire comprendre à mes professeurs de quelle façon je voyais la vie. Ce soir encore, je l'applique. Je relance donc Robyn pour lui demander si elle est prête à me suivre et m(élogner sans attendre de réponses en guise de provocation. Enfin, je m'éloigne mais pas bien loin, je veux garder un oeil surelle quand même. Je ne suis pas orgueilleux au point de lui en vouloir de ne pas m'avoir rejoint, si elle ne le fait pas.  Elle me plait, elle a un truc qui me plait et qui m'attire, et ce n'est pas des plus fréquents. Donc je e laisserai pas tomber, qu'elle soit réticente ou non. Et à vrai dire je commençais sérieusement à avoir des doutes quand elle finit par me rejoindre, le regard aguicheur et le décolté prononcé pour me lancer avec son fidèle aplomb qu'elle a pour deuxième prénom Aventure et qu'elle m'invite à la suivre. Dans cette fameuse aventure. Je ne lui répondspas vraiment, me contentant d'avoir un regard malicieux, joueur, cette fois ci empli de pensées non catholiques, d'autant plus quand elle s'enfouie dans la foule avec comme seule idée que je la suive. Ce que je fais sans hésiter, je l'avoue. Elle ne tarde pas à s'engouffrer derrière une porte que je découvre mener à un bureau quand je la franchis moi aussi quelques secondes plu tard. Je ferme la porte derrière moi avant de me retourner vers Robyn et de recroiser son regard. Qu'est ce que je fais ? A quoi je joue ? Est-ce que je joue ? Aucune idée. La seule chose dont je suis sur c'est que je me rapproche dangereusement d'elle, nos regards fixes, dansun silence presque pesant. Regards fixes, certes, mais loin d'être froid. Je n'ose même pas imaginer l'état de dilatation de mes pupilles à ce moment précis. J'avance jusqu'à la bloquer symboliquement dos au bureau avec mon corps, sans pour autant la toucher. Enfin, je suis certain que vous imaginez parfaitement la scène. Alors que jusqu'à présent je maitrisais parfaitement les évènements, je dois bien avouer qu'à ce moment précis j'ai bien du mal à dire, voir même à penser, quelque chose de concret et de réfléchi. Elle me trouble réellement, bien plus que ce que je l'imaginais. Mais elle veut jouer, alors on va jouer. Sans la lacher des yeux, je retire le pull que je porte et le pose sans stress aucun sur le bureau, me retrouvant torse nu face à cette presque inconnue. " Tu n'es pas la seule à savoir jouer de tes atouts.. " lançais je sans grand aplomb, en tentant que rester concentrer sur ses yeux et non sur ses lèvres ou sur son décolté. Au moins elle sait que je l'ai remarqué et qu'elle ne me laisse pas indifférent. " Et maintenant ? Qu'est-ce que tu attends de moi chère aventurière ? Qu'est-ce que tu attends de moi depuis le début en fait ? " Je la cherche, avec mes mots, avec mes regards, tentant à ma façon de garder l'avantage alors que je ne rêve que d'une chose : l'embrasser.  C'est physique, c'est humain, c'et hormonal, c'est tout ce que vous voulez mais c'est réel. Je suis au plus proche d'elle, bien plus que ce que nous pouvions nous le permettre en dehors de cette pièce et ce n'est qu'une question de temps avant que l tension qu passe entre nous n'explose.  
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MessageSujet: Re: les contraires s'attirent, c'est physiquement prouvé { feat robyn   les contraires s'attirent, c'est physiquement prouvé { feat robyn EmptyDim 7 Déc - 22:27



