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 Take my hand and come and find me | Julian

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Robyn V. Powell

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MessageSujet: Take my hand and come and find me | Julian   Take my hand and come and find me | Julian EmptySam 27 Déc - 20:33

Take my hand

- and come and find me

28 décembre

julian & robyn

rp en cours
météo et heure du rp : Il fait maintenant très froid sur Londres, il se pourrait bien que des flocons tombent dans la nuit.
Il est près de dix-neuf heures, la nuit est déjà tombé.

résumé du rp : Robyn attend un dernier "client", le prochain artiste qui va investir la galerie. Elle ne sait pas de qui il s'agit mais son patron a l'air de beaucoup l'apprécier. Quelle surprise cela va être de revoir Julian !

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Robyn V. Powell

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MessageSujet: Re: Take my hand and come and find me | Julian   Take my hand and come and find me | Julian EmptySam 27 Déc - 20:38



« Stay awake with me. You know I can’t just let you be. Stay awake with me
Take your hand and come and find me. »



Dix neuf heures. Si je n'aimais pas mon boulot et que j'avais quelque chose de mieux à faire, je ne prendrais pas la peine de travailler aussi tard. J'étais coincée au travail pour je ne sais combien de temps encore alors que je n'avais qu'une envie : mon lit. C'était la fin d'année et cela se ressentait sur mon état physique. J'étais fatiguée, éreintée, facilement irritable. Je commençais à saturer de travailler si tard mais Andrew comptait sur moi. Il me laissait plus de libertés au fur et à mesure que les mois passaient et aujourd'hui j'étais carrément seule maître à bord. Je me doutais bien qu'il grappillait des jours de repos ici et là, mais l'occasion était trop belle pour que je la refuse. Je comptais bien ouvrir ma propre galerie et je me faisais de l'expérience. La fin d'année annonçait des heures de travail à la galerie avec le bilan à faire, les nouvelles expositions à prévoir et tout un tas de choses. Justement ce soir, j'étais là pour rencontrer notre prochain artiste. Andrew avait décidé de se montrer secret sur son identité. C'était un homme qu'il avait rencontré par des amis communs à l'école d'art de Londres et il avait été impressionné par la force de ses œuvres. Il m'avait dit texto « regarder ses toiles, c'est comme se prendre une baffe en pleine gueule ». N'étant que son employée je n'avais pas tellement eu mon mot à dire mais je devais avouer qu'il avait piqué ma curiosité. Cet artiste avait intérêt à être carrément exceptionnel pour justifier mes heures supplémentaires.
Ce soir c'était moi qui m'occupait de lui mais Andrew allait sûrement repasser plus tard, enfin c'est ce qu'il avait dit. Je ramassais mes cheveux en un chignon, je vérifiais que mon maquillage était toujours impeccable. Même si c'était le dernier rendez-vous de la journée, je me devais d'être présentable. Un jean slim noir, un pull rose poudré auquel j'avais accordé mes escarpins que je venais d'enfiler à la place de ma paire de bottines. Les escarpins par temps de neige c'était une jambe cassée assurée. J'avais bien trop besoin de mes deux jambes.

Un coup d'oeil à ma montre m'indiqua qu'il était dix neuf-heures neuf. Le client mystère ne devrait pas tardé, du moins je l’espérais. Assise à mon bureau au fond de la galerie, je m'occupais de répondre aux mails et de boire un énième café. M'occuper l'esprit. Je cherchais par tout les moyens à m'occuper afin de ne pas penser à lui. J'étais fatiguée par le temps et le boulot, mais j'étais encore troublé d'avoir revu Julian. Cela faisait presque deux semaines que je l'avais croisé à Mayfair. Une surprise comment jamais je ne l'aurais imaginé. Une entrevue dès plus douloureuse. J'avais craqué face à ses questions et à sa douleur et lui avais révélé pourquoi j'étais partie, et je m'en voulais atrocement. Lui dire avait été pire que tout. J'avais imaginé qu'il puisse comprendre à défaut de me pardonner mais loin de là, j'avais pu lire dans ses yeux tout le dégoût que je lui inspirais. Alors de nouveau j'avais fuis. Le savoir dans la même ville que moi me rendait malade. J'avais peur de le croiser de nouveau, de voir ses yeux emplis de colère, de dégoût. Et surtout de savoir que j'en étais la cause. Je secouais la tête, prenant conscience que j'avais laissé mon esprit divagué. J'avais même écris Julian dans ma réponse alors que je m'adressais à une certaine Lisbeth Degrassi. J'effaçais ma réponse et coupais l'ordinateur, valait mieux arrêter pour ce soir. Pile au moment où je coupais l'ordinateur, la cloche au dessus de la porte d'entrée retentit. On ne l'activait que lorsqu'on était pas dans la galerie mais au bureau et ainsi être au courant si quelqu'un rentrait. Je ne pris pas la peine de regarder l'écran des caméras, sachant que cela ne pouvait qu'être mon client mystère. Je me construisais un sourire avant de prendre un carnet et un stylo et de sortir du bureau. « Bonsoir, je suis Rob...» Je ne terminais pas ma phrase, consciente que le client ne connaissait mon prénom que trop bien. Julian se tenait face à moi, et c'est à peine si je ne lâchais pas mes affaires. Je déglutis « Qu'est-ce que tu fais là ?»


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Julian W. Argent

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MessageSujet: Re: Take my hand and come and find me | Julian   Take my hand and come and find me | Julian EmptySam 27 Déc - 23:31

Take my hand...

ft. Robyn et Julian


« Mieux vaut être amant sans être aimé qu'amant aimé, puis trahi. »
D eux semaines pour une éternité. C'est ainsi que l'on aura prénommer ma biographie. Quatorze jours, et de nouveau j'avais pris une nouvelle claque en pleine trogne. On s'imaginait parfois que l'on pouvait pas tomber plus bas, mais alors la vie en bonne blagueuse s’évertuait à vous prouver qu'elle sortait toujours vainqueur en plaçant de nouvelles épreuves sur votre chemin déjà semé d’embûches. Je n'avais jamais fais de mon existence une fatalité. Dans un sens je me disais que pire existait, sans penser à certains qui avaient le meilleur. A quoi bon, le regret n'engendrait que la peine et n'apportait guère de solutions au problème. Mais cette soirée là, tout mes beaux principes humanistes furent mit de côté. Comme promis j'avais avalé cul sec un verre d'alcool fort, m'en servant un second je l'avais dégusté devant une toile que j'avais noircis. Recouverte de mes pensées les plus ternes et les plus sombres. Une puis deux, puis sept. Même au travail j'avais besoin de faire de mon art un exutoire. Se fut un peu l'effet boule de neige. Une grosse claque dans la gueule, c'était ce que cet homme m'avais dit, choqué d'entrevoir une telle différence entre mes toiles exposées d'un côté et celle de l'autre. Saviez vous ce que j'avais argumenté ? "Monsieur, en chaque homme il est existe un loup qui se tapis. Il suffit d'un souffle, d'un unique mot qui parait musique à ses oreilles pour le dompter ou au contraire faire de lui un véritable monstre. Vous entrevoyez seulement les deux facettes primitives d'un homme après chaque étape je suppose". Ceci avait suffit à le convaincre et en vu du thème étrangement j'avais accepté.

