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 Ni Ange ni Bête

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Aube Andersen

Aube Andersen
+ AGE : 26 années les larmes pendues sur ses joues de poupée ; aujourd'hui les lames battantes sur ses mains réagissant. .
+ RUMEURS : 6
+ LIVRES STERLING : 14
+ DATE D'INSCRIPTION : 24/11/2014





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MessageSujet: Ni Ange ni Bête   Ni Ange ni Bête EmptyLun 1 Déc - 13:41


Ni Ange Ni Bête
L’homme n’est ni ange ni bête et le malheur veut que qui veut faire l’ange fait la bête.
Des pas rebondirent de ses pieds déhanchés rapidement survoltés par l’expressionisme vivace qu’elle avait tempéré dans les dérives de son esprit colérique ; elle n’était pas majestueuse la régente mais sainte fierté dans son regard luisait la démence une souffrance pétaradant les tempêtes volcaniques. Ses longues voiles bouclées lascivement coulaient sur ses épaules, son dos sculpté à la promesse des délices féminins, les talons claquaient férocement entre les graviers maîtrisés sur le béton de la capitale enfumée des usines sacrées ; un sac sur sa veste crémeuse de cuir luxueux elle regarda une énième fois derrière soi rempart à la méfiance qu’elle tissait chaque minute apposées sur sa montre d’argent ; une bague ravagée d’un saphir tristement vêtue d’une lanterne d’or sur son annulaire exploité. Des livres, des babioles, un pull capuchonné dans le bagage ; elle rentrait chez elle à la demeure principale où le cerbère, le monstre édenté, le Frankenstein exécré se trouvait peut-être tranquillement allongé dans son lit de mourant. Des mots emmêlés qu’elle possédait n’esclavageaient pas son palais, la femme calmait son supplice par des actes Lorenzaccio démoniaque et l’idée funèbre dans son esprit catastrophé tournoyait astres mortuaires qu’elle peignait de son avancement. Traversant la porte, traversant le portail, traversant les couloirs ; la succube redevient pleurnicharde, son double masqué d’une fillette détruite par les ruines éblouies de la lumière tamisée par ces rideaux cachant l’opale ; elle s’étreignit dans le drapé d’une tunique de dentelle, ses pieds chaussés de délicates formes baignant sa journée dans le confortable bercement d’une fainéantise épousée. Les exercices la matinée à l’aurore aveuglante des yeux divins par les mélodies, les arabesques que ses doigts dessinaient exquises ambroisies effleurant l’épiderme des spectateurs, l’après-midi courant dans son antre sage, sereine pour déguster quelques pages, quelques expériences criminelles qu’elle réaliserait pour le cadavre vivant de ce père exécré. Lui. N’était pas là, lui dans son palais de marbre qu’il dirigeait puissant dictateur un directeur arboré qu’elle ignorait royalement dans les couloirs du patrimoine dans les dédales du logis foisonnant des pierres massacrées. Discrètement une habitude laminée observant le temps, elle pénétra dans le bureau sacré, patriarcale du monarque, renversa joyeusement les menus objets trainant sur cet étalage de richesse ; secouant la tête – ce n’était pas suffisant – elle entreprit de détruire un peu la grandeur de l’espace, cassant, déchiquetant, pillant la bibliothèque seigneuriale avant de prendre la plume de graver une phrase quotidienne sur le carnet sanguinolent strié par les flots de la lame qu’elle gardait à son mince poignet. Pascal cette fois-ci dans les ténèbres de la volupté, un message d’espoir qu’il comprenne mais jamais après vingt années révolues le père ses vices et ses déviances à sa pâle fille maltraitée. Regarde ton œuvre papa. L’homme n’est ni ange ni bête et le malheur veut que qui veut faire l’ange fait la bête.. Une missive tachetée de ce sang qu’il versait journellement dans les toiles des morsures du lieu, chaque pièce à présent bouillonnait des cris de vengeance, des hurlements de la défunte Aube qui martelait de ses joyaux solitaires des représailles exécutés maladroitement ; elle apprenait vite néanmoins cette enfant que les cieux donnèrent en pâture à la famille détestable. A la cuisine elle entreprit de couper graines de maïs, fruits juteux, sur ses lippes mortifiées une grenade arrosa son gosier sincère ; la coupable patientait la venue de Caïn en s’occupant ses mains de bourgeoises pestiférée par la cuisine somnambule d’un premier plaisir de l’existence. Le mixeur en marche un verre de cristal entre ses doigts arachnéens elle but le liquide mousseux de sucreries ébènes nuancées de marrons par les soupires de son imaginaire. Ses onyx se convulsèrent lorsque l’entrée frappa des gongs des bottes du sbire barbare ; le réfrigérateur fut un bon moyen de se retourner, ne pas apercevoir ce gouffre nauséabond. « Je ne te conseille pas de rentrer dans ton bureau. ». Elle n’adressait jamais plus d’une fois la parole à son maître ainé, châtiment vomitif que de déclarer des maux à cette engeance du diable. Comment pouvait-elle être la feuille ensemencée d’un malade grivois, grisonnant ; une charogne suintant les crimes enferniens, les viscères déshabillées de ce squelette patibulaire ? « Je vais bientôt partir. C’est décidé. Mieux vaut vivre loin de toi et ton aura malsaine. ». Pas de douceur, pas d’affection ne franchiraient les muscs de la Sabine rognant les maladives imprécations, malédiction à cette vision déclinante les bourbes de chacals.          