❝Dessine moi comme une de tes françaises❞
Elias & Robyn
Je sens mon coeur cogner dans ma poitrine, comme si il voulait en sortir. Cela fait longtemps que je n'avais pas ressentis cela. Cette chaleur aux joues, ces picotement dans les mains, cette respiration rapide. C'était cela le flirt. J'avais laissé ces souvenirs de séduction à Paris, là même où j'avais laissé mon coeur. Quand j'étais revenue à Londres, j'étais loin d'imaginer que je pourrais vouloir séduire quelqu'un de nouveau. Et puis Elias s'était pointé à la galerie, était passé dans mon champ de vision et m'a prouvé que côté drague j'étais loin d'être rouillée. Dos à la porte, j'entendis celle-ci se fermer. Le cliquetis de la clanche de porte me fit sursauter. Je me tourne lentement, croisant automatiquement le regard d'Elias. Je ne bouge pas d'un millimètre, le laissant s'approcher. De pas en pas je sens le tension entre nous monter. Il avance, je recule. Je sens le bureau buter derrière moi, me laissant prit au piège. Sans me toucher réellement son corps est presque collé au mien. Plus grand que moi, j'ai le visage au niveau de ses clavicules et je sens déjà le rouge me monter aux joues. Je me contente de fixer ses yeux dans lesquels je découvre ses pupilles dilatées. Ses prunelles noisettes sont actuellement noires, sûrement semblables aux miennes. Il a été prouvé que le dilatement des pupilles est un des signes d'excitation et on peut dire qu'on est tout les deux dans cet état. Je prend conscience de ce qu'il pourrait se passer, là, maintenant. Alors que je m’apprêtais à dire quelque chose, il me coupe dans mon élan. Non par un mot mais par un geste. Je le regarde retirer son pull, dévoilant son torse nu. Sa peau légèrement hâlée se dévoila peu à peu à mes yeux. Il posa son vêtement sur le bureau, pas du mal à l'aise d'être à moitié nu devant moi. « Tu n'es pas la seule à savoir jouer de tes atouts.. » Je plissais les yeux. Que cherchait-il ? Le ton qu'il employait, cette nonchalance comme si rien ne pouvait l'impressionner, ça me donnait envie à la fois de le gifler et de l'embrasser. Embrasser. Si j'avais fixé mon regard au sien, j'avais terriblement envie de regarder plus bas. Je l'avais repéré pour la beauté de son visage, pour ses traits et voilà que j'avais devant moi la moitié de son corps. Ne regarde pas. Ne regarde pas. Ne regarde pas. « Et maintenant ? Qu'est-ce que tu attends de moi chère aventurière ? Qu'est-ce que tu attends de moi depuis le début en fait ? » Toujours cette nonchalance. Je restais silencieuse. Il attendait que je réponde à ses questions et je comprenais que c'était moi qui avait le pouvoir à cet instant.

Je lui offrais un sourire, penchant légèrement ma tête sur le côté. « Qu'est-ce que je pourrais attendre de toi ? » dis-je en laissant mon regard traîner sur son corps. Effectivement il y avait de quoi regarder. Son torse était suffisamment musclé pour être viril sans en faire trop. Les épaules larges, les clavicules dessinées. J'osais enfin bouger, levant un doigt pour le poser sur son sternum. Je n'étais pas sur de moi, alors j'attendais qu'il me fasse un signe. Un hochement de tête et je laissais glisser mon doigt sur son torse. J'avais l'impression d'avoir en face de moi la réplique de l'Apollon Richelieu, véritable trésor de la sculpture antique. J'avais pu l'observer au Louvre ainsi que d'autres sculptures. Ces corps m'avaient toujours fasciné. « Ne le prend surtout pas pour ton égo, mais tu as un torse magnifique. » J'avais les deux mains posé sur l'arrondis de ses épaules. Il s'entretenait, je sentais les muscles sous mes doigts. « T'as déjà penser à être modèle ? » Je crois qu'on était allé un peu trop loin pour que je ne lui dise rien. Et maintenant que je pouvais tout voir ou presque, j'avais de plus en plus envie de le dessiner. Je continuais à découvrir son corps du bout des doigts et je pu apercevoir ses poils se hérisser. Ce qui me déclencha un petit rire. « Alors Elias, on dirait que l'aventure te plaît ? » Je le poussais légèrement et tournais autour de lui. Son dos était également parfaitement dessiné. Il serait vraiment un très modèle. Peut-être qu'on pourrait organiser des ateliers de dessin à la galerie. Je laissais glisser ma main le long de sa colonne vertébrale, lui déclenchant des frissons. J'étais ravie de mon influence sur lui.