Six mois. Je n'avais guère exposé aux yeux du monde entier mes œuvres. A dire vrai depuis deux semaines je parvenais enfin à en achever quelques unes comme mué par l’énergie du désespoir. J'avais accepté d'être l'illustrateur de la balance du monde et les conséquences sur l'esprit humain, un peu à l'effigie du jugement des âmes dans l'ancienne egypte. Cette balance, symbolique du karma. Parlons-en. Bref là n'était guère la question, je n'étais guère d'humeur à faire mon propre jugement. Mon dernier souffle était loin d'être rendu bien que celui-ci sortait par vapeur de mes lèvres entrouvertes. Le froid était saisissant, piquait mes joues. J'avançais un peu plié contre le vent, luttant contre les éléments et la neige qui semblaient prompt à ce que ce soir je demeure entre quatre mur. Un grognement et je continuais mon avancé, chemise sous le coude. J'étais loin de me douter que je serais prompt dans quelques heures à faire une dissertation complète sur l'impertinence du destin. Poussant la porte, m'y raccrochant comme à une bouée de sauvetage je pénétrais dans la lueur accueillante comme un papillon attiré par la lumière. Grand dieu mes doigts me brûlaient, c'est alors que je me rendais compte que dehors c'était une vraie apocalypse. Délaissant bonnet et écharpe, pour doucement faire jouer ma nuque je me figeais soudainement écarquillant les yeux. Mon premier réflexe ? Lâcher ma chemise cartonnée et devoir m'asseoir sur une des chaises prévues à cet effet, les jambes coupées. J'avais bien trop peur de comprendre : Ho misère de dieu, c'est toi qui t'occupe des expositions ? Je suppose que oui. Un long soupire m'échappais, alors que mon regard se fit plus professionnel d'un coup, j'userais de ces leçons données par mon père. Etre neutre, oui Julian soit neutre ! Plus vite débuté plus vite terminé, trois heures par une minute de plus. Je me relevais, saisissant mon dossier. Je mènerais la danse ce soir, ferait son exposition et advienne que pourra. Le thème employé pour votre exposition ? Pour être sur que vous et moi sommes en accord sur ceci au moins ? Le vouvoiement j'attaquais fort direct. J'ai ramené des miniatures pour les planches d'expo. Je ramènerais les originaux dans la semaine.

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Robyn V. Powell

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MessageSujet: Re: Take my hand and come and find me | Julian   Take my hand and come and find me | Julian EmptyDim 28 Déc - 0:15



« Stay awake with me. You know I can’t just let you be. Stay awake with me
Take your hand and come and find me. »



Des deux, je ne saurais dire lequel était le plus surprit de voir l'autre. Si j'avais su que c'était lui, je n'aurais pas accepté de m'occuper de lui. Je prenais la décision de ne plus accepter ce genre de rendez-vous mystère et de laisser Andrew s'en charger. Julian en avait lâché ses affaires et s'était assis quelques instants. Est-ce que me voir lui faisait autant d'effet ? « Ho misère de dieu, c'est toi qui t'occupe des expositions ? Je suppose que oui. » Je pouvais sentir à sa voix que la situation l’embêtait tout autant que moi. Il soupira avant d’enchaîner. « Plus vite débuté plus vite terminé, trois heures par une minute de plus. » Il se releva et récupéra son carton. Ce rendez-vous n'allait pas bien se passer je pouvais le prédire et tout dans son attitude prouvait qu'il ne ferait aucun efforts. «  Le thème employé pour votre exposition ? Pour être sur que vous et moi sommes en accord sur ceci au moins ? » Je fronçais les sourcils à l'entente du vouvoiement. Il ne souhaitait pas faire d'efforts, alors je n'en ferais pas non plus. J'étais assez mature pour faire la part des choses, et ici j'étais en terrain professionnel. Je ne devais pas laisser mes émotions prendre le dessus, et risquer de faire perdre un client à Andrew. « Très bien Monsieur Argent.» Son nom de famille me brûla les lèvres. Je ne l'avais plus prononcer depuis des années, au moment où nous étions devenus amis et que seuls nos prénoms suffisaient. « Avant de pouvoir réfléchir à un thème, j'aimerais pouvoir voir ce que vous voulez exposer si vous le permettez. Mon responsable ne m'a donné aucune indication sur votre travail, me laissant la surprise mais il m'a certifié que cela me plairait.» Bien sur que ça me plairait, j'avais toujours aimé ce qu'il produisait. Mais il y a deux semaines il m'avait avoué ne plus peindre, alors je me demandais bien ce qu'il pouvait y avoir dans son carton. « C'est extrêmement rare qu'il soit si enthousiaste à propos d'une jeune artiste, vous avez vraiment du lui faire forte impression. » dis-je en croisant les bras, essayant par tout les moyens de rester professionnelle.