(c) AMIANTE
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Ravel Andersen

Ravel Andersen
+ AGE : quarante six ans
+ RUMEURS : 5
+ LIVRES STERLING : 17
+ DATE D'INSCRIPTION : 24/11/2014





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MessageSujet: Re: Ni Ange ni Bête   Ni Ange ni Bête EmptySam 6 Déc - 20:41

"you'd look nice in a grave"
I wont go whistling by your grave if you don’t go whistling in my mind. Welcome to a place where nightmares are the best part of my day. I’m buried in this house. I’ll never leave this floor ♛ by endlesslove.


Palais des horreurs. C’est une maison ordonnée, d’un carton élégamment disposé, de quelques fantaisies pour masquer l’ignominie de la situation. Ils ne voient que la beauté des lieux, de cette résidence clinquante de luxe, bercée par les toiles et autres riches décorations. Tout n’est que mensonge entre eux, père et fille. Le jeu acide des langages, de quelques paroles qui se glissent, de menaces dont on ne vient pas à bout. Capable de tuer l’autre pour s’ériger sur ses cendres. Il échappe au cercueil à chaque fois, d’un secours qui vient au dernier moment – garce d’enfant qui aime la souffrance. Il est l’exemple, l’instructeur de la haine qui lui est portée. Aube. La fille mal-aimée. Quelques secondes sur le perron, à observer la perfection de la bâtisse, de leurs silences qu’elle cache si aisément. La porte franchie, il sait que quelque chose ne va pas, comme une odeur putride qu’il ne saurait ignorer. Bruit de l'enfer, d’une vie dans la cuisine. Il avance doucement le père, s’attend à tous les pièges, d’un regard qu’il porte au sol et à l’environnement tout entier. La sentence tombe. Des miettes de bureau. Il manque de lâcher la sacoche qu’il tient d’une main, d’un ordinateur qu’il dépose délicatement sur un fauteuil, avant de rejoindre la dangereuse qui le nargue d’un sourire, de cette rature sur le visage qu’il voudrait lui arracher. Il griffonne des plans, des assassinats à avorter. D’autant objets qu’il pourrait lui planter en travers de la gorge et surtout d’une corde de piano qu’il envisage d’enrouler autour du cou, belle image. Il grave dans la mémoire, pour plus tard, pour la défense. Le bureau. Ravel veut ignorer les mots, sait ce qui l’attend. Le son produit par l’aiguille de l’horloge est assourdissant, un tic-tac qu’il ne peut pas ignorer, ou peut-être est-ce simplement le cœur qui frappe plus lourdement, de l’anticipation de ce qu’il va retrouver. Pas un mot ne franchit ses lèvres, juste le regard qui s’exprime et voilà qu’il s’enfuit, traverse les couloirs à la recherche du lieu du crime. La porte est entrouverte. Ne reste rien après le passage de la furie, des résidus de l’organisation. Il ne voit pas le carnet barbouillé de notes, des mots inscrits, Ravel ne voit que le désordre, ne voit que la colère qui crépite. La porte du bureau claque, annonce la guerre, clôches qui tintent, funérailles annoncées.

La cuisine est le lieu parfait pour un meurtre, tant d’armes à portée de mains. « Désires-tu un triomphe pour avoir saccagé mon bureau ? Une couronne peut-être ? » Un regard est lancé par les couteaux, des lames trop éloignées, mais il tient autre chose, à rapporter une surprise du bureau. Il s’avance jusqu’au plan de travail, prétend le calme, mais tout chez lui indique la tempête des émotions, le ravage de la haine qu’il a à l’égard de sa fille. « Tu ne pars pas » Qu’il laisse passer entre ses lèvres, revient sur les paroles qu’elle lui a jeté. « Tu reviendras toujours Aube et tu sais pourquoi ? Pour la mort, pour le frisson que tu ressens à chaque fois, la satisfaction de me voir crever » Ravel connaît son sort, d’une lame qu’elle laissera dans le cœur, d’un couteau qui évidera les entrailles. Le schéma est connu. Cadavre. Et pourtant, il n’a pas peur, il provoque, sait que la force est de son côté, que la volonté aussi lui permet de se relever malgré les entailles. Il lui a fourni les armes, a nourri la haine. « C’est pour cette raison que tu es encore là, comme un vautour »
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