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MessageSujet: Re: les contraires s'attirent, c'est physiquement prouvé { feat robyn   les contraires s'attirent, c'est physiquement prouvé { feat robyn EmptyDim 7 Déc - 23:49



   
   Robyn & Elias
   les contraires s'attirent, c'est physiquement prouvé.

A
me voir ainsi et à espionner vicieusement la scène avec un regard extérieur, vous devez vous dire que je suis un petit séducteur qui se sert de sa répartie et de sa gueule d'ange pour faire craquer la première jolie fille qu'il voit, et ça tous les jours. Mais ce n'est pas le cas, c'est même très loin d'être le cas. Pourtant je ne peux pas nier que ça a été le cas avec Robyn. Tout s'est passé à une vitesse impressionnante, comme s'il y avait une attraction entre nous à laquelle nous ne pouvions faire face. Et c'est cette attraction qui m'a mené à me dévêtir dans ce bureau, me retrouvant torse nu devant les yeux brillants de mon interlocutrice, alors que des dizaines de critiques d'art et d'amateurs de galeries déambulent derrière la porte sans se douter une seule seconde que leur conseillère a bien d'autres occupations. Quel genre d'occupations ? Le genre qui lui donne un sourire ébahi sur les lèvres, des pupilles dilatées et un doigt sur le torse nu d'un homme qu'elle ne connait ni d'Adam ni d'Eve, même si je doute que la référence soit bien choisit dans ce contexte. Pourtant, malgré son élan d'assurance , elle semble hésitante, son regard me défie comme s'il attendait une bénédiction. Sérieusement ? Elle doute ? Je suis là, torse nu, dans son bureau, et elle doute ? Quand la tension sera retombée, je chercherai quand même à savoir d'où vient ce cruel manque de confiance en elle. Pour le moment, ce sont plutot sa douceur, sa délicatesse et son regard qui m'obnubilent et qui occupent mes pensées. Elle me touche, me frôle, m'observe tant avec les yeux qu'avec les doigts. C'est une sensation assez bizarre. Originale, étrange, plaisante. Mais bizarre. J'ai l'impression d'être une de ses oeuvres d'art qu'elle admire, touchant du bout des doigts, détaillant dans les moindres recoins. ses mains ne sont pas sur mon bas ventre comme ça pourrait être le cas pour une femme intéressée. Non. Ses mains divaguent entre mes épaules, biceps e clavicules. Comme si elle vouait un culte à la musculature. Ses mots ne font que confirmer mes pensées. J'ai donc un torse magnifique et je pourrais être modèle. Ses mots me font d'ailleurs sourire, sourire qui reste affiché sur mes lèvres depuis que ses doigts s'amusent sur mon torse. Robyn n'est pas une croqueuse d'hommes, ça se voit. Elle n'est pas de celles qui tuent leu manque d'amour avec  le sexe d'un soir. Ses gestes la trahissent malgré le fait qu'elle veuille paraitre sur d'elle et dominatrice. Je ne marche pas. Malgré que son charme agit bel et bien sur moi, je dois l'avouer.