Je le laissais déballer ses affaires, me permettant de l'observer à la dérobée. Si son attitude était froide, je pouvais voir quelques infimes tremblements dans ses mains. C'était la preuve que ce rendez-vous l'affectait tout autant que moi. Posant mon carnant sur un petit banc, je le contournais pour aller à la porte d'entrée et la verrouillait. Du travail nous attendait et j'étais déjà suffisamment déconcentrée pour que quelqu'un vienne nous déranger. J’éteignais les premiers spots, ceux de l'entrée pour n'éclairer que le centre de la galerie et l'accès vers le bureau. « Je ne sais pas si il vous a parlé de la galerie mais comme vous pouvez le voir, nous avons un espace rectangulaire d'une superficie totale de 2000 mètre carré en comprenant notre bureau situé au fond. Nous avons pour habitude de diviser l'espace avec des cloisons, d'installer un espace merchandising avec l'accord de l'artiste. Il y a également une petite cour à l'arrière accessible par le bureau ainsi qu'une porte vitrée. » expliquais-je en revenant vers lui. Ma voix résonnait ainsi que le claquement de mes talons, prouvant ainsi le silence froid qu'il y avait entre nous. C'était tellement étrange de m'adresser à lui comme à un parfait inconnu. Je connaissais cet homme. Je l'avais aimé, je l'avais touché, embrassé. Il n'était pas qu'un point dans ma vie, il était une ligne continue. « Nous vous laissons une grande liberté de mouvement. Je me charge juste de tout en mettre en place selon vos désirs.» Je prenais mon carnet et m'asseyais sur le banc, l'invitant silencieusement à faire de même sur celui en face. C'était de simple banc, comme des caisses, mais j'aimais voir un visiteur s’asseoir devant une œuvre et l'observer longuement. « Vous pouvez enlever votre manteau, en trois heures vous avez largement le temps de vous réchauffer ici.» J'ouvrais mon carnet et baissais le regard sur celui-ci, consciente de la tournure de ma phrase. Bravo Robyn. Il valait mieux que je me taise avant de sortir pareille bêtise. Comment pouvais-je être sérieuse et concentrée quand Julian se trouvait face à moi ? Ma peur de le recroiser se matérialisait devant moi et pas de chance pour moi, c'était bien réel. Je priais pour que nous puissions travailler rapidement et que mon châtiment se termine. Châtiment oui, j'étais convaincue que le destin s'amusait cruellement avec moi. Et Julian n'allait pas la jouer réglo.


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MessageSujet: Re: Take my hand and come and find me | Julian   Take my hand and come and find me | Julian EmptyDim 28 Déc - 17:04

Take my hand...

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« Mieux vaut être amant sans être aimé qu'amant aimé, puis trahi. »
Ce n'était guère de l'impolitesse au demeurant j'imposais tout de suite mes propres règles, préférant m'en tenir à l'heure actuelle à un cadre strictement professionnel afin de me préserver de l'espoir qui pourrait s'infiltrer dans les pores de ma peau tel un poison. J'avais déjà donné dans ascenseur émotionnel avec Robyn, redescendre au trente sixième en dessous alors que je remontais peu à peu dans ma propre estime, merci je m'en abstiendrais. Le rôle de l'artiste maudis je ne comptais guère le traîner à mes pieds le reste de mon existence. L'avantage en cette soirée, j'étais le meneur, le client donc sa règle suivre mes directives. Je n'étais pas profondément un chier en tant que artiste mais comme tous j'avais mon mot à dire dans le choix d'assemblage de mes œuvres. Qui mieux que celui qui avait noircit ces toiles de sa propre histoire pour la conter. Ainsi seul mes yeux vacillèrent quelques peu sous la prononciation de mon nom, que le jeu commence, en sortirions nous indemne ça rien n'était moins sur. Qu'on se l'entende dire, je détestais que l'on prononce mon nom, cela me crispait que davantage mais me poussais au moins à l'introversion personnelle avec la jolie rousse. Soyons clair, j'avais beau la repousser, Robyn était toujours au demeurant une très belle femme. Je découvrais une part un peu différente d'elle, femme d'affaire. Et un doute sous cet aperçu s'insinuait en moi. L'avais-je entraver ? Sous cette pensée je me mis une claque mentale écoutant alors à la dérobée sa description du lieu. Je m'étais déjà renseigné sur l'ensemble du site. Perfectionniste jusqu'au bout, poussé de curiosité envers le monde aussi, ceci état une chose immuable semblait-il c'était déjà ceci de gagné. Maugréant intérieurement contre moi même je tentais de contrôler le tremblement de mes mains. Pour ceci j'ôtais en effet une couche tentant comme tout homme de guère relever ses phrases à tournure fort tendancieuse. Vous pouviez détester une personne et vous envoyez en l'air avec, croyez moi cela prenait une tournure pour le moins... Intéressante ? Jean, chemise, de laquelle je remontais par réflexe les manches à mes coudes. J'étais un homme chaleureux au sens propre comme au figuré, trois heures en effet fallait se mettre à l'aise.

Attrapant une des toiles récentes je l'ouvris pour la laisser apparaître songeur ajoutant : Oui j'ai visité votre site internet où l'on peut évoluer dans votre galerie. A dire vrai je souhaitais mettre en place les toiles de manière à ce que l'on puisse raconter une histoire. Effectuer des transitions si bien que selon que ces derniers débutent d'un côté ou de l'autre, ils se retrouvent avec une conclusion finale. Bénéfique ou au contraire décadente. Je ne veux pas me limiter à une simple histoire, je veux l'histoire de chacun. Que tous puisse s'y associer. C'était elle ma toile de fin ou de début pour le côté lumineux que je déposais contre le mur et cette fois je déballais celle sombre. Peinte juste après être revenu m'enfermer dans cet appartement. La solitude était dépeinte sous forme d'ombre enlaçant son bras comme une vieille amie le protagoniste principal et à côté, la souffrance bras autour de sa taille. La voir me serrait le cœur, la souffrance en était clairement imprégné. Mon visage se muait en fonction des découvertes me plaçant clairement dans les états adéquats. Empathie, c'était clairement pas une bonne chose dans ce monde assez dur mais au moins cela me permettait de mon plonger corps et âme dans mon art. Je me reculais analysant la paire. Début et fin de l'exposition... Je crois qu'une toile pourrait être centrale. Elle est cartésienne, le monde vu d'un œil différent en fonction de l'état d'esprit humain attendez. Qu'importe le jugement sur ma peinture, j'étais dans mon monde, mon histoire. J'étais roi en ces toiles, écorché et esseulé soit mais j'étais en terrain connu. Mes doigts voletèrent et attrapèrent la toile. Un homme qui se contemplait dans un miroir, et le décor avait évolué, les couleurs prédominantes aussi dans son reflet. Même lui semblait comme affecté, moins éclatant. Dans bien des civilisations on associe le miroir comme un passage entre deux mondes. Allant même jusqu'à les couvrir en période de deuil pour le judaïsme d'ou les voiles dans l'autre monde. Je suppose que c'est ici notre point de bascule, de non retour. Je déballais au fur et à mesure le reste. Les déposant toute puis me reculant de nouveau pour les scruter d'un œil critique. Ceci rentre-il dans les concepts de votre galerie ou doit-on partir sur une dimension moins... Je ne trouvais guère les mots, mais mon visage se tournait un sourcil haussé comme un défi face à ses réactions à venir.