" C'est qu'elle est perspicace en plus d'être jolie.. Je suis modèle depuis quatre ans. " répondis-je à Robyn alors qu'elle passe derrière moi, glissant ses doigts, ongles, le long de ma colonne vertébrale. Vous m'expliquez pourquoi je suis aussi sensible à ceniveau là ? Certains ce sont le cou, d'autres la taille, d'autres l'oreille ( oui j'ai regardé intouchables ce soir... ), moi c'est la nuque et le dos et c'est incontrolable. Tellement incontrolable que Robyn remarque mes frissons et elle ne manque pas de me le faire remarquer.Je prends alors une inspiration, tente de garder mon sang froid malgré que la température prenne un bon coup de boost à ce moment précis et me retourne vers elle. J'attrape alors sa main dans la mienne, main que je prends soin de repose sur mon torse alors que mon regard brulant retrouve le sien. Je sens que j'ai l'avantage quand nos regards se croisent, avantage que je perds quand ses mains se baladent sur moi. " Dessin ou photo ? T'es bien trop douce et observatrice pour que ces mains ne servent qu'à entreposer les oeuvres que d'autres font. " C'est aussi une manière de me rapprocher physiquement d'elle tout en évitant le sujet de mon excitation visible par mes frissons. Je n'ai d'ailleurs pas fini de jouer. Enfin jouer. C'est tout sauf un jeu, c'est réel, c'est physique, c'est concret. Elle m'attire et je ne peux que l'accepter. Mon regard semble la défier, ou plutot la déshabiller en fait. Je ne saurais pas trop jauger la nuance. Toujours est-il que l'envie est trop forte pour que je ne fasse pas ce pas qui me sépare d'elle, pas qui rapproche encore mon torse d'elle. Sa main toujours posée dessus, avec la mienne en guise de cadenas. Mon souffle vient alors froler son cou, tout comme mes lèvres sans pour autant qu'elles ne se posent dessus. De l'attirance sans montrer de vraie affection, typiquement Elias tout ça. " Je n'ai pas prévu de te servir juste de modèle photo par contre... " murmurais je à son oreille avant de replacer mon visage face à elle, et ce n'est plus son cou que mes lèvres frolent cette fois ci mais bel et bien les siennes. Ma seconde main remonte comme instinctivement sur sa joue, alors que mesdoigts se glissent dans ses mèches de cheveux. Je meurs d'envie de l'embrasser. Totalement. Eperduemment. Je l'embrasse. Oui, après un duel de regard digne des plus grandes scènes romantiques des films que je déteste, je l'embrasse, mes lèvres se posent sur les siennes pour une explosion de sensations à l'intérieur de moi. Comment va-t-elle réagir ? Je n'en sais rien mais je profite et elle aussi. Ca, je le sais.
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MessageSujet: Re: les contraires s'attirent, c'est physiquement prouvé { feat robyn   les contraires s'attirent, c'est physiquement prouvé { feat robyn EmptyMar 9 Déc - 0:14



❝Dessine moi comme une de tes françaises❞
Elias & Robyn
Il ne bouge pas, me laissant maître de la situation. Je le découvre sous la pulpe de mes doigts, mémorisant ses traits. J'étais contente qu'il ne dise rien. Je prenais le temps de le « connaître ». Ma remarque sur son torse le fait sourire et je m'imaginais déjà la petite remarque qu'il pourrait sortir. Je lui tourne autour, découvrant son dos. « C'est qu'elle est perspicace en plus d'être jolie.. Je suis modèle depuis quatre ans. » Mes lèvres s'étirèrent en un sourire. Je n'avais pas perdu mon instinct. J'avais repéré sa façon de se tenir, mais surtout son visage et maintenant son torse. Il était impossible que personne ne l'ait remarqué et ne lui ai offert sa chance. Alors que je continue mon petit jeu, laissant mon regard traîner sur sa chute de rein, il se retourne. Je n'ai pas le temps de faire un geste qu'il se saisit de ma main. Prise au piège, je ne bouge pas, me contentant de croiser son regard. Il pose sa main sur son torse. Je n'ai pas le réflexe de la retirer. Je suis sous le choc. Elias est tellement proche que je peux sentir sa respiration sur ma peau. « Dessin ou photo ? T'es bien trop douce et observatrice pour que ces mains ne servent qu'à entreposer les oeuvres que d'autres font. » Je suis flattée du compliment mais aussi surprise. « Je ne suis pas la seule à être perspicace apparemment. Dessin. Mais pas depuis longtemps. » Cela fait une éternité. Ses doigts se resserrent légèrement sur les miens, m’empêchant de bouger. Même sans ça, je ne bougerais pas. Je le vois s'approcher, réduisant la courte distance entre nous. Je reste droite, ma main libre le long de mon corps et je sens peu à peu mes jambes trembler. Je connais Elias depuis une heure tout au plus et voilà qu'on est dans mon bureau, à se toucher. Enfin moi je le touche. Il est beau mais il est autre chose. Il a un je ne sais quoi qui m'attire vers lui comme un aimant. Si je ne voulais pas le voir avant, maintenant j'y suis obligée. Il n'y a qu'à voir notre façon de nous regarder. Les yeux plongés les un dans les autres, comme si rien n'existait autour de nous. Sous ma paume, je sentais les battements de son coeur accélérer. Je le vois au ralentis se pencher vers moi, son visage s'approchant. Va-t-il m'embrasser ? Je fixe ses lèvres, attendant le moindre geste et ne réagissant toujours pas. J'ai l'impression d'être anesthésiée. Son souffle glisse sur ma joue jusqu'à mon cou. Je crois même sentir ses lèvres me frôler. J'espère que je n'imagine rien. Il murmure à mon oreille. « Je n'ai pas prévu de te servir juste de modèle photo par contre...» C'est à moi de frissonner maintenant.