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MessageSujet: Re: Take my hand and come and find me | Julian   Take my hand and come and find me | Julian EmptyLun 29 Déc - 18:45



« Stay awake with me. You know I can’t just let you be. Stay awake with me
Take your hand and come and find me. »



Julian était calme, sérieux. Et j'étais déçue. Je pensais qu'il y aurait une discussion entre nous, on venait à peine de se retrouver et même si cela ne s'était pas déroulé comme je l'avais imaginé, je pensais qu'il voudrait parler. Visiblement je me trompais. La dernière fois avait l'unique occasion de parler. Julian semblait être passé à autre chose, il n'était présent ici que pour son travail. Je le regardais se dévêtir, révélant un simple jean et une chemise. Il roula les manches jusqu'à ses coudes et j’eus des flash de Paris où je lui volais ses chemises lorsque je dormais chez lui. Mon sourire s'effaça aussi vite qu'il était apparu quand j'entendis sa voix « Oui j'ai visité votre site internet où l'on peut évoluer dans votre galerie. A dire vrai je souhaitais mettre en place les toiles de manière à ce que l'on puisse raconter une histoire. » Il fallait que j'arrête de me faire des idées, et maintenant. «  Effectuer des transitions si bien que selon que ces derniers débutent d'un côté ou de l'autre, ils se retrouvent avec une conclusion finale. Bénéfique ou au contraire décadente. Je ne veux pas me limiter à une simple histoire, je veux l'histoire de chacun. Que tous puisse s'y associer. » Il ouvrit son carton afin de me présenter son travail. C'était des miniatures et je me doutais que le format original était plus imposant. Julian avait toujours travaillé sur de grands formats. Les trois toiles étaient étalées devant moi. Je devinais que cela formait un triptyque, un début, un milieu et une fin. La première – enfin celle que je jugeais comme la première – représentait deux personnages côte à côté, sans visages mais je pouvais aisément savoir qui c'était. Une autre représentait le même homme mais seul cette fois, une sombre le tenant par le bras. Je regardais les deux œuvres et je pouvais presque sentir un courant d'air me glacer le sang. «Début et fin de l'exposition... » J’acquiesçais silencieusement, ne sachant pas quoi dire. color=darkblue] « Je crois qu'une toile pourrait être centrale. Elle est cartésienne, le monde vu d'un œil différent en fonction de l'état d'esprit humain attendez.  »[/color] ajouta-il en me présentant une nouvelle toile. L'homme, toujours le même, était face à un miroir. Son reflet différait de sa réalité, comme si il vivait dans un monde différent de celui qu'il imaginait. Andrew avait raison. Regarder ses toiles c'était se prendre une claque, et dans mon cas, la claque était monumentale. Au-delà de son talent, c'était notre histoire qui me marquait. Car oui c'était de nous dont il s'agissait j'en étais persuadée. Cette femme sans visage avait mes bouches rousses et cet homme semblait passer à travers la souffrance et la colère, comme j'avais imaginé Julian pendant ces derniers mois. « Dans bien des civilisations on associe le miroir comme un passage entre deux mondes. Allant même jusqu'à les couvrir en période de deuil pour le judaïsme d'ou les voiles dans l'autre monde. Je suppose que c'est ici notre point de bascule, de non retour. » Encore aujourd'hui j'aimais l'écouter. Il mettait une telle passion à décrire son travail, à l'expliquer. Il rendait cela vivant. Il sortit d'autres toiles mais mon regard restait fixé sur les trois premières. « Ceci rentre-il dans les concepts de votre galerie ou doit-on partir sur une dimension moins...  »

Je sortais de ma torpeur et me levais du banc, je croisais les bras sur ma poitrine pour cacher mes mains tremblantes. Comment pouvais-je passer à autre chose quand il venait sur mon lieu de travail avec l'intention d'exposer notre rupture sur toile ? « Mon responsable ne s'était pas trompé. C'est...puissant. » Je frôlais du bout des doigts la toile représentant l'homme seul et l'ombre. « C'est exactement ce que l'on aime présenter. Les visiteurs vont adorer. » J'essayais de garder contenance mais je sentais mes barrières se fissurer petit à petit. Je ne savais pas si j'allais être capable de travailler avec lui, d'exposer ses œuvres qui me rappelait ce que je lui avais fais subir. Était-ce là sa punition ? Était-ce là sa manière à lui de se venger ? « Sur un fond immaculé, elles devraient être parfaitement mise en valeur. On peut jouer sur les contrastes avec ce noir..Si présent.» Le noir. Il était omniprésent, il était froid et brutal à la fois. Julian avait toujours peint avec son corps et son âme, il se donnait à fond dans ce qu'il faisait et le résultat en était toujours à la hauteur. Malgré notre rupture, je restais admirative de son travail. Mon regard se porta de nouveau sur la femme. Est-ce que ça lui avait fait mal de penser à moi ? Au contraire, est-ce que ça l'avait soulagé ? Je n'en avais aucune idée et j'étais sur qu'il ne me le dirait jamais. Dans sa façon d'agir avec moi il était clair. Il ne voulait plus rien à faire avec moi. « T'as retrouvé l'inspiration on dirait.» Je me mordais la lèvre, me giflant mentalement pour avoir lâcher ces mots. Le tutoyer c'était basculer dans le domaine du privé. J'allais une fois de plus tout faire capoter, mais il faut croire que c'était bien mon genre de tout gâcher.