De nouveau il me fait face, son regard intense me fait oublier les mots que j'ai sur le bout de la langue. C'est presque comme si j'oubliais comment on fait pour parler. Sa seconde main se pose délicatement sur ma joue et ça m'arrache un gémissement. Léger mais perceptible. Il l'a sûrement entendu. Je sais ce qu'il va arriver, je le devine et je ne m'y oppose pas. Je le laisse venir et c'est ce qu'il fait. Ses lèvres frôlent les miennes en une légère caresse, comme une plume. Et puis enfin un vrai baiser. Ses doigts se glissent dans mes cheveux et c'est ce geste qui me sort de ma torpeur. Je mordille doucement sa lèvre inférieure. Ma main libre trouve le chemin de son visage et j’entre-ouvre les lèvres, laissant nos langues se rencontrer. C'est la première fois que je réagis, que j'ose un geste. Je libère ma deuxième main de son étreinte, la glissant dans ses cheveux pour mieux l'attirer à moi. C'est comme si la tension que nous accumulions depuis notre premier échange éclatait enfin. Un baiser. J'avais presque oublié comment c'était. La caresse des lèvres, la chaleur des corps. Cette énergie qui passe d'un être à l'autre. Après ce qui me semble une éternité, je brise notre baiser, nous laissant pantelant. Je sais déjà que mes joues sont rougies, que certaines mèches de mes cheveux sont en bataille comme les siens et que mon regarde doit déborder d'excitation. « C'est ça...» J'avais le cerveau encore embrouillé par le baiser. « C'est ça que j'ai pensé en te voyant tout à l'heure, que tu serais un modèle parfait pour du dessin. » Je pouvais maintenant l'affirmer. Je desserrais ma prise sur ses cheveux, laissant mon regard dévier sur son visage. Je souris en voyant ses lèvres légèrement gonflées. « Je me trompe rarement. » dis-je en laissant glisser ma main de ses cheveux à son sternum, mes doigts caressant langoureusement son cou. Je me découvrais une obsession pour ses clavicules, je suivais l'os fragile du bout des doigts en un geste répétitif ce qui me permettait de reprendre ma respiration. On venait d'échanger un baiser, je n'avais aucune idée de ce qui allait se passer ensuite.



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MessageSujet: Re: les contraires s'attirent, c'est physiquement prouvé { feat robyn   les contraires s'attirent, c'est physiquement prouvé { feat robyn EmptyDim 28 Déc - 11:49



   
   Robyn & Elias
   les contraires s'attirent, c'est physiquement prouvé.

E
lle s'illustre belle et bien dans le dessin. Du moins sa modestie ou sa peur d'être jugé la force à me dire qu'elle fait ça depuis peu mais j'ai du mal à y croire. Elle a ce truc, cet oeil de l'artiste, ce toucher de l'artiste, elle ne peut pas avoir découvert cette passion il y a trois mois. Elle l'a dans le sang, comme moi pour la photo.Enfin bon, je ne lui réponds pas vraiment, mon regard perçant dans le sien suffit à faire comprendre que j'ai bien entendu sa réponse, et surtout bien enregistré. Je ne connais rien d'elle mais les moindres détails sont bons à prendre. Ma mémoire n'a jamais dénié montrer le bout de son nez pour retenir les dates historiques ou les formules de math mais croyez moi, elle est infaillible sur les choses de la vie et sur les personnes que je cotoie. La tension ne cesse de monter entre nous, comme si elle était plus forte que le controle que nous pouvons avoir de nous même. Je ne peuxpas résister, elle me plait, elle m'attire. Est-ce qu'elle est mon style de fille ? Est-ce que je me serais retourné sur elle dans la rue ? Je ne peux même pas vous le dire mais toujours est-il que là, je suis tout bonnement incapable de me détacher d'elle. Pourquoi est-ce qu'elle me fait cet effet là ? Pourquoi avec elle j'ai l'allure du dominateur comme avec les autres mais je tremble en réalité ? Elle me bouleverse, c'est le mot.