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Julian W. Argent

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MessageSujet: Re: Take my hand and come and find me | Julian   Take my hand and come and find me | Julian EmptyLun 29 Déc - 20:54

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« Mieux vaut être amant sans être aimé qu'amant aimé, puis trahi. »
Ne jamais se fier aux apparences, je me souvenais de ce que disait justement ma mère sur moi à ce propos. Que j'étais un faux calme. En somme que je pouvais selon elle, prendre une apparence d'une neutralité complète, dissimuler au plus profond de moi mes sentiment pour afficher cette poker face impénétrable et pourtant c'était a tempête que dis-je un typhon prénommé Robyn qui mettait mon conscient, inconscient et subconscient en émois. La responsable galerie ou du moins vice responsable l'ignorait mais, elle avait encore une emprise sur moi, du pouvoir. Sinon la recroiser ne m'aurais rien fait de plus, m'aurais laissé presque sans sourciller, la haine était une forme d'amour, c'était le refus de voir s’envoler quelques chose définitivement et je ne contrôlais absolument rien du tout. Effarant. Je fus presque déçu de devoir interrompre mes explications. Parlé était bénéfique, parlé c'était tout oublier quand il s'agissait de décrire mes œuvres. Désœuvré, ironiquement c'était un terme tout à fait approprié. Etions-nous au prochain point de bascule nous aussi ? Quelque chose de déterminant allait-il de nouveau se passer ? Je le refusais, c'était pour cela que j'avais d'entrée de jeu pris la parole, comblé les silences, pour ne pas laisser la rousse sortir du cadre professionnel. Pas après ses explications, pas après l'ombre de cet enfant qui me hantait depuis ce fameux soir. je ne l'avais guère mise en oeuvre, mon âme n'était pas encore assez rétablie pour cela et puis j'avais besoin de le conserver pour moi. Ce secret était notre, j'avais dû lui arracher pour qu'enfin ma partenaire me l'avoue.  « Mon responsable ne s'était pas trompé. C'est...puissant. C'est exactement ce que l'on aime présenter. Les visiteurs vont adorer. » Sur que c'était puissant, ce n'était en rien de la prétention, mais lorsqu'on connaissait le vécu derrière on se disait que ce n'était qu'un paragraphe dans une vie. Mais un paragraphe ho combien bouleversant. Mes mains étaient derrière mon dos, un peu comme un soldat au repos car c'était le cas, nous menions un combat. « Sur un fond immaculé, elles devraient être parfaitement mise en valeur. On peut jouer sur les contrastes avec ce noir..Si présent.»  Le noir. Robyn savait que je n'étais guère un artiste qui aimait en usé, en explication je répliquais bien souvent que le noir était un contraste et non un couleur, que la nature offrait une telle palette alors à quoi bon se limiter, il fallait explorer. Le noir m'avais parut être pour une fois approprié parce qu'il refletait si bien mon état d'esprit.

Se fut certainement cette phrase qui venait me faire vaciller de mon trône, alors que je fermais quelques instants les yeux. Dos à celle qui fut autrefois mon élève, mon amie, mon amante et même ma confidente. Le regard s'évadant par une fenêtre. « T'as retrouvé l'inspiration on dirait.» Cela ne pouvait paraître rien et pourtant c'était tellement. De la neige, elle fouettait l'air et je me perdis quelques instants dans la contemplation. M'autorisant dos à mon interlocutrice à décrisper un peu mon visage avant de reprendre une allure de statue, me tournant de nouveau vers celle qui m'avais quitté. Mon regard jugeait, se faisait scrutateur, je me doutais que ce n'était en rien agréable, et alors ? Ho mais tout à fait je vous dois tellement tant à ce propos miss Powell, je vais pouvoir enfin réaliser le rêve de toute une vie quelle chance. Quiconque me connaissais savait que le ton que j'employais n'était guère bon pour autrui. Le regard était fier et bouillonnant à la fois. Je n'étais qu'un animal blessé, sortant les mains de mes poches pour les croiser au niveau de mon torse. Dans la symbolique des gestes beaucoup vous dirons que c'est un refus d'ouverture, pas faux dans mon cas. C'est bien toi qui désirais tout ceci non ? C'est bon, c'était aussi les mots que tu souhaitais ou je dois rajouter quelque chose pour parfaire le scénario ? Un signe de tête vers les œuvres. Dans le fond si j'ai bien tout compris, tu m'as délaissé dans l'espoir que je m'accomplisse en tant que artiste. Trois minutes de réflexion c'est bien ça puis pouf envolée, avec bagages, principes et j'en passe. Ho pardon et un message sur un répondeur mille excuses. Je me rapprochais de quelque pas : Ce n'est guère de l'inspiration ROBYN c'est du vécu ! Se sont aussi mes tourments et range au placard le précepte du genre : Les artistes torturés ont un fabuleux succès. J'en ai carrément rien à topé. Ce que je veux c'est être en paix bon sang ! C'est de sortir tout cela et te sortir de mon esprit, parce que si ça continu je vais tomber dingue ! C'est même déjà sûrement le cas ! Je me mis en appuis contre un mur nu, la fixant dangereusement, comme une bombe encore prête à exploser. Toute cette tension... Est-ce que tu as été vraie une seule fois avec moi ? Est-ce que pendant ces six mois, où même durant notre amitié tu as été au moins sincère avec moi ou alors n'étais-je qu'un simple passe temps ? La question fatidique avec été murmurée et mon regard avec changé, je la fixais avec horreur. L'amour j'avais, l'amour bouleversait et parfois l'amour brisait.

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MessageSujet: Re: Take my hand and come and find me | Julian   Take my hand and come and find me | Julian EmptySam 3 Jan - 0:16



« Stay awake with me. You know I can’t just let you be. Stay awake with me
Take your hand and come and find me. »