La tension grimpe donc jusqu'au moment où elle explose et où mes lèvres rejoignent les siennes. Et là je découvre encore une autre Robyn, une Robyn qui ne se laisse pas faire passivement, une Robyn qui agit, qui répond, qui me montre que je lui plais autant que la réciproque. Ses doigts vadrouillent dans mes cheveu, laissant un frisson me parcourir. Nos langues se mêlent, s'entrelacent, se cherchent tout comme le font leur propriétaire depuis un petit moment maintenant. Ce n'est pas un baiser comme on peut faire à une femme rencontrée en boite de nuit, ou comme à une amie pendant un jeu, n même un baiser timide d'un premier rendez vous. C'est fort, impressionnant de passion en fait. Et puis la fin, car oui il faut bien une fin. Elle se recule, laissant néanmoins sa main dans ma crinière, me dévorant du regard. C'est le moment qu'elle choisit pour m'annoncer que ce qu'elle pensait au départ en me voyant. Un excellent modèle. Je ne peux m'empêcher de retenir un petit rire en entendant ça et glisse mes doigts sur sa douce joue en lui rétorquant :

" T'es bien la première qui pense à me dessiner dans un moment pareil... Je ne t'inspire rien d'autre ? Même si je comprends bien que pour toi être un modèle parfait est surement le plus beau compliment que l'on peu recevoir "

Lançais je donc à demi mot entre l'ironie, la taquinerie et la sincérité.J'entends son compliment, je le comprends mais avouez que c'est assez surprenant d'entendre ça alors que je suis torse nu contre elle et que je viens de lui offrir un baiser digne d'une série américaine. Mes mains, contrairement aux siennes, se laissent aller sur la chute de reins de la jolie rousse, la maintenant ainsi contre moi tout en la frolant, ne lachant pas une seule seconde son regard. Et dire que je meurs encore d'envie de l'embrasser.. Un jour je comprendrais pourquoi elle m'attire autant.

" Du coup tu sais qu'on va forcément devoir se revoir... Tu ne résisteras pas à l'envie de me dessiner et il ne faudrait surtout pas brimer ton instinct artistique "

Repris-je, le sourire aux lèvres, le sourire qu'un ado qui est fier de sa stratégie, fier de sa séduction à deux balles qui ne peut que marcher. Je veux la revoir, il n'y a pas d'autres solutions. Je la reverrais. Pour appuyer ma théorie, je me rapproche une nouvelle fois d'elle, même si seulement quelques centimètres nous séparaient et lui vole un baiser, plus furtif que le premier, tout autant innattendu mais plus rapide. Juste assez pour combler ne serait-ce qu'un peu mon envie et pour lui remettre des étoiles dansles yeux, tout comme dans les miens.

" N'est-ce pas ? A moins que tu veuilles faire ça ici... #

Ce qui serait dommage car nous ne pourrions pas explorer toutes les possibilités que nous offre ce genre de dessins... Enfin si vous voyez ce que je veux dire.
WILDBIRD
 
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Robyn V. Powell

Robyn V. Powell
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MessageSujet: Re: les contraires s'attirent, c'est physiquement prouvé { feat robyn   les contraires s'attirent, c'est physiquement prouvé { feat robyn EmptyLun 29 Déc - 0:17



❝Dessine moi comme une de tes françaises❞
Elias & Robyn

Ma remarque le fait rire. Il doit être surprit. Il m'embrasse et je lui parle dessin, il y a de quoi trouver ça étrange. Surtout qu'il ne doit pas être tellement habitué à ce genre de remarques. On doit surtout lui dire qu'il a une belle gueule, qu'il est sexy et autre futilités superficielles. Mais je m’intéresse au physique pour d'autres raisons que le simple plaisir charnel – bon pas tout le temps – et je crois qu'il a comprit que je n'étais pas comme tout le monde. « " T'es bien la première qui pense à me dessiner dans un moment pareil... Je ne t'inspire rien d'autre ? Même si je comprends bien que pour toi être un modèle parfait est sûrement le plus beau compliment que l'on peut recevoir "  » Qu'est-ce que je disais. Je ne suis pas la seule à être prévisible. Alors que sa main reste sur ma joue, je lui offre un sourire timide. « De ma part c'est effectivement un compliment.» Je sens ses mains glisser sur mon corps jusqu'à ma chute de reins. J'hausse un sourcil, feignant d'être indignée. Collée à lui je fixe ses yeux. « L'inspiration ne vient pas comme cela. Il faut la travailler. » Notre petit jeu de séduction et de taquineries continuent. C'est devenu notre propre langage. « Du coup tu sais qu'on va forcément devoir se revoir... Tu ne résisteras pas à l'envie de me dessiner et il ne faudrait surtout pas brimer ton instinct artistique. » dit-il en souriant. Il est fier, il est arrogant mais cela m'amuse. Il y a quelques minutes encore, il m'agaçait mais j'ai vite compris que ce n'était pas de la méchanceté. Je ne réponds rien, je veux voir ce qu'il va faire. Il continue de me sourire avant de se pencher pour me voler un baiser. Courageux le garçon. « " N'est-ce pas ? A moins que tu veuilles faire ça ici... » Je glissais mes mains de sa nuque à son torse, les posant bien à plat. Dire que je n'étais pas tentée serait mentir, mais je prenais conscience que j'étais sur mon lieu de travail. « Il ne faut pas être trop sur de soi jeune homme. Mon instinct artistique se manifeste quand il veut, il ne faut pas le brusquer. » J'attrapais son menton entre mes doigts « Si il n'y avait pas une centaine de personnes à côté, tu seras déjà sur le canapé derrière moi en train de poser..» murmurais-je « mais si mon patron s'aventurait ici, je doute qu'il approuve mes talents artistiques. » Il paru déçu. Je constatais que c'était à mon tour d'avoir le dessus. De nouveau je lui souriais, le laissant perplexe. « Ne sois pas triste beau gosse, je devrais bien trouver du temps dans mon emploi du temps pour toi.»

Je me détachais de lui lentement, le laissant encore réfléchir quand à mes actions. Je le contournais pour aller à mon bureau. Il me suivit du regard mais je restais silencieuse et m'emparais d'un marqueur. Je reviens me placer devant lui. Je retirais le bouchon du marqueur et commençais à écrire sur son torse, juste au dessus de sa clavicule gauche : +44-992-054. « Si jamais je te manque de trop, tu peux toujours m'appeler à ce numéro et il se pourrait bien qu'on se revoit. » Suite à ces mots, je me penchais vers lui et déposais mes lèvres sur les siennes. Un baiser rapide, comme pour égaliser avec celui qu'il m'avait volé auparavant. Je me surprenais à agir ainsi. Cela faisait quelques mois que je ne m'étais pas montrée aussi entreprenante. La séduction n'avait jamais été mon fort mais je faisais des efforts et puis je n'avais personne dans ma vie. Il fallait que je recommence ma vie. J'avais fais un choix, je lui avais offert une chance de repartir à zéro et je devais m'accorder cette chance également. Je rebouchais le marqueur et attrapais le t-shirt d'Elias et lui tendait. « J'apprécie grandement la vue mais faudrait pas que tu tombes malade. » Elias, une rencontre improbable. Je n'avais pas imaginé pouvoir m’intéresser à quelqu'un d'autre. Je pensais que je n'y avais plus le droit vu la façon dont j'avais rompu avec lui. Mais le destin semblait m'offrir une nouvelle chance, et je crois que je n'avais pas peur de la saisir.


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