Ma remarque parut l'énerver plus que je ne le pensais. Il s'éloigna pour aller contempler l'extérieur de la galerie. Il détestait perdre le contrôle de lui-même mais me revoir faisait sauter ses principes. Après quelques minutes il finit par se retourner. « Ho mais tout à fait je vous dois tellement tant à ce propos miss Powell, je vais pouvoir enfin réaliser le rêve de toute une vie quelle chance. » Il avait croisé les bras, me fixant. « Dans le fond si j'ai bien tout compris, tu m'as délaissé dans l'espoir que je m'accomplisse en tant que artiste. Trois minutes de réflexion c'est bien ça puis pouf envolée, avec bagages, principes et j'en passe. Ho pardon et un message sur un répondeur mille excuses. » Je restais interdite. Je pensais sa colère atténuée mais elle semblait de nouveau s'éveiller. Il s'avança vers moi, le regard dur. « Ce n'est guère de l'inspiration ROBYN c'est du vécu ! Se sont aussi mes tourments et range au placard le précepte du genre : Les artistes torturés ont un fabuleux succès. J'en ai carrément rien à topé. Ce que je veux c'est être en paix bon sang ! C'est de sortir tout cela et te sortir de mon esprit, parce que si ça continu je vais tomber dingue ! C'est même déjà sûrement le cas ! » J'avais sursauté au haussement de ton. Je me sentais déjà assez coupable pour qu'il en rajoute une nouvelle couche. Je m'en voulais tellement de l'avoir fait souffrir, je le regrettais chaque jour et il continuait à me le jeter à la figure. Comment était-ce possible de ressentir autant de souffrances ? Il bouillonnait. Son regard aurait pu facilement me tuer si il avait eu des armes à la place des yeux. « Est-ce que tu as été vraie une seule fois avec moi ? Est-ce que pendant ces six mois, ou même durant notre amitié tu as été au moins sincère avec moi ou alors n'étais-je qu'un simple passe temps ? » Ma main s'était plaquée sur ma bouche. Je restais figée, choquée. Sa colère me touchait mais le fait qu'il imagine que je me sois moquée de lui me blessait. Il avait murmuré cette question mais j'avais l'impression qu'il l'avait hurlé. Mes mains tremblaient de nouveau. Je ne savais pas si j'étais en colère ou triste, sûrement les deux. « Comment peux-tu imaginer que j'ai mentis sur mes sentiments ? » dis-je d'un ton neutre. Je sentais la colère se former au creux de mon ventre.

« Comment OSES-tu penser que je n'ai pas été sincère avec toi ? Julian je t'ai aimé comme personne d'autre. Tu était l'amour de ma vie, tu étais mon ami, mon amant, mon modèle. J'aurais été prête à tout pour toi, juste pour que tu sois heureux.» Dire ses mots me coutaient. J'étais quelqu'un de pudique, je refusais de me livrer si facilement mais l'émotion me submergeait. Je me frottais le visage des deux mains, cherchant à me calmer mais c'était peine perdue. « Je regrette ce que j'ai fais. Ça fait six mois que je le regrette. Je me sens coupable à un point que tu n'imagines pas. Ce n'est pas la peine de me le cracher au visage ! Je me le reproche assez toute seule chaque matin et j'en ai même du mal à me regarder dans un miroir si tu veux tout savoir ! » C'était à mon tour de m'énerver, de lui dire tout ce que je ressentais. Il n'était pas le seul à être affecté par cette histoire. «Contrairement à ce que tu te complais à penser, ça n'a pas été une décision facile à prendre, ni rapide. J'y ai réfléchi longtemps, des nuits entières. J'étais complètement perdue, je n'avais aucune idée de ce que je devais faire. Alors oui j'ai pris la mauvaise décision mais je l'assume, j'ai fais une connerie et je le sais parfaitement. Mais je t'INDERDIS de penser que je n'ai jamais eu de sentiments pour toi et que tu n'étais qu'un passe-temps pour moi ! Tu étais loin d'être une distraction ! » J'avais de nouveau les yeux remplis de larmes. Julian me mettait dans des états pas possibles et je me maudissais d'être si faible. Il avait de l'influence sur moi, il en avait toujours eu. Et maintenant qu'il constatait qu'il en avait toujours, il pourrait continuer à me le faire payer. « Tu es content ? Tu te venges de ce que je t'ai fais endurer ? Ça t'amuses de me crier dessus et de voir que tu peux me faire du mal ? Alors vas-y, défoule toi. Crie moi-dessus, crache ton venin, après tout je le mérite, c'est de ma faute si on en est là. Alors je suppose que ça te donne le droit de me faire du mal. » J'essuyais mes larmes du bout des doigts. Je le fixais, les mains sur les hanches, cherchant à voir ce qu'il allait faire maintenant. Je me préparais mentalement à m'en prendre plein la figure parce que c'était sur que ça allait arriver.

Si la première rencontre à Mayfair avait été forte en émotion, celle-ci la dépassait. J'avais pleuré, je m'étais confondues en excuses pour apaiser sa souffrance mais je n'avais pas exprimer la mienne. Moi aussi je souffrais et il devait le savoir. Nous étions deux, nous souffrions tout les deux. J'en voulais à Andrew de m'avoir laissé le recevoir. À cause de lui, j'étais en train de vivre un nouveau moment douloureux, et une fois de plus Julian était présent. J'étais désormais en colère. Contre lui, contre moi. C'était comme si je m'autorisais enfin à exprimer ce que je ressentais. Et putain ce que ça faisait mal.


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MessageSujet: Re: Take my hand and come and find me | Julian   Take my hand and come and find me | Julian EmptyMar 6 Jan - 16:18

Take my hand...

ft. Robyn et Julian


« Mieux vaut être amant sans être aimé qu'amant aimé, puis trahi. »
L'expiation, cela semblait être à cet instant le maître mot. C'était comme sortir tout le mal qui résidait en chacun d'entre nous. Indéniablement il y avait encore un lien fort entre nous deux, que je le veuille ou non. C'était ainsi. Robyn avait laissé une marque, une trace indélébile dans ma vie et dans mon âme, cela pouvait être mièvre ou autre, c'était vrai. J'avais moi même évolué aux côtés de la rousse, changeant progressivement, devenant plus mature. Plus sûr de moi en temps que artiste. Les expositions je lui devais, mais mon coeur brisé aussi. Arriverions nous un jour à dissoudre complètement ce lien ? Je m'étais figuré être fort, être parvenu à décrocher durant ces six mois mais je n'étais qu'un junkie. Se sevrer sans la tentation c'était aisé mais à présent qu'elle était présente l'adage de Oscar Wilde tournait en boucle dans ma tête comme une ritournelle. Ses attaques étaient clairement bien placées. La première vague concernant les sentiments se frayaient efficacement son chemin en moi. S'insinuant dans mes veines tel un poison judicieusement dosé. Oui, Robyn avait toujours eu ce don de savoir m'apaiser par les mots et apparemment celui aussi de me troubler. Des gestes il y en avait eu, mais là ça demeurait être une pure déclaration, pourquoi attendre un tel moment ? C'était pire de s'entendre dire qu'on n'était pas qu'un simple passe temps, parce que la vérité c'était que si j'avais été prit pour un objet j'aurais davantage de raison de la hair et pouvoir me reconstruire. Mais la suite fut bien pire pour moi. « Tu es content ? Tu te venges de ce que je t'ai fais endurer ? Ça t'amuses de me crier dessus et de voir que tu peux me faire du mal ? Alors vas-y, défoule toi. Crie moi-dessus, crache ton venin, après tout je le mérite, c'est de ma faute si on en est là. Alors je suppose que ça te donne le droit de me faire du mal. » Les mots se bousculaient et butaient contre mes lèvres, un silence pesant. Un blanc que je ne parvenais pas à rompre. La nausée me prenant alors au coeur. Dieu seul savait que me voir silencieux était synonyme d'un mauvais état me concernant.

Tic tac, le temps tournait, et je me décidais enfin à me mouvoir vers ma veste pour attraper mes lunettes. Fatigué, j'en avais besoin. Une chose nouvelle ça aussi. Je faisais dos, mais au moins ma voix s'élevait de nouveau. Regarde, regarde toi. Femme d'affaire. Seconde gérante d'une galerie. Au moins tout ceci te réussis.  Alors fais ce que tu as à faire. Le connard que je suis, qui ne te comprends pas manifestement boucleras ton exposition et d'amènera ses œuvres ainsi que le plan. A mesure de parler j'avais enfilé ma veste de nouveau, prêt à partir loin de cette atmosphère étouffante. La haine étant abruptement redescendue à cause de la douche glacée que je venais de me prendre. Écharpe autour de mon cou, je m'apprêtais à partir mais quelques dernières phrases émergeaient alors de mes lèvres. Moi aussi, j'aurais fais beaucoup pour toi. Et ça n'aurais guère représenté un sacrifice, une famille c'était tout ce que je souhaitais et je pensais que tu l'avais compris. Apparemment nous divergions sur cela. J'ai douté de tes sentiments parce que tu m'as quitté sur un simple message, sans une nouvelles pendant une demie année. Alors si ça c'est être injuste ou une pourriture, je le revendique. Prêt à pousser la porte celle-ci résistait anormalement. Pourtant c'était sans compter ma force. Acharnement mais rien y faisais. Naturellement je traversais les quelques mètres me séparant de celle de secours et j'eux peur de comprendre la vérité. La tempête de neige ne devait que tomber cette nuit, mais il semblerait que le service météorologique s'était trompé de quelques heures. La raison ? Elle ne bougeait pas d'un iota non plus. Désespérant tout simplement. C'est une blague... Si même le temps s'y met. Bon sang ! Un soupire alors que j'arrachais l'écharpe de mon propre cou. D'autres issues ? Non je ne pouvais pas rester ici, espace clos, tout ce que je détestais et me faisais aller mal avec en plus mon ex petite amie. Merveilleux non. Déjà je tiquais.

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MessageSujet: Re: Take my hand and come and find me | Julian   Take my hand and come and find me | Julian EmptyLun 12 Jan - 17:46



« Stay awake with me. You know I can’t just let you be. Stay awake with me
Take your hand and come and find me. »



J'avais croisé les bras cachant que je rentrais mes ongles dans mes côtés. J'essayais de masquer comme je pouvais toutes les émotions qui m'animaient à cet instant. La tristesse, la peine, la colère. Je n'avais pas encore exprimé de la colère envers lui, mais plus envers moi-même. Je savais que les mots que je venais de prononcer auraient des répercussions sur la suite de notre conversation. Julian n'allait sûrement pas rester ainsi sans bouger. Et pourtant il resta silencieux. Je détestais les silences, ils étaient plus parlants que de long discours. Je le fixais, attendant qu'il réagisse enfin. Il bougea pour attraper quelque chose dans sa poche et me tourna le dos. « Regarde, regarde toi. Femme d'affaire. Seconde gérante d'une galerie. Au moins tout ceci te réussis.  Alors fais ce que tu as à faire. » Il commença à enfiler sa veste «  Le connard que je suis, qui ne te comprends pas manifestement boucleras ton exposition et d'amènera ses œuvres ainsi que le plan.  » Je restais sur place, incapable de bouger alors qu'il était clairement en train de partir. Nous n'allions pas avoir notre explication, il la fuyait. Il entourra son cour de son écharpe sans même me regarder. « Moi aussi, j'aurais fais beaucoup pour toi. Et ça n'aurais guère représenté un sacrifice, une famille c'était tout ce que je souhaitais et je pensais que tu l'avais compris. Apparemment nous divergions sur cela. J'ai douté de tes sentiments parce que tu m'as quitté sur un simple message, sans une nouvelles pendant une demie année. Alors si ça c'est être injuste ou une pourriture, je le revendique. » Je savais que j'avais fais une erreur et je le regrettais maintenant, mais il continuait de me le reprocher. Je n'avais pas voulu le blesser bien au contraire. Je ne pensais pas que former une famille serait quelque chose qu'il pouvait envisager. C'était des responsabilités et j'avais eu peur. J'ouvrais la bouche pour émettre une remarque mais rien ne me vient. La colère m'animait toujours. Je ne pouvais espérer qu'il me pardonne, mais au moins qu'il me comprenne. Je voulais qu'il se mette à ma place, celle d'une jeune femme de vingt-quatre ans, à peine diplômée, qui n'avait pas encore de travail. Est-ce que ça aurait pu fonctionner ? Nous ne vivions même pas ensemble, alors est-ce qu'on aurait pu former une famille ?

Je le vis pousser la porte et mon cerveau me cria de le retenir, de l’empêcher de sortir mais je n’eus pas à le faire. La porte résista à ses assauts. Je fronçais les sourcils. Il se déplaça jusqu'à la sortie de secours située non loin de la principale, et là même constat. « C'est une blague... Si même le temps s'y met. Bon sang ! » Je sursautais légèrement suite au ton qu'il employa et sortais de ma léthargie. «D'autres issues ?  » dit-il en retirant son écharpe. Je ne lui répondais pas et me dirigeais moi aussi vers les deux portes, les testant l'une après l'autre. Un coup d’œil vers la baie vitrée de l'entrée me fit comprendre que la météo avait changé. La neige tombait plus fortement et je comprenais que les portes devaient être gelées. C'était un problème que nous avions rencontrés quelques jours plus tôt avec Andrew et il avait promit de faire quelque chose, promesse qu'il n'avait pas tenu évidemment. Je soupirais, le maudissant pour être aussi tête en l'air. « Désolée mais on pas de tunnel sous-terrain.» dis-je légèrement acide. Si le fait d'être enfermé avec moi ne l'enchantait pas, il en était de même pour moi. Cela ne risquait pas d'arranger notre situation. Je marchais vers mon bureau, ne m'occupant de savoir ce qu'il faisait. Je fonçais dans la pièce, attrapant le téléphone pour savoir si je pouvais joindre quelqu'un mais bien sur, pas de tonalité. Si la neige avait bloqué la porte, je me doutais que les lignes devaient être aussi endommagées. Je raccrochais brusquement, soupirant, avant de me frotter le visage. J'aurais préférée être coincée seule. Jugeant que j'étais restée assez longtemps dans le bureau, je retournais auprès de lui. « Le téléphone fixe est mort mais je suppose que nos portables fonctionnent. Même si les réseaux doivent être occupés.» dis-je en récupérant le mien. Mon premier réflexe fut d'envoyer un sms à Andrew en lui disant qu'il pouvait aller brûler en enfer. Je reportais mon attention sur Julian, refusant de lui sourire alors que je voyais son visage concentré. Il avait toujours ses expressions que je n'avais pas oublié. « Je crois bien qu'on est bloqué ici un moment. Et ne crois pas que ça m'enchante. » Les mots étaient sortis plus sévèrement que je ne l'avais voulu. Il y a quelques temps j'aurais adoré me retrouver avec lui, coincé quelques heures en dehors de la réalité mais maintenant que je savais qu'il y avait aucune chance qu'on se remette ensemble, ou même qu'on parle sans se jeter à la gorge de l'autre, je pouvais affirmer que cette soirée allait être longue. « Si tu ne veux pas parler, je peux aller m'enfermer dans mon bureau. Je serais hors de ta vue et tu seras tranquille. » soufflais-je. Je savais déjà qu'être dans mon bureau ne m’empêcherait pas de penser à lui, à l'homme de ma vie de l'autre côté de la porte.


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MessageSujet: Re: Take my hand and come and find me | Julian   Take my hand and come and find me | Julian EmptyMar 13 Jan - 12:52

Take my hand...

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« Mieux vaut être amant sans être aimé qu'amant aimé, puis trahi. »
Je l'observais faire totalement impuissant. C'était ce moment où vous auriez tant aimé être dans un film, là ou étrangement l'un des deux protagonistes est en réalité un superhéros. Superman ça serait probablement un bon choix. Il aurait suffit que j'utilise mes yeux laser, ou même ma super force, ou même le vol. Sauf que techniquement je ne possédais aucuns de ses pouvoirs. A part peut-être faire chier mes collègues parfois en taquineries, hélas ce pouvoir là semblait bel et bien paralysé à l'heure actuel. Et je doute que utiliser de l'humour soit franchement approprié, j'avais déjà les lunettes à la Clark Kent malheureusement je doute que lui soit claustrophobe. Heureusement que je n'étais guère Hulk, un dérapage serait trop vite survenu. Au moins pas de tunnels, dans un sens s'était largement une bonne chose, hors de question que je m'enterre vivant ! Oui oui, comme chaque Homme j'avais une peur. La voyant partir je choppais à mon tour mon téléphone portable jurant entre mes dents. Les lignes étaient certainement saturées, sans parler de quelques serveurs qui avaient du prendre un coup. Adieu soirée tranquille de détente, bonsoir prises de tête à l'horizon. Rapidement je me mis en quête d'écrire au moins un message textuel à mon ami qui aurait dû me rejoindre. Ce dernier devait de toute manière être bloqué chez lui mais au moins la politesse exigeait que je tente de le prévenir et que l'on repousse notre soirée. « Je crois bien qu'on est bloqué ici un moment. Et ne crois pas que ça m'enchante. » Phrase si douce, et délicatement assassine en vu du ton employé a juste dosage. Ma main se passait dans ma nuque pour me délasser, relevant le regard pour fixer mon hôte intensément sans rien ajouter à la suite. Robyn me reprochait mon manque de coopération mais elle n'était pas mal dans le genre non plus, l’hôpital qui se moquait de la charité. Je ravalais une réplique acide. M'énerver davantage il ne fallait pas, je ne souhaitais pas cumuler colère et stress d'être enfermé.

« Si tu ne veux pas parler, je peux aller m'enfermer dans mon bureau. Je serais hors de ta vue et tu seras tranquille. » J'étais censé répondre quoi à ceci hein ? Pour le coup j'avais l'impression que c'était plus une phrase piège qu'autre chose ! C'était franchement épuisant de devoir surveiller chacun de mes mots, de devoir les choisir avec exactitude à chacune de nos rencontres. Ce n'était certainement pas moi, j'étais une personne qui agissait avec spontanéité à l'origine, mes épaules s’affaissant je lâchais alors dans un soupir las : Libre à toi d'agir, j'ai rien à t'imposer. Nous sommes guère un cas d'urgence, je suppose donc qu'il serait préférable d'attendre au lieu d'alerter les secours même si cela ne t'enchante guère. Mon nez se perdait dans l'écharpe qui entourait mon cou, par instinct de protection. Surtout ne pas penser aux murs qui nous entouraient. En temps normaux ce n'était guère gênant, mais lorsque je savais que je n'avais aucune issue c'était complètement différent. D'un pas souple je me mis en quête de me rendre en salle d'exposition, au moins il y aurait des bancs et des œuvres à étudier. Autrefois Robyn aurait suffis à me détendre, mais pour le moment la jeune femme était source de tension. L'art pouvait certainement aider. M'asseyant à terre en tailleurs, dos contre un mur vide, m'installant devant un par terre d'oeuvre je soupirais ôtant ma veste. Ma jambe était animée d'un tic nerveux, elle battait un rythme connu de moi seul alors que je triturais mes doigts. A mi voix une phrase m'échappais : Ok, souviens-toi les conseils en cas de crise, réfléchis Ju' réfléchis. En cas de stress il m'arrivait de me parler à moi même. Farfouillant dans mon sac je sortais un carnet et un crayon, pour me mettre à griffonner dans mon coin comme un gosse pour oublier. Évacuer les mauvaises ondes, pour cela je devais dessiner, esquissant les scènes nocives précédemment vécu. L'art était ma thérapie je l'assumais parfaitement. Qu'est-ce que je disais, que le destin avait un humour assez noir parfois ? Le noir justement représentait un problème. Je jurais en français lorsque les lumières de la salle s'éteignaient. Allumant la torche de mon téléphone. Je prononçais d'une voix suffisamment forte pour me faire entendre de Robyn. Une ligne a dû être touchée ! Adieu électricité ! Lumières de secours ?